Il me fallait un livre léger, dépaysant et j'avais sous la main ce petit roman estampillé « polar » qui se déroulait dans le Sud Est, exemple de régions rendues pour moi inaccessible depuis l'édification circulaire d'une barrière virtuelle de 100 km limitant mes futures vacances (s'il y en a, faudrait pas rogner sur les dividendes des premiers de cordée) aux sites de Paluel ou Penly au choix (Je devrais peut-être réserver il faut être réactif).
Un meurtre ? A la sarbacane dans un train ? Fichtre, c'est du
Agatha Christie !
Ma lecture s'est assez vite arrêtée. page 10 en effet je tombe sur :
« le sixième passager se trouvait toujours sur son siège, peut désireux de quitter son siège où il semblait apprécier le confort »
Coquille ? pourquoi pas cela arrive . . .peu enclin (d'oeil) à abandonner à la première difficulté j'enfile les mots. Mais page 16 cela recommence
« le chef de train put d'un coup d'oeil furtif, un peu curieux, il put voir du texte défilera sur l'écran. »
Là, franchement, je me dis que l'éditeur du livre n'a pas fait son boulot de relecture. Ce n'est pas français tout cela . . .
« Les Allemands en 1944 dans leur retraite, en parfaits barbares, détruisirent les ouvrages d'art, rendant la ligne inutilisable. »
Ah en plus les banalités d'usage des journalistes modernes, les allemands étaient des barbares quand les autres soldats du monde entier (euh non, du monde libre seulement, celui qui est déployé partout sur la planète) respectent les ouvrages d'art à défaut des civils et autres victimes collatérales.
J'ai compris, cette ébauche de livre n'est pas pour moi.
Comme le dit, enfin ce qui ressemble à dire, l'auteur page 18
« La ligne du réseau national avait fermé la ligne et cette correspondance »
J'ai refermé toutes ces ... lignes . Attendre une réédition corrigée pour tenter de s'enfiler ces banalités d'usage.