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Livre lu dans le cadre de la Masse Critique de Mai 2016.

Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cet envoi. Lors de cette Masse Critique, « Newland » faisait parti de ceux qui avaient le plus de possibilité de m'intéresser. Je ne suis pas une très grande lectrice de dystopie mais le synopsis m'intriguait en me parlant du « Meilleur des Mondes » que j'avais eu l'occasion de lire durant ma scolarité. Ce livre a été une très bonne découverte que j'ai lu en intensif pendant un week-end.

Le roman est court, 300p, mais il est néanmoins dense en informations qui sont quelque fois contradictoires suivant les personnages. Sur l'ensemble de l'histoire, nous suivons 3 personnages dont la principale est Marian (a prononcé à l'anglaise et non à la française), âgée de 13ans au début de celle-ci. En plus des différentes informations, il faut bien prêter attention au personnage du chapitre et surtout à la période où se déroule sa partie de l'histoire. L'auteur joue entre le passé et le présent, entre Marian et 2 adultes loin d'être anodins. le monde créé est assez complexe avec 3 castes différentes dont les tâches sont bien définies et un contrôle naissance/décès y est très rigoureux. L'action est rare, le roman étant plus axé sur la réflexion de Marian et de son combat pour comprendre ce qui se passe autour d'elle. Petit à petit, on finit par comprendre où tout cela va nous mener mais Marian n'est que quelques pas derrière nous. La seule chose que je regrette est que certains mécanismes de cette société sont répétés à plusieurs reprises alors que d'autres plus ambigus ne le sont pas. Je disais que certaines informations étaient contradictoires car Marian étant une enfant ne connaît pas tout de cette société très particulière. Les autres narrateurs ont accès à plus d'informations du fait de leur statut plus important que Marian. Par contre, ce qui m'a beaucoup intrigué dès le début est la narration adoptée par l'auteur, comme différents journaux intimes, car ils parlent tous dans le passé (« Je ne savais pas encore mais... »). Curieuse façon de raconter son histoire donc.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une bien curieuse découverte où l'histoire ne réside pas dans l'action mais dans la réflexion de Marian sur le monde qui l'entoure et sur la société à laquelle elle appartient. Ce qui peut également entraîner notre réflexion sur notre vision du monde en cette période d'Euro2016 et les débordements de hooligans qui vont avec... Malgré un nombre conséquent de détails sur cette société totalitaire, j'ai apprécié la compagnie de Marian et son ouverture d'esprit sur la nouveauté. Si vous n'êtes pas vraiment réfractaires aux dystopies axées plus dans la réflexion que dans l'action, je vous conseille vivement de découvrir ce roman et son utopie plus proche du « Meilleur des Mondes » de mon souvenir que des « Divergente » et autres actuels. Pour ma part, je vais regarder de plus près la bibliographie de cet auteur française dont j'ai bien apprécié le style, malgré 2-3 coquilles laissées par la maison d'éditions.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un livre dystopique sur ce que pourrait être la vie dans le futur que ce soit politique ou social. C'est à la fois addictif et terrifiant , les enfants conçus dans des matrices, la répartition des métiers en fonction des caractéristiques physiques . Est-ce que l'instauration de l'égalité pour tous est finalement possible et est-ce mieux ?

Dès leurs plus jeunes âges, les enfants sont sélectionnés et attribués à des familles suivant des castes et des corps de métiers. Ca m'a rappelé 1984 et plus récemment divergente. Bien sûr, tout ce parfait équilibre va vaciller quand Marian , l'héroïne va se rebeller et chercher à comprendre le fonctionnement de cette société à laquelle elle ne veut pas adhérer. J'ai vraiment apprécié l'idée , l'écriture, les personnages et comment tout est amené. Il y a aussi un coté initiatique que j'aime bien aussi. Je pense que ce roman a toutes les chances de plaire aux adolescents et aux amateurs de littérature Young Adult .

Ravie de l'avoir lu je vais le conseiller à mes ados car il pose certaines questions sur la liberté, l'uniformité, la génétique, la justice. Vraiment sympa et j'aime le fait qu'il fasse appel à notre réflexion et imaginaire.

VERDICT

Un bon roman dystopique qui plaira à tout les amateurs du genre et aux adolescents . de belles heures de lecture en perspective si vous l'achetez
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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« Newland » nous transporte dans un monde futuriste, le nôtre.
La Terre, après être passée par de grandes guerres, subit les violents combats que se mènent les peuples entre eux.
L'Europe, elle, a décidé de fermer ses frontières et de mettre en place un bouclier anti armes nucléaires, mais a surtout voulu changer de système. Castes, gouverneur, maîtrise des naissances et des morts, chaque habitant s'est vu perdre sa liberté pour l'égalité.
C'est dans ce monde "parfait" que Marian a vu le jour. Pour elle, belle et brillante, elle sait déjà quelle caste la sélection choisira à ses 14 ans : elle sera parmi les Blanches, l'élite de leur peuple.
Cependant, lorsque tout ne se passe pas comme prévu, Marian en veut au monde entier, mais surtout à celui qui régit son peuple, " Sol ".
Entre passé et présent, les destins s'entremêlent, révélant de lourds secrets anciens et nouveaux.

Le résumé me donnait vraiment envie.
Je voulais me plonger dans une dystopie pour adultes, recherchée et plus complexe que ce que j'ai pu lire jusqu'alors.

Le destin de Marian est hors du commun.
Son futur est déjà tracé, notamment par rapport aux conditions de sa naissance, mais aussi par rapport aux choix de ses parents biologiques.
Alors qu'elle devait aller dans une caste particulière, elle se retrouve dans une autre à cause de choix et d'actions qui ne sont pas les siens.

Pour en comprendre toute la complexité, le récit est narré sous différents points de vue, mais aussi différentes époques selon les chapitres.
Nous apprenons ainsi petit-à-petit les événements qui se sont passés avant et qui ont conditionné la vie de cette jeune fille.
C'est bien réalisé et l'équilibre entre le passé et le présent est bien géré, de sorte que l'on ne s'ennuie pas.

Cependant, le gros point négatif est la presque absence de dialogues.
Oui, il y en a un tout petit peu, mais cela ne représente rien.
Du coup, le récit manque cruellement de vie et cela m'a vraiment dérangée.

De ce fait, nous n'arrivons pas vraiment à nous attacher à ces différents personnages.
Nous sommes vraiment à l'extérieur de cette histoire.
C'est vraiment regrettable car Marian est une jeune fille passionnante. Elle expérimente des choses dures et passe par de nombreux sentiments qui vont la porter et la faire mûrir. J'ai aimé son évolution et sa curiosité.
Luna est un personnage que j'ai aimé également. Mystérieuse, mystique, passionnée et incroyablement humaine, elle dénote vraiment dans cet univers trop parfait et robotisé.

« Newland » délivre de lourds messages à travers son récit.
Dans ce futur possible, les hommes s'entre-tuent. Religion, pouvoir, argent, rien n'est épargné, tout est pointé du doigt.
D'autres thèmes d'actualité sont aussi exprimés, comme l'écologie.

La fin est surprenante.
Certains éléments sont attendus, notamment l'identité de Sol, et d'autres le sont moins.
Je reste mitigée vis-a-vis de ce dernier chapitre. La fin ne m'a pas vraiment convaincue et nous laisse un petit goût d'inachevé.


En conclusion, « Newland » est une dystopie pour adulte reprenant les grands principes de ce genre tout en restant atypique. Stephanie JANICOT nous dépeint un monde futuriste qui pourrait être le nôtre. Cependant, le manque de dialogue rend le récit un peu longuet et lui enlève son humanité.



Un livre à lire pour ceux qui veulent découvrir une dystopie plus adulte.
Lien : http://lectrice-lambda.blogs..
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En 2200 et des brouettes, l'Europe est devenue Newland. Une terre parfaite où la violence n'existe plus, où chaque citoyen est à sa place et où les taux de natalité et de mortalité sont parfaitement contrôlés. La population est divisée en trois castes : les Blancs, qui gèrent l'administration, les Bleus, qui élèvent les enfants, et les Noirs, qui s'occupent de tout le reste.
À quatorze ans, chaque adolescent passe une Sélection où on lui annonce sa couleur. Les plus beaux et les plus intelligents rejoignent les Blancs (les seuls à pouvoir se reproduire), les plus doux et patients deviennent des Bleus, et les plus intrépides et créatifs apprennent à devenir Noirs.
Le jour de sa Sélection, Marian n'en croit pas ses yeux. Ses espoirs s'effondrent. Elle songe au suicide, mais l'envie de se venger est la plus forte : elle détruira SOL, le dirigeant des cent unités de Newland – celui qui lui a refusé la caste qui l'attendait.

Cette dystopie young adult est dans la lignée de toutes les autres. Les rebondissements et révélations sont très prévisibles, les personnages m'ont laissée indifférente et l'écriture ne m'a pas fait grand effet. J'ai tourné les pages sans enthousiasme, attendant que Marian découvre ce qu'on sait depuis le début : l'identité de ses parents, les conditions de sa naissance, la raison pour laquelle Rhéa s'intéresse à elle. Et qui est SOL.
Le scénario n'est pas très original non plus. Des dystopie ado, il y en a dans toutes les librairies et toutes les bibliothèques. L'idée d'un monde « parfait » où les libertés sont abolies au nom de l'égalité et de la justice est remâchée – idem pour celle des castes.

Cependant, j'ai été intéressée par la morale du livre, à contre-courant. La réflexion est plus poussée, Marian se documente, compare avec l'ancien temps (notre époque et l'Antiquité), constate qualités et défauts dans les trois époques : amour autorisé, nature humaine respectée, libertés, mais des violences inouïes, de l'injustice et de la pauvreté ; contre l'aseptisation des relations sociales, la privation des libertés, mais une société parfaitement équitable qui n'a plus répertorié le moindre acte de violence depuis une vingtaine d'années.
Le postulat du livre : égalité et liberté ne vont pas de pair. Si on veut une société parfaitement équitable, les libertés doivent être considérablement réduites, voire abolies. Chaque caste a des devoirs qui nous paraitraient insurmontables : les Blancs, considérés comme l'élite de la nation, ont la formelle interdiction de quitter leurs cités, de crainte de rencontrer un Blanc d'un autre sexe. le renouvellement de l'espèce ne se fait que par utérus artificiels et prélèvement de sperme et d'ovocyte. Cela fait des décennies que plus personne n'a accouché par voie basse – comme de vulgaires mammifères.
Les Bleus se consacrent entièrement à l'éducation de leurs enfants (qui ne sont biologiquement pas les leurs). Ils ne décident pas qui est leur compagnon : on choisit pour eux la personne qui leur conviendra le mieux. Comme les Noirs, ils subissent une opération pour être stériles : pas de reproduction sauvage et pas de saute d'humeur due aux hormones. Ils vivent dans des lotissements où toutes les maisons sont rigoureusement identiques – jalousie bannie.
Les Noirs sont la seule caste que le Gouvernement ne finance pas. Pour vivre, se loger et manger, ils doivent se débrouiller tout seuls. Leurs métiers et leur mode de vie sont semblables aux nôtres, et cette précarité leur accorde certaines libertés – et misères.

Mais ces devoirs inhumains permettent une société sûre, harmonieuse. Newland n'émet aucun jugement, présente juste les faits : tout comme Marian, c'est au lecteur de se faire son avis.
Un roman profond et très intéressant, mais qui pèche par son manque de rebondissements et de surprises.
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D'un abord facile quant à son écriture, permettant une lecture agréable, je n'ai cependant pas accroché à cette histoire d'un monde aseptisé où le destin de tout un chacun est tracé par avance. le récit manque de consistance et de profondeur, à mon sens. Les situations décrites sont bien trop prévisibles pour construire un semblant de suspens autour des principaux personnages


Je pense que ce livre vise plutôt un lectorat d' adolescents qui peuvent y découvrir une intrigue orientée science-fiction.
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Il s'agit d'un roman d'anticipation. Ce n'est pas, selon moi, une dystopie, car il n'y a pas de révolte à proprement parler contre le système existant qui serait alors considéré comme injuste. L'auteur donne une idée de ce que pourrait devenir notre futur si rien n'est fait pour endiguer la situation actuelle (intégrismes de toutes sortes, pauvreté, pollution, maladies, surpopulation, etc).
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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C'est une des dystopies les plus intrigantes et intéressantes que j'ai lues jusqu'à présent, autant dans la complexité de la société proposée que dans l'évolution du personnage.
Et pour ne rien gâcher, c'est une auteure française.

Cela commence comme beaucoup de romans du même genre : la jeune héroïne atteint l'âge où elle va être dirigée vers une des castes de la société, castes qui correspondent à un rôle social particulier, à un mode de vie particulier et même à un développement morphologique et biologique particulier (les Noirs et les Bleus étant stérilisés et non les Blancs).
C'est un monde où toutes les inégalités même sexuelles sont gommées (les enfants, naissent en matrices et sont élevés par la caste des parents sans connaître leurs géniteurs) ; les prénoms sont attribués selon l'année de naissance, tout le monde porte l'uniforme et parle la même langue. La religion et les croyances individuelles n'existent pas. de fait, l'individu s'efface au profit de la collectivité.
Et comme toute héroïne qui se respecte, Marian va se révolter contre la situation qui lui échoit et contre le système même.
Puis elle évolue au fil des années...

Et c'est là, le premier point original : on suit le personnage à partir du point charnière de son existence puis ensuite sur plusieurs années. On voit Marian passer d'une adolescente sûre de son bon droit et de sa colère à une jeune femme plus mature qui a vécu et appris.
Le voyage temporel qu'elle entreprend, même si j'avais trouvé au départ qu'il arrivait comme un cheveu sur la soupe dans cette dystopie, prend son sens dans le mûrissement psychologique de la protagoniste.
Marian comprend petit à petit l'équilibre de son monde et nous, lecteurs, découvrant en même temps qu'elle les raisons de ces règles sociales et le passé qui y a mené, nous ne pouvons que nous interroger sur notre propre monde.

Ce roman aborde ainsi les questions de liberté individuelle, de violence d'état, de coercition légale, de libre-arbitre, de sélection génétique et d'euthanasie. Ce qui est beaucoup pour un premier tome et c'est qui le rend si riche et complexe.

Le récit est raconté pour une part du point de vue de Marian mais deux autres narrateurs fondamentaux de l'intrigue donnent un point de vue différent sur l'ensemble : Rhéa mais surtout Dan qui éclairent les événements précédant la naissance de Marian.
Le récit entrecroisé de ces différents personnages permettent de recomposer le mystère de l'existence de Marian présentée dès le départ comme différente.

Cependant, malgré tout mon intérêt pour ce roman, il ne m'a pas touchée ; je n'ai pas trouvé les personnages attachants.
Peut-être est d'ailleurs le but même de ce premier volet car c'est ce qui manque au personnage : la passion, l'improvisation, l'élan spontané.
Et à la fin du premier tome, c'est ce que Marian se propose d'éprouver par la suite.

En résumé, un premier volet extrêmement bien construit et un monde très bien campé qui, pour une fois, n'annonce en rien ce qui va suivre.
Cela rend la suite d'autant plus attendue et prometteuse.

A partir de 15-16 ans
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Tu lis parfois aussi pour ton club de lecture de bibliothèque… et là quelle surprise que de tomber pour une fois sur une dystopie, écrite par Stéphanie Janicot, accessoirement par ailleurs rédactrice en chef de l'excellentissime revue Muze. Tu ne savais trop à quoi t'attendre, et les premiers pas de l'intrigue de ce roman ressemblent à s'y méprendre aux premiers pas de Divergente… alors tu restes sur tes gardes, même si tu te doutes bien des contraintes et codes du genre. Nous sommes à Newland, unité de Brittonie, an 2262 de l'ère ancienne, an 104 de l'ère nouvelle. L'Europe a pris des mesures drastiques pour vivre enfin en paix et en harmonie. Les naissances sont contrôlées et gérées par des matrices. Un système de castes a été instauré. Les Blancs, la caste la mieux considérée, transmettent leurs gênes. Les Bleus éduquent leurs enfants. Les Noirs, quant à eux, entreprenants, doivent se débrouiller pour réussir et sont la caste des travailleurs. A quatorze ans, chaque enfant se voit diriger vers la catégorie qui lui convient. Marian est persuadée d'être une Blanche, et se projette depuis toujours dans cet avenir, à l'instar de sa soeur Myrtille. Mais au moment de la Sélection, son bracelet lui désigne le camp des Noirs. le choc est immense pour Marian, qui se prépare douloureusement à un destin qu'elle n'envisageait pas. Elle décide de se venger, ce sera son moteur, de gravir les échelons, pour aller défier SOL, le gouverneur qui se cache derrière les décisions de l'ordinateur central. Pour cela, il faudra être têtue, forte et risquer sa vie… Et toi lectrice, tu t'es laissée embarquer dans cette histoire, véritable Page Turner, consciente de l'originalité relative du scénario, mais emportée par la qualité du texte de Stéphanie Janicot et de l'univers créé par elle. Ses réflexions sur le passé, l'évolution de notre monde m'ont semblées pertinentes et documentées. de plus, les différents personnages qui gravitent autour de Marian, jeune fille en colère, sont fouillés. A noter, un très intéressant voyage dans le passé, bourré de contrastes. Bref, voici une lecture divertissante, que tu as lue avec beaucoup de plaisir. A conseiller aux adeptes du genre, mais pas seulement !
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Ce roman se déroule dans un futur assez récent, dans lequel chacun, à l'âge de 14 ans, est orienté par SOL, le dirigeant de Newland, vers l'une des 3 «castes » qui co existent : les Blancs (les intellectuels et dirigeants, seuls habilités à se reproduire), les Bleus (chargés de l'éducation des enfants) et les Noirs ( qui assurent les différents métiers manuels et techniques).
Newland est en fait un le descendant de l'Union Européenne, dont les habitants ont renoncé à quasiment toutes leurs liberté pour assurer leur sécurité ; la population est limitée et régulée, la plupart des habitants stérilisés ; les couples et familles sont formés par SOL ; sortir et entrer dans Newland est impossible. Marian vit dans cet environnement, quelle va petit à petit remettre en question. Voilà en gros le contexte du récit
Et autant le dire, j'ai été déçue par cette lecture L'idée de départ est intéressante mais très vite on tombe dans une simplicité qui personnellement m'a vite lassée : l'univers, d'abord, m'a semblé tellement proche de celui de Divergente que cela a totalement pollué ma lecture ; les rebondissements ensuite m'ont paru tellement attendus que j'ai trouvé le déroulé global de l'intrigue cousu de fil blanc et sans aucune surprise ; j'ai trouvé les personnages bien trop lisses, il a été impossible pour moi de m' attacher à eux plus de quelques pages, et les relations entre eux sont vite devenues sans intérêt (l'histoire d'amour notamment est guimauve au possible et m'a rapidement agacée) .
Tout est en fait m'a paru stéréotypé dans ce livre, et tellement prévisible que je n'ai finalement eu qu'une seule envie, le terminer au plus vite pour passer à autre chose. [spoiler] Quant à cette histoire de voyage dans le temps qui intervient aux 2/3 du livre, elle est à la fois inutile, inefficace et plus négative qu'autre chose pour la cohérence du récit (j'avoue avoir souri, voire ri à la lecture de certains passages, tant Marian y fait preuve de naïveté, voire de niaiserie).[spoiler]
Même le débat sur le bon équilibre entre préservation des libertés de chacun et besoin d'assurer la sécurité pour tous parait creux et plat alors qu'il méritait d'être au coeur du récit et bien mieux valorisé.
Bref, j'ai eu le sentiment de lire un livre pour adolescent, avec une approche simpliste et plutôt fade de ce qu'est le totalitarisme…. je ne vous le recommande donc pas si vous recherchez des lectures plus matures! Mais bien sûr ce n'est que mon humble avis

Lien : http://desmotssurunepage.ekl..
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Dans un monde futur, Newland of Europe a réussi à survivre au désordre mondial en se repliant sur elle-même et en imposant des règles strictes.
A 14 ans, les habitants sont répartis dans un des trois groupes possibles : les Bleus sont chargés de l'enseignement et de l'éducation des plus jeunes, les Blancs fournissent leurs gènes pour la reproduction et sont chargés des tâches intellectuelles. Les Noirs sont eux les plus débrouillards, les inventeurs et les férus de technologie.

Après une enfance heureuse malgré la composition un peu étrange de sa famille, Marian est persuadée de devenir une Blanche.
Aussi vit-elle son orientation Noire comme une punition.

Si vous êtes adepte de dystopie, le schéma général du roman ne vous étonnera sans doute pas même s'il s'agit plutôt en fait d'anticipation.
Pour ma part, je n'ai toujours pas lu Divergente, du coup je ne savais pas trop à quoi m'attendre et j'ai finalement beaucoup aimé.

Le roman est découpé en trois points de vue.
Celui de Marian tout d'abord, une jeune fille attachante, qui m'a beaucoup plu, mais aussi ceux, très intéressants, de Dan et Rhéa qui éclairent sous un jour nouveau les évènements présents.

L'intrigue est prenante et je me suis prise à vouloir moi aussi connaître le passé de Marian, même si le tout est quand même très balisé.
Mais plus que ça, j'ai apprécié toute la réflexion politique qui découle de ce monde mis en place en réponse aux crises européennes.

Finalement, Newland est loin d'être un monde parfait.
Mais il est apparu comme étant la seule solution possible à un moment donné. Beaucoup de choses ont du être imposées à la population et ce sont des problématiques fort actuelles dans notre société.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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