Citations sur Vivre en paix : Comment transformer la peur en amour (53)
... l'autre ne nous blesse pas : il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C'était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur, toujours de l'intérieur.
La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées. Croire qu'une relation, quelle qu'en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre. Cela conduit inévitablement à la déception. En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.
Tant que nous nous berçons de l'illusion que l'autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance. L'autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère.
Une intuition bouddhiste nous révèle que la seule chose d'immuable dans l'univers est le changement.
si tout ce qui existe s"appelle la vie, alors je dirais que je crois en l'existence de la vie. Je préfère plutôt parler de vie que de Dieu. Les être humains ont commis tellement de crimes au nom de Dieu qu'il me parait sage d'éviter d'utiliser ce dernier pour désigner la vie.
La vie est cette intelligence supérieure, cette énergie qui fait tourner les planètes autour du soleil, battre notre coeur dans la poitrine, grandir le foetus dans le ventre de leur mère et fleurir les bourgeons au printemps. La vie, c'est beaucoup plus qu'un concept ou une représentation mentale.
Notre essence est spontanéïté et liberté. Elle est notre élan vital, le noyau de notre être, la source intarissable de notre créativité. C'est elle qu'enfant nous exprimions en dansant et en chantant sans retenue. Elle connaît le projet profond qui nous rendra heureux. Elle nous encourage à réaliser ce projet en nous murmurant à l'oreille: "Laisse-toi porter par la vie, ne résiste pas, fais confiance. Accepte qui tu es dans l'instant, n'attends pas le futur, ne t'attarde pas au passé. Tu n'es pas ta souffrance: ne t'attache pas à celle-ci, laisse-là derrière toi. Exprime qui tu es, réalise qui tu es sans compromis car tu es merveilleux comme tu es, sans peur, sans défense, rempli de joie et de projets. Tu es bien plus que tes peurs, tes défenses et les croyances de ton ego. Tu es tous les possibles, ton potentiel est immense. Tu es bien plus que ce que tu nommes ton 'moi'
... en nous sentant intimement reliés aux autres êtres vivants, en reconnaissant notre interdépendance, nous envisagerons la vie comme une expérience de coopération plutôt que comme une compétition.
• Pages 24 et suivantes, Janssen nous explique qu’après deux ans de retraite pour “afficher une certaine paix” et “être devenu assez serein” et de travail sur lui-même un coup de fil a suffit pour nous dit-il “que je manque de m’évanouir de rage”.
Pardonner, c'est donc faire confiance. Confiance à l'autre et à ses potentialités d'ouverture et de changement.
S'aimer tel que l'on est, ce n'est pas de l'égoïsme ou de l'égocentrisme. C'est simplement un témoignage qui devrait inciter les autres à s'aimer, eux aussi, tels qu'ils sont, sans avoir à se cacher. Le jour où nous serons tous capables d'un tel amour, la face du monde ne sera plus la même.
La seule véritable spiritualité est au service de la collectivité. Tout le reste est satisfaction intellectuelle.
L’enseignement véhiculé par les traditions spirituelles est le même, quel que soit sa culture ou son époque. Il faut dire et redire aux enfants, ainsi qu’aux adultes, d’ailleurs, que le Christ n’était pas chrétien, que Mahomet n’était pas musulman, que Bouddha n’était pas bouddhiste et que Krishna n’était pas hindouiste. Il n’y a qu’un message, celui-ci nous rappelle que le monde est un, que la diversité est nécessaire à cette unité, et que l’amour s’exprime à travers elle. Cette vérité est celle du christianisme, de l’Islam, du judaïsme, du taoïsme, de l’hindouisme, du bouddhisme, de la tradition aborigène, de la sagesse des Indiens d’Amérique du Nord, et de tous les humains, qui, un matin, se sont réveillés sur la magie du monde.
Rester en dehors de la vie nous prive de l’occasion d’apprendre qui l’on est.