Lorsqu'elle raccrocha, elle eut la nette impression que quelque chose venait de se déchirer en elle. Une longue coupure, indolore mais irréparable. Une lourde tenture fendue de haut en bas. Derrière, une sorte de brouillard, une ombre plus pâle.
Sympathique, un bon moment de lecture. Ennuyeuses, ces redites du T1 afin d’éclairer la lecture d’aucun qui passerait directement au T2. Ce qui gâche la lecture de « plongée », celle où vous devenez un observateur que plus rien ne vient déranger. Tout de même, c’est bien écrit...
-Vous venez de penser à quelque chose, non?
- Pas vraiment... ou alors c'est parti... Ça va revenir. Mon cerveau et moi-même cohabitons en général, avec parfois de courte période de séparation. Il travaille d'un côté, moi de l'autre. Peu importe. P.141
La capacité à l'amour est un don qui s'endort parfois mais ne s'éteint jamais. Les êtres qui savent aimer aimeront toujours, même lorsqu'ils concentrent leur trop-plein d'amour sur un chien ou un chat.
Le viol n’est pas une recherche de sexe, c’est une recherche de totale domination.
L’esprit humain ne fonctionne pas à la façon d’un ordinateur que l’on branche. Normal, il est infiniment plus puissant. Il picore, saute d’une idée à l’autre. Il revient en arrière, puis fait un bond vers le futur. Il s’égare, puis retrouve son chemin. Il semble perdre son temps, il rêve. Il fait et défait. Au bout du compte, il débusque une idée de génie.
Pour l’écrasante majorité des hommes, l’acte sexuel est un plaisir, le plus souvent partagé et aimant, ou du moins amical, voire cordial. Chez des sujets tels que vous, le sexe n’est plus qu’un outil de pouvoir. Imposer le sexe à sa victime, qu’il fasse mal, qu’il avilisse, qu’elle sache à quel point elle n’est plus rien.
On ne naît pas humain. On le devient et on s’emploie à le demeurer.
Nous sommes humains, donc faillibles. L’important est de corriger nos
erreurs.
On ne pouvait pas revenir sur ce qui était fait. Inutile de s’appesantir dessus.