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Terminus fatal.

Le train De Marseille vient d'arriver à Paris. Tout les passagers sont descendus. Mais dans une couchette il reste une passagère. Celle-ci est morte assassinée.

C'est un polar de facture classique très agréable. le contexte du crime est un grand classique du polar. C'est un meurtre dans un lieu clôt avec un nombre de témoins, et donc de suspects potentiels, réduit.

J'ai deviné assez rapidement qui était le coupable mais la lecture a tout même été très agréable. Ce polar a un charme désuet. Il se déroule dans le Paris des années 1960. C'est un monde très proche du notre mais qui n'existe plus aujourd'hui.

Bref, un bon moment de lecture.
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Sébastien Japrisot est un auteur que je ne connaissais qu'à travers Un long dimanche de fiançailles, j'ai donc été un peu surprise du ton de Compartiment tueurs!
Nous sommes dans les années 60 avec toute l'ambiance qui s'y rapporte et le roman est centré sur une
enquête policière à l'ancienne. Un meurtre a eu lieu dans le Phocéen, le train de nuit entre Paris et Marseille. On a donc un huis clos très sympathique où le coupable se trouve forcément dans une population restreinte de suspects, tous ayant partagé le compartiment-couchettes de la victime. Un petit plus pour compliquer les choses : les suspects, qui sont également des témoins gênants, sont assassinés les uns après les autres.
Malgré les descriptions très détaillées qui ralentissent un peu le récit au début du roman, le rythme devient plus rapide quand l'enquête commence.
Lecture très sympathique, même si ce genre de polar n'est pas vraiment "my cup of tea".
Je vais maintenant essayer de trouver le film de Costa-Gavras!
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J'ai d'abord choisi ce livre parce que l'intrigue commence dans un train, et que c'est un peu le crime de l'Orient-express à l'envers : une seule personne tue tous les voyageurs d'un compartiment d'un train de nuit.
Dès le début, j'ai aimé le style. L'abondance de détails du quotidien que certains lecteurs pressés pourraient trouver inutiles, mais qui pour moi installent le décor et décrivent les personnages de manière à nous les rendre proches.
Au début c'est plutôt glauque, gris, pourtant j'ai aimé ce retour dans le Paris des années soixante, disparu maintenant, cette atmosphère des films de la même époque, pour lesquels Sébastien Japrisot a souvent collaboré en tant que scénariste.
Vers la fin, une embellie arrive, qui ravit le lecteur non assoiffé de sang, et l'inquiète à la fois.
Le style, alors, diffère, l'auteur utilise des allées et venues entre le passé proche et le présent, d'un paragraphe à l'autre, pour deux personnages qu'on ne voudrait pas retrouver assassinés au détour d'une page, ou bien meurtriers, qui sait ?
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Waouh !!!
J'avais beaucoup aimé Un Long dimanche de fiançailles, et j'ai retrouvé avec bonheur la plume de Japrisot...Quelle écriture !

Déjà, c'est un pur bonheur de retrouver le Paris des années 50/60 ? Et l'ambiance qui va avec...

Et je vais tâcher de me procurer le film, parce que franchement cela m'a donné envie. Rien que le metteur en scène, sans même parler de la distribution.

Ensuite, l'intrigue est incroyable !
Énorme coup de coeur pour ce roman !
Je vous le conseille plus que fortement...
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J' ai entamé ce livre et l'ai tout de suite abandonné. Étant une Québécoise née dans les années 80, je n' étais pas à l' aise avec l'argot Français des années 60.
Connaissant peu Jarispot ou plutôt le monde du roman policier, je ne savais pas à quel point il était talentueux.
Il faut comprendre que j' ai un rapport amour -haine avec le genre policier. J' adore les mystères et les enquêtes bien que chaque fois je ressens une grande frustration lors de la lecture.

Jarispot m'a malmenée! Il m'a bousculée et menée à la baguette au cours de cette lecture enlevante! La narration pressante et pesante ne laisse rien au hasard! le style sachant être direct sait savamment nous faire expérimenter un joli malaise!

Ma première piste, celle que j'ai abandonné le plus rapidement, était bien la bonne. Mais après l'avoir écartée, je n' ai pas su voir les indices me permettant de résoudre l'enquête!

Bravo! 4&#xNaN! Plaisir frustrant, mais pas trop souvent, j'en suis encore essoufflée!
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Un meurtre dans un wagon lit du Phocéen : six couchettes, une victime, cinq témoins suspects éventuels..Un huis clos basique, à l'intrigue un peu alambiquée quand même.

Japrisot est un très bon scénariste et son roman est très « visuel ». C'est un petit polar de facture classique qui fleure bon les années 60… on a l'impression de retrouver le commissaire Bourrel des Cinq dernières minutes et l'atmosphère du Paris de cette époque.

Pas un coup de coeur mais une petite bouffée de nostalgie quand même !
(La distribution du film qui en a été tiré est juste impressionnante ! Montand, Signoret, Piccoli, Trintignant….)
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Gare de Lyon, « un samedi très clair et très froid du début octobre ». le Phocéen, train en provenance de Marseille, est arrivé au dépôt. Un homme chargé de contrôler les voitures couchettes à la recherche d'objets oubliés trouve un foulard, puis un cadavre de femme dans le compartiment suivant. Des perles d'un collier de pacotille sont éparpillées un peu partout et s'écrasent sous les pieds de l'Identité Judiciaire, médecin légiste, commissaire et inspecteurs qui défilent dans le compartiment pour le passer au crible. le patron confie l'enquête à un inspecteur appelé Grazzi qui, avec son manque d'assurance, se serait très bien passé de cette affaire. Mais pas le choix, autant s'y mettre tout de suite et sortir son vieux carnet rouge, même s'il n'y note jamais grand-chose finalement.
Après l'inventaire des affaires de la victime, le voilà parti en chasse afin de retrouver tous les occupants des places 221 à 226 du Phocéen.
Visitons chaque couchette, fouillons la vie de son occupant. Mais attention, il faut faire vite car les voyageurs ont une fâcheuse tendance à se faire refroidir !
Pour le lecteur agrippé à son folio policier les numéros des couchettes serviront alors de titres aux chapitres et tout s'enchaînera à un rythme effréné.

Cette première lecture de Sébastien Japrisot fut une découverte tout à fait intéressante. Son style très particulier donne cette petite touche originale pour apprécier ce polar en dehors de l'enquête elle-même. Au début, pas de noms des personnages, ce sont la femme, les trois hommes en pardessus, l'homme au chapeau en arrière, l'homme qui regarde par la fenêtre, l'homme qui était assis… C'est un peu déstabilisant, demandant l'attention du lecteur pour situer les intervenants tout en conférant à ces premières pages un attrait atypique des plus stimulant.
Au début du roman, les dialogues se noient dans la narration et donne une impression de distance avec les évènements. le commissaire et l'inspecteur couvent une grippe, se mouchent, comme le premier témoin. Et puis les dialogues apparaissent quand le premier témoin téléphone d'un bistrot à l'inspecteur pour lui livrer sa version du voyage, on entre dans le vif du sujet. Plus question de s'apitoyer sur sa petite santé, il y a urgence.
La solitude, la gêne vis-à-vis des femmes, la timidité, émergent de quelques phrases de l'auteur pour l'un de ses personnages. Une chevelure noire contrastant sur une garde-robe essentiellement blanche, des vêtements soigneusement marqués de son initiale feront appréhender le caractère de la victime. Ces petits détails personnels posés tout simplement par Sébastien Japrisot impriment chaque protagoniste et les font vivre aux yeux du lecteur.

L'atmosphère des années 60 se dessine dans le Paris des jetons téléphoniques, dans les cafés, les choucroutes dans les brasseries, les autobus à plateforme, les concierges, les chambres mansardées. Les hommes portent le chapeau et les femmes des robes et des jupes.

Ce polar entraîne, on découvre les personnages avec Grazzi, on patauge avec lui quand, à peine entendus, ils se font exécuter. Les chosent s'accélèrent, se mettent en place pour un dénouement plutôt inattendu car si des indices sont distillés, les pistes sont habilement brouillées.
Ce roman à l'ancienne, moderne par son style étonnant, se déguste autant pour son originalité que pour son intrigue diablement bien manigancée.
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Il ne fait pas bon prendre le train chez Japrissot, ça dézingue sec ! Une victime dans un compartiment à six places du Phocéen, le Marseille-Paris.
Cinq tueurs potentiels ou potentielles victimes? Reste à savoir ce qu'on vu ou n'aurait pas du voir les autres passagers dans ce cas. Et qu'on leur laisse la possibilité de s'exprimer !
Je n'ai rien vu venir, j'étais à mille lieux du clap de fin. Un bon polar à l'ancienne où au fil des pages je n'ai pas vu le temps passer.
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J'ai découvert Sébastien Japrisot et son livre "Compartiment tueurs" dans le cadre du challenge solidaire 2023 organisé par @Gwen21
Je n'ai pas été emballée par le style de cet auteur : on a l'impression d'une prise de notes, alors qu'à d'autres moments, les phrases sont longues et très détaillées. Il m'a été parfois difficile de comprendre de quel personnage l'auteur parlait. Il aurait presque fallu que je dessine le compartiment avec les numéros des couchettes et les noms des passagers ! L'histoire en elle-même est assez complexe et j'ai même eu un peu de mal à comprendre le mobile du crime...
Les policiers sont des caricatures, mais c'est souvent le cas pour les romans noirs des années 60. C'est cette ambiance "Simenon" qui m'a plu dans cette lecture et qui m'a tout de même permis de passer un bon moment.




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Je découvre cet auteur, Sébastien Japrisot, grâce au Challenge Solidaire sur Babelio. Il a écrit Un long Dimanche de fiançailles et L'été meurtrier, dont on a fait des films connus.

Compartiment tueurs est un de ses romans policier et j'ai beaucoup apprécié ma lecture. C'est une très bonne intrigue et le nombre de suspects est limité puisque le meurtre a eu lieu dans un compartiment-couchettes d'un train de nuit. L'écriture est rapide, travaillée de telle sorte qu'elle veut donner l'air de n'avoir pas été travaillée (!) pour donner l'impression d'un style oral plutôt que narratif.

J'ai bien aimé l'ambiance année 60' : voitures de l'époque, foulards en soie et escarpins pour les dames, mouchoirs en tissu pour le policier grippé et pour téléphoner : pas de portable mais le bon vieux téléphone du bistrot du coin.

Six couchettes, une victime, cinq suspects ? pas tout à fait, la couchette supérieure gauche n'a été occupée qu'une partie de la nuit. La réservation a été faite au nom d'une femme mais un des témoins affirme qu'il a entendu une voix d'homme ...
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Sébastien Japrisot est le pseudonyme et l'anagramme de :

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