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Dans ce tome 22 intitulé "Le Gardien des racines", nous sommes dans les séquelles de la guerre des goules : une pandémie frappe le peuple des elfes sylvains et leurs gardiens sylvestres sont devenus fous… La jeune Laëdyss ne supporte plus son impuissance et part à la recherche de Llwënn la maîtresse des herbes, mais quand elle retrouve son équipe massacrée elle rentre chez elle pour retrouvée sa communauté massacrée (tiens ça me rappelle quelque chose ^^). Traumatisée elle erre par monts et par vaux avant d'être recueillie par le Gardien des racines Beloënn qui vit isolée hanté par un triste passé (tiens ça me rappelle quelque chose ^^). Une sombre menace plane sur le monde, et le groupe formé le maître Beloënn, son ami nain Kadra et son apprentie Laëdyss décide de partie en quête pour l'en éloigner (tiens ça me rappelle quelque chose ^^)…

Alors oui c'est très classique, et j'ai été un peu déçu qu'on ressorte des tiroirs la guerre des goules et la nécromancienne elfe, d'autant plus que Nicolas Jarry pioche largement dans sa boîte à outils et que les graphismes de Maconi et Benoit assistés aux couleurs de Lamirand manquent de détails, de précision et de finition dans la plus pure tradition des comics mainstream. Et pourtant la magie opère car nous sommes dans plus vieille et la plus belle histoire du monde : celle de la Quête du Héros aux mille et un visages (évidemment conspuée de tous les côtés par les bobos hispsters à la con et les petits cercles intellos prout prout qui enragent d'appartenir au commun des mortels et qui ne ménagent pas leurs efforts pour se placer au-dessus de l'humanité)… Mieux encore on reprend le projet d'origine de "Star Wars IV : Un Nouvel Espoir" ! Car au départ le chef-d'oeuvre universel de George Lucas devait mettre en scène la quête d'une adolescente guidée par un vieux baroudeur : les personnages furent scindés en deux parties, devant ainsi Luke Skywalker et Leia Organa d'un côté, Obi-Wan kenobi et Han Solo d'un autre côté, et la face du monde entier en fut changée ! ^^
L'évolution des personnages est ainsi aussi importante voire plus importante encore que leur quête commune, et Kadra le nain géomancien joue les médiateurs entre l'ancien maître hanté par son passé et la nouvelle apprentie terrifiée par son présent : la premier doit trouver la rédemption et la seconde la maturité. Car ce qu'il y a d'intemporel et d'universel c'est que la Quête du Héros aux milles et un visages s'adressent à tous ceux qui ont un coeur : il faut grandir, évoluer et s'adapter pour devenir adulte et affronter la dure réalité, mais sans pour autant abandonner ses rêves et ses espoirs pour devenir quelqu'un de plus grand et de plus noble (les homines crevarices détestent cela, mais nous autres êtres humains les conchions avec nos plus respectueuses salutations ^^)
Au bout du bout le trio druidesque parvient à exorciser la Reine Ora des mânes vengeresses de la Sorcière Rouge (oh on dirait le "Claymore" de Norihiro Yagi), mais pour cela il a fallu le sacrifice volontaire du mentor magicien appelé aussi le Code Gandalfien. Beloënn a dû laisser Laëdyss trouver sa propre voie, et c'est ainsi qu'Ora choisi de faire de même en laissant son peuple trouver sa propre voie. Nous sommes dans la transmission entre les générations, dans le passage de témoin entre êtres humains : la dernière case est magnifique, puisqu'une nouvelle héroïne nait sous nos yeux pour sans doute flamboyer ultérieurement de mille feux ! Décidemment l'univers des Terres d'Arran est de plus en plus intéressant et de plus en plus plaisant et il se prêterait merveilleusement à moult adaptations multimédias : OMG si ces bandes dessinées étaient adaptées en séries animées je serais mort et au paradis des geeks !!! (France de Merde qui fait chier où les producteurs n'ont d'autres ambitions que de singer les Yankees en produisant du temps de cerveau disponible pour vendre des produits dérivés)

J'ai gardé le meilleur pour la fin : merci bien à Nicolas Jarry de nous faire oublier l'espace d'un moment plein d'humanisme et d'optimisme toutes les insupportables conneries ploutocratique de la Macronie dirigée par l'héritier autoproclamé de cette sorcière de Margaret Thatcher qui a su amener tous les Anglais et dans les ténèbres les lier…
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Avec ce nouvel opus des Elfes Sylvains, laissez vous à nouveau porter par Mère Nature...
Ici, on se trouve au coeur d'un monde où chaque arbre a une âme, où chaque racine puise sa source au plus profond de la terre d' Arran.
C'est sans doute le monde le plus féérique de l'univers des Elfes, celui de ces êtres Sylvains habités par des forces inconnues, qui se font maîtresse des herbes ou encore gardien des racines.

Beloënn, gardien des racines, ermite au caractère ombrageux, prend sous son aile ( contraint et forcé) la jeune Laëdyss, seule rescapée d'un village dévasté par un mal inconnu. Unissant leurs forces, parviendront-ils à déjouer ce destin maléfique qui semble à nouveau frapper les elfes sylvains ?

Alors qu'on croyait être débarrassé de Lah'saa et de ces maudites goules, voilà à nouveau une force du mal surgie de nulle part qui s'abat sur les terres d'Arran...Décidément, cela tourne un peu en rond, non ? Oui, mais ce n'est pas bien grave. Lorsqu'on aime, on ne compte pas !
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Comment rebondir après la guerre des goules ? Pas facile car ce cycle était addictif et maintenant, on a l'impression que plus rien n'est comme avant. Il reste les cicatrices, les séquelles, et les auteurs continuent de nous en parler dans leurs histoires.

Pourtant, je ne vais pas me plaindre, ni demander l'arrêt de la série car si cet album est en deçà de certains, je l'ai trouvé intéressant dans son pitch.

Laëdyss, une jeune elfe qui a retrouvé tout son village massacré par une entité va se lancer sur ses traces et tomber sur le druide de service, sorte de vieil écolo portant un masque et qui ne veut pas d'apprentie. C'est Bëloenn, le maître des Écorces.

Oui, la relation maître-apprenti, c'est du connu, surtout si le maître ne veut pas de l'apprentie et vice-versa et qu'à la fin, ils s'apprécient.

Une fois de plus, on est face à un personnage qui a souffert jeune, qui traîne ses traumatismes et on aura une quête entre l'elfe gardien des racines, son pote Nain (Kadra) et la jeune Laëdyss.

De l'ultra classique, on vous dit. Malgré tout, la manière dont c'est raconté vaut bien un album et j'ai trouvé le maître des Écorces touchant à certains moments. J'ai fortement apprécié son ami le Nain.

Le premier bémol sera pour la lenteur du démarrage. On tourne un peu en rond avant de se mettre en route et là encore, on prendra du temps. Cela nous permettra de mieux connaître nos deux lascars, mais bon, niveau action, c'est du diesel.

Le second bémol, plus pire, lui, sera pour les dessins qui ne m'ont pas transcendés et pour le manque de détails dans certains visages, certaines cases. J'ai été habituée à mieux, je dois dire.

Pour le reste, j'ai apprécié les évolutions des personnages entre une qui doit accepter ce qu'elle est (N'oublie pas qui tu es – classique) et un vieux ronchon qui doit accepter la rédemption. Bref, faut mûrir pour tous les deux.

Alors, malgré un départ un peu lent, malgré une quête éculée, malgré des dessins un peu moins chouettes que d'habitude et manquant de détails, j'ai apprécié cet album qui parle de nature, de respect de cette dernière, de transmission d'héritage, de conflits générationnels et de personnages qui doivent évoluer, même si ça fait mal, pour y arriver.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après la guerre des goules les forêts des elfes sylvains auraient pu retrouver leur calme mais il n'en est rien. Une sombre corruption semble perturber les créatures des bois. C'est ainsi que la jeune Laëdyss va retrouver son village complétement anéanti. Elle va trouver refuge chez Beloënn, maitre des racines irascible qui vit en ermite et semble détester son peuple.

On pourrai dire que le scénario n'est pas très original mais il fonctionne très bien et l'on passe un agréable moment de lecture. Ceci grace à trois personnages qui ont une vraie présence. Tout d'abord Laëdyss, un peu tête de mule mais avec un coeur généreux. On l'a voit s'affirmer et s'ouvrir tout au long du tome. Beloënn, qui porte en lui une blessure qui l'a rendu si amer. Lui aussi on apprend petit à petit à le connaitre et l'on voit son évolution (un peu attendue il est vrai) au contact de ses compagnons. Et puis il y a Kadra, un nain fort sympathique et franc. Surement un potentiel personnage de la série nain!
J'ai trouvé la résolution un poil facile mais elle contient ce qu'il faut de drame et d'optimiste pour en faire une belle fin. J'espère qu'on reverra nos héros dans de prochaines aventures.
Le dessin est agréable, colorisé de manière gai. C'est pêchu.

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Un album sympathique dans les bois des elfes sylvains et quelques autres joyeusetés, dont un nain.
Les dessins de Gianluca Maconi sont à la hauteur du reste de cette saga de qualité.
J'ai cependant trouvé le scénario de Nicolas Jarry en dessous des précédents. Peut-être parce que je trouve son travail avec "Nains" meilleur ? Peut-être parce que je trouve son travail avec "Orcs & Gobelins" encore meilleur ? Avec un peu de recul, il me semble que cet album va un peu trop vite. Ou alors est-ce la mise en page ? Je n'ai pas ressenti l'ambiance maléfique développée dans l'arc des goules. Les personnages sont intéressants mais le rythme de l'histoire ne m'a pas donné le temps de m'y attacher. On arrive vite à la solution, avec une fin sans réelle surprise. L'album n'a pas réussi à m'emporter.
Tout ne peut pas être au même niveau. Il n'en demeure pas moins que l'ensemble reste une très bonne saga de fantasy, dans un monde riche et toujours mieux développé.
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La série Elfes a des hauts et des bas.
Ce tome n'est pas mauvais, il commence même très bien avec du mystère, de la magie, la quête et l'univers sont intéressants... Mais la fin est assez décevante. Tout se termine très vite, avec une certaine facilité. Ca manque de retournements de situation, de suspense, d'ampleur pour ce tome comme pour la série. En fait 50 pages c'est un peu court, ça mériterait d'un peu plus de développement.
Les personnages sont intéressants. J'aime beaucoup le gardien des racines, sombres et drôles à la fois. Avec le nain, ils font un bon duo. Laëdyss est un peu moins attachante, plus lisse et plus naïve. Pas désagréable pour autant. Là aussi ça manque un peu de profondeur et d'approfondissement. On se demande l'intérêt des deux enfants.
Les dessins sont très agréables et efficaces avec une colorisation lumineuse. Ils manquent parfois de précisions.
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Quand c'est fini ça recommence ! le mal qui semblait avoir été éradiqué s'insinue subrepticement aux coeur du domaine des elfes verts. Pas d'originalité dans le scénario : Une jeune elfe douée qui part venger son village, un mystérieux et peu aimable maître des racines, l'initiation de la première par le second , malgré des rapports orageux, l'intervention d'un nain sagace et picoleur pour les rabibocher ,leur quête commune pour retrouver et exterminer la méchante ressuscitée , le sacrifice du maître pour laisser la place à l'élève. Rien que du classique mais ce n'est pas désagréable à lire .
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Le passage des goules a corrompu les créatures des forêts qui se mettent à attaquer les villages des elfes sylvains, ceux-ci étant de plus victimes de fièvres mortelles.
Laëdyss, une jeune elfe devenue orpheline après le massacre de son clan, erre dans la forêt. Elle a survécu car elle semble être une élue : elle a des rêves prémonitoires qui lui montrent qu'elle a une tâche précise à effectuer. Elle croise Beloënn, le Gardien des racines, un elfe irascible, alcoolique, vivant en ermite, ruminant son douloureux passé, mais qui est en liaison avec la Mère nature, parle aux arbres et aux animaux et les comprend. Leur rencontre va faire des étincelles car tous les deux ont leur petit caractère. Heureusement, au duo va s'adjoindre le seul ami et compagnon de beuveries de Beloënn, Kadra, un nain. Ensemble, ils vont essayer d'accomplir la quête de Laëdyss : sauver la reine Ora de la forêt de Duhann...

Que dire de ce vingt-deuxième tome de la série "Elfes" ? C'est sympathique. Ça ne casse pas trois pattes à un canard. C'est longuet avec très peu d'action. La relation maître bougon-jeune apprenti qui évolue au fil de l'histoire, ça a déjà été vu et revu des dizaines de fois.
En-dehors de tout cela, l'album est celui du passage de témoin entre Ora, l'ancienne héroïne des elfes sylvains et Laëdyss, la nouvelle. Il aura donc son importance dans le futur arc narratif du monde d'Arran.

Ah j'allais oublier ! Dans la cinquième vignette de la page 18, les phylactères sont inversés. Les paroles de Laëdyss sont attribuées à Beloënn et vice-versa. Ce n'est quand même pas sérieux et démontre un manque de relecture.
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Derrière ce tome 22 se cache une chouette petite histoire qui vaut ce qu'elle vaut. Alors d'accord, l'histoire en question est loin d'être originale mais elle fonctionne, et ce, grâce d'un côté au talent du scénariste, et d'un autre à la puissance évocatrice de ses 3 personnages.
Le récit tient essentiellement sur la caractérisation des personnages que sont Laëdyss et Beloënn et sur leur relation qui évolue au fil du récit et qui lui donne toute sa richesse et toute son ampleur.
Le mal contre lequel ils luttent ensemble passerait au second plan; il serait sans doute même relégué à une simple anecdote tant ce qui se joue entre les deux personnages, par le biais du troisième larron, un élément essentiel au triangle de l'évolution. Au début du récit, l'auteur insiste pour nous convaincre que les deux elfes ne se trouveront jamais, ne parviendront jamais à s'entendre tant ils sont étouffés par leur souffrances respectives. Et pourtant la magie opère, mais elle n'aurait pu le faire sans l'entremise du nain qui joue là le rôle de catalyseur. On devine alors les enjeux qui découlent de cette relation tri partite et de son importance au regard du récit dans son ensemble. Si la rencontre n'avait pu se faire, sans doute un nouveau mal aurait dû surgir en Terre d'Arran.
Mais l'essentiel se trouve surtout dans la "passation" de pouvoir entre le maître et son élève, thème central de cette histoire. Les anciens laissent la place aux plus jeunes afin que ceux ci aillent plus loin, trouvent leur propre voie. Laëdyss a vécu un drame, se retrouvant sans aucune attache, sans aucun but, que celui de se dresser face à une menace grandissante. Elle n'est qu'une enfant face au mal incarné, avec toutes ses peurs, ses incertitudes, et très clairement elle est complètement perdue dans un dessein qui la dépasse largement. D'apparence fragile, Nicolas Jarry fera naître sous nos yeux, un potentiel personnage fort pour la suite de la série.
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Les créatures de la forêt sont devenues folles et attaquent les elfes sylvains. Entre ces attaques et une fièvre mystérieuse, des villages entiers d'elfes sont décimés... La jeune Laëdyss, terrorisée, part en quête d'aide et va rencontrer Beloënn le gardien des racines puis son compagnon de beuverie: le nain philosophe Kadra. Un scénario qui revient sur les conséquences de la guerre des goules et les ravages multiples et inattendus de l'incommensurable colère de Lah'Saa qui continue de résonner dans les terres d'Arann. Un monde sauvage et mystérieux avec sa violence intrinsèque et ses cruautés. La naissance d'une nouvelle héroïne pour cette série, j'ai adoré.
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