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J'ai lu les deux premiers tomes de la saga rois du monde il y a un an, j'ai eu quelques hésitations quant aux personnages lorsque j'ai repris la lecture de ce 3e tome (la tomaison est mal indiquée ici). J'avais en en souvenir une lecture très dynamique, pleine de batailles et de faits héroïques. Cette partie est beaucoup plus calme puisque Bellovese va se livrer à une certaine introspection. Cela permet de nous raconter des histoires passées et on comprend mieux certains fils de l'intrigue... Un tome un peu trop lent parfois à mon goût, mais une lecture quand même bien plaisante. Je vais enchainer rapidement avec la suite pour que tout reste frais.
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Et nous revoilà en train de suivre le destin de Bellovèse. Ce tome fait directement suite au précédent, on reprend le cours de la vie de notre héros et futur roi là où nous l'avions laissé. Oh Bellovèse, où ton sens de l'honneur, tes valeurs et le tissage des dieux t'ont t'ils mené ? Comment vas-tu te sortir du fâcheux foutoir dans lequel tu t'es fourré ?
Ce troisième tome fait la part belle aux femmes celtes, à leurs pouvoirs, leur mode de vie et aux codes qui régissent leurs pensées et leurs actions, bien différents de ceux des guerriers et des rois. le personnage de Prittuse est particulièrement marquant et fascinant, l'auteur arrive à distiller le malaise dès qu'elle apparait. Elle irradie à la fois de pouvoir, de malice et de duplicité. On retrouve aussi la mère de Bellovèse et l'on croise pour la première fois la route de sa demi soeur (j'ai particulièrement aimé ce personnage).
Ce tome permet aussi de combler les vides se trouvant entre les deux premiers tomes, que s'est il passé pendant ces neuf ans ? Les conditions de certaines rencontres (celles avec ses trois ambactes sont toutes plus savoureuses les unes que les autres), les mariages, les amitiés et les malheurs qui ont conduit aux événements d'Autricon nous sont révélés.
Ce qui fait au final un livre au rythme un peu bancal, où l'on a un peu l'impression de se trainer pendant une bonne partie. Certes ces éclairages sont important et les flash back bien gérés, mais le rythme s'en ressent.
Il n'en demeure pas moins que je me suis quand même régalé et que j'adore toujours autant le verbe et la plume de Jean-Philippe Jaworski.
Aucun doute pour moi, la suite est au programme.
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Un tome 3 lu dans la foulée des deux précédents, pas de coupure, tout reste bien frais en mémoire, ce que je préfère.
Jaworski est définitivement surprenant, car si le tome 2 était remarquable par son action et son dynamisme, la suite est assez inattendue tant elle est introspective et mélancolique.
Rappelons nous que nous avions laissé Bellovèse seul face à l'armée qu'il était venu défier en cherchant une fin honorable, désespéré qu'il était de la mort de Sumarios son mentor.
Seulement voilà, après "même pas mort", le voilà "toujours pas mort", fait prisonnier et attendant le jugement qui décidera de son sort, il va avoir beaucoup de temps pour se retourner sur son passé...
Si vous aimez l'action alors ce tome risque de vous décevoir. Si par contre vous aimez les histoires qui prennent leur temps et vous offrent de la profondeur alors vous serez servi comme rarement.
Car Bellovèse, des souvenirs il en a à la pelle, vous saurez tout sur ses proches, son frère, ses ambactes, son mariage et bien d'autres choses encore.
Il n'est pas dans mes intentions d'en dire trop, ce récit est plus lent que le précédent c'est un fait, mais il nous offre le socle d'une sacrée intrigue, qui me rend impatient de lire la suite, car oui, ce n'est pas fini ;)
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En choisissant le parti de son oncle Ambigat, Bellovèse s'est mis à dos le clan qui essaie de prendre le pouvoir. Bien malgré lui, il est tombé dans les griffes de l'ennemi. Et le voilà contraint de suivre une escorte qui le conduit dans le royaume de Prittuse, ancienne épouse d'Ambigat et redoutable magicienne auprès de qui il doit être jugé. Parviendra-t-il à s'extraire vivant des griffes de la sorcière ?

« Chasse royale – deuxième branche » constitue la deuxième partie du tome 2 de « Rois du monde » écrit par Jean-Philippe Jaworski.
Si l'on retrouve dans cet opus la plume travaillée, ciselée à l'extrême, qui rend le souffle d'une époque, de ses moeurs, métiers et paysages, l'intrigue a tendance à se diluer dans des longueurs parfois par trop inutiles. le lecteur se demande in fine si cette deuxième partie avait bien toute sa place dans l'ensemble.

Car celle-ci va se centrer uniquement sur la captivité de Bellovèse, mettant entre parenthèses bien d'autres protagonistes, tels son frère dont la première partie nous avait annoncé un funeste sort ou encore Ambigat, le Haut-Roi. Nous voici donc dans les marges du royaume de la Celtique, dans un lieu hors du temps et du monde, soumis à des lois surnaturelles, dans lequel les femmes règnent. Un lieu en lisière du royaume qui reste pourtant central. Car Prittuse reine et magicienne sait se faire plurielle et tirer les fils présidant aux destinées du royaume.

Cette partie qui fait la part belle à la fantasy, plus lente, plus intime, se centre sur Bellovèse et éclaire des zones d'ombre de son passé. L'intrigue se dédouble, entre flashbacks qui éclairent la personnalité de certains protagonistes gravitant autour de Bellovèse, et présent d'une captivité – aussi physique que mentale.

Mais quelques surprises jalonnent ce chemin, propres à aiguillonner l'intérêt du lecteur. Et quand vient la fin de cette deuxième partie (du deuxième tome, donc), on garde intacte l'envie de découvrir la suite, car l'auteur lui-même est magicien et sait nous capturer dans les rets d'un style qu'il manie à merveille…
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Toujours un plaisir immense !



Installée devant ma page blanche, je suis en train de me demander ce que je vais bien pouvoir vous dire. J'avoue que j'ai juste envie de vous dire : lisez. Y a pas à tortiller du cul.

Déjà, c'est juste merveilleusement bien écrit ! Pas étonnant que Jaworski soit l'un des meilleurs auteurs de l'Imaginaire. Ça met un gros coup de fouet ! Et cela change (agréablement) de mes lectures plus légères.



Alors que la première partie de la branche était aussi « virile » dirons-nous, cette seconde partie change du tout au tout, car nous plongeons dans le monde féminin auprès de la haute reine Prittuse et de sa magie. Et là, mes chonchons, c'est juste délicieux ! J'aimerai vous faire toute une métaphore sur le filage et le tissage, mais je manque de talent pour cela ! Ce que l'auteur réussit à faire, car tout ce tome n'est qu'un ensemble de fils qui donne une très belle trame à l'ensemble. On plonge aussi dans le merveilleux où la magie se glisse entre les lignes.



Il faut lire ! Je sèche à en dire plus. J'en perds mes mots ! Moi, tout ce que je peux dire, c'est que j'ai encore pris un énorme plaisir à suivre la suite des aventures de Bellovèse qui semble abonné aux situations les plus improbables et surprenantes, situations dont il se sort toujours aussi de manières surprenantes… ou pas.



Donc, je le répète LISEZ !
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Après le flamboyant de Meute à Mort, ce second livre de Chasse Royale nous entraîne aux confins du pays Éduen, où Bellovèse se retrouve confronté à ses ennemis, tout autant qu'aux démons de son passé. On y découvre un héros plus mature, plus tourmenté encore, dont le charisme bestial est pondéré par une introspection permanente. L'intrigue, faite de jeux de pouvoir entre les rois, reines, princes, héros et druides de la Celtique, est enrichie d'épisodes qui rapportent les rencontres de Bellovèse avec chacun de ses ambactes (Labrios, Drucco, Mapillos), ainsi que son mariage avec Senniola.
Le rythme dans cet ouvrage est nettement moins haletant que dans le précédent; cela est dû en partie à la condition du héros. On a néanmoins son content, et la manière avec laquelle Jaworski tisse la trame de son récit est remarquable. La richesse lexicale est également un vrai plaisir tout au long de l'histoire, malgré quelques petites exagérations, mais l'immersion dans l'univers celtique est totale. Une proximité se crée, par la puissance évocatrice des mots utilisés ici par l'écrivain. J'ai ajouté pour exemple deux citations, afin que vous puissiez vous faire une idée.
Une fois de plus, Jaworski réalise un fait d'arme dans la sphère de la Fantasy française. Très prometteur pour la suite.
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Dans ce 3e tome, on retrouve la plume de Jean-Philippe Jaworski, toujours aussi élégante, riche et puissante. Un tome que j'ai envie de découper en deux parties : à la captivité de notre héros Bellovèse, suit une longue fin davantage teintée d'action. Si j'ai eu plus de mal que les deux autres fois à rentrer dans l'histoire, je tourne la dernière page avec des rêves celtes plein la tête. Jaworski confirme à mes yeux ses talents d'invocation et d'écriture.

Après un tome très intense et guerrier, le début de ce 3e livre a de quoi surprendre. Pour une fois, Bellovèse est passif. Enchainé, prisonnier, il se résigne à suivre ses vainqueurs vers un sort et une destination dont il ignore tout. C'est alors vers ses souvenirs que le narrateur nous invite. Comme dans les précédents opus, les histoires courtes et la trame principale s'entremêlent – à la façon des motifs celtes ? – ; ici il s'agit surtout de flash-backs qui nous permettent de mieux faire connaissance avec des personnages que l'on avait déjà croisé : ses ambactes Drucco, Mappillos, Labios, sa femme Semiola mais aussi celle de son frère. Si ces retrouvailles sont plaisantes et permettent de mieux comprendre certains aspects des précédents tomes, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. La faute à la lenteur du récit ? Est ce à cause du temps passé depuis ma dernière lecture du monde biturige ? Je ne sais pas, mais il m'a fallu plus de pages qu'à l'accoutumée pour vibrer au rythmes des destins celtes.

Dans la deuxième partie arrive la cité d'Aballo et les charmes enchanteurs de (des ?) redoutable(s) Pittruse. J'ai davantage accroché ici. On retrouve ce que j'avais adoré dans les premiers livres : l'alternance entre des descriptions d'une beauté magique (Jaworski qui parle de la forêt, c'est époustouflant), des scènes d'actions intenses et des dialogues aux répliques bourrues. Je note deux retournements de situation, assez surprenants mais bien amenés.

La fin, abrupte comme la dernière fois, promet un nouveau (et normalement dernier) tome intéressant de cet « épisode deux » de la saga des Rois du monde. J'ignore le nombre de tome de l'épisode trois, mais il me faudra encore plusieurs tomes avant de me lasser de cet univers celte recrée avec beaucoup de force et de justesse.
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Tout a déjà était dit et très bien dit sur le fond et la forme de ces livres ainsi que sur leur auteur: Jaworski est un maître es-fantasy et il est aussi un très bon écrivain.
Je suis assez mitigé et même freiné dans mon élan par le "troisième tome" provisoire de cette trilogie qui semble partie pour s'étirer indéfiniment.
"Même pas mort" m'avais beaucoup plu. le style, la construction (même si le procédé narratif est classique), les lieux et l'époque qui mélangent roman historique et fantasy ... tout est bien amené et exploité avec maestria par l'auteur.
Hélas, "De Meute à mort" a commencé à m'ennuyer un peu. L'utilisation du lexique très spécialisé de la vénerie pour décrire cette chasse "fantastique" m'a gêné et m'a sorti de la poursuite ce qui est dommage. Au bout des trop nombreuses pages, j'ai trouvé cela lourd, anachronique et assez pédant.
Jaworski aime les mots et cela nourrit ses romans mais parfois cela me semble exagéré, comme l'abus d'un condiment gâchant un plat qui serait par ailleurs excellent. Mais comme j'avais beaucoup aimé les méandres de la narration: passage aux différents passés et au présent, aux rêves, aux visions qui se mélangent, se rejoignent ou se répondent, j'ai tenté la suite.
Dans ce troisième tome l'histoire semble s'étirer en longueur, les procédés de narration et même certaines situations deviennent répétitifs, les "révélations" trop facilement éventées (depuis les tomes précédents pour certaines) n'amènent aucune surprise ou rupture dans le récit. Il me semble qu' à côté de la symphonie épique de "De meute à mort", on a une longue pièce répétitive tournant par moment en boucle. Il ne reste plus alors que la flamboyance du style ce qui est déjà pas mal me direz vous.
L'autre point positif est que ces livres donnent envie d'en savoir plus sur l'histoire et le contexte qui leur sert de trame. On identifie facilement les tribus et leur implantation. On peut situer et suivre le déroulement de l'action grâce au nom des villes et rivières identifiables: l'Yonne, Chartres, Sens, Auxerre, etc. Au passage, bravo pour Aballo/Avallon si bien choisi par rapport au récit.
Mais cette "trilogie" en expansion m'intimide. le narrateur a une centaine d'année (cf. "même pas mort") et nous en sommes à 3 tomes qui racontent les 25 premières. Il n'est pas encore l'explorateur franchissant les alpes, le roi fondateur de ville (Mediolanum/Milan d'après la bio du Bellovèse légendaire). Par extrapolation linéaire, on voit qu'on est en route pour a minima une douzaine de tomes, sachant que la série tiré du roman devrait encore favoriser l'expansion et le délayage (cf. le trône de fer).
Je pense encore lire le quatrième tome pour décider de la suite: stop ou encore.
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Nous retrouvons Bellovèse , fils de roi déchu dans sa quête de vengeance et de pouvoir qui emprunte d'étranges voies , dans la société complexe et brutale de la Gaule ancienne. Ce qui frappe dans ce livre c'est ,encore une fois , la maîtrise et la magie du style de l'auteur .Magie des mots antiques qui scandent un récit lourd de sang et de boue .Magie évocatoire des rites ancestraux d'affiliation à de sombres puissances . Magie des paysages d'une terre archaïque encore sauvage. Magie qui emporte le lecteur dans les sombres profondeurs de notre mémoire .
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C'est le 3ème tome des Rois du monde.
L'action reprend directement là où s'était arrêté le tome précédent et narre la captivité de Bellovèse qui suit sa reddition après son coup d'éclat. Ce n'est qu'une des trames de l'intrigue car de nombreux flash-back parsèment le récit, expliquant par petites touches le laps de temps passé sous silence entre le tome 1 et tome 2.
On fait connaissance avec de nouveaux personnages seulement cités précédemment et l'histoire comporte aussi son lot de révélations entre rêve et réalité, remontant parfois jusqu'au premier tome.
Une histoire superbement construite, à la frontière du fantastique
Hormis le style riche et habituel de l'auteur, j'ai adoré ici le personnage de Bellovèse. Il prend encore davantage d'épaisseur dans ce volet et se montre si humain, si déraisonnable et pourtant si loyal à sa façon qu'il n'en est que plus attachant. J'ai hâte de poursuivre la lecture de ses aventures.
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