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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'histoire se situe à Ceylan en 1935.

Louisa est une jeune femme, mariée depuis 12 ans avec Elliot. Ils n'ont pas d'enfants. Louisa a fait une fausse couche et une petite fille est décédée à la naissance.
Elliot se tue dans un accident de voiture le jour de leur anniversaire de mariage.

Elliot se rendait très souvent à Cinnamon Hills, exploitation de cannelle dont, disait-il, il détenait des parts de capital. Après son décès, Louisa se rend à la plantation pour rencontrer Léo, le propriétaire des lieux. Elle découvre que son mari non seulement n'avait aucune part dans le capital, mais qu'il y rencontrait une jeune femme avec laquelle il avait un liaison depuis huit ans. Un petit garçon, Conor, était né de cette liaison.
Outre sa trahison elle découvre que son mari lui a menti sur d'autres sujets.

Pour ne pas sombrer, elle décide d'aménager en boutiques de luxe le vieux bâtiment qu'elle et son mari avait acquis peu de temps avant l'accident.
Elle va se reconstruire grâce notamment à l'affection de son père et l'amitié de Léo.

La lecture de cet ouvrage nous permets de découvrir un peu la ville de Galle, ses remparts, sa côte.. et d'avoir quelques notions sur l'exploitation de la cannelle.
Une petite dose de suspens traverse l'histoire.
En conclusion un petit roman dont la lecture est assez agréable.

Merci à Babélio et aux éditions Milady de m'avoir adressé cet ouvrage.




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Contrairement à ce que le résumé laissait entendre, La fille du marchand de saphirs n'est pas une romance. Certes, il en a un peu là-dedans au bout d'un (long) moment, mais cet aspect ne représente finalement qu'une fraction très réduite du roman. Quant à coller une étiquette précise dessus...

Si le résumé ne nous spoilait pas allègrement un évènement-clé, on se demanderait bien où l'autrice veut en venir avant la page 80. Ceylan, 1935, où l'on suit la vie banale d'un couple aisé. Pendant que Monsieur se noie dans le travail, Madame est engloutie par la mélancolie. Et finalement, même après « le » plot-twist, la recette ne change pas des masses, si ce n'est que Louisa a désormais encore plus de choses à ressasser. Évidemment, d'un bout à l'autre du roman, Louisa chemine. Il est question de deuil, de déni, d'incompréhension, d'acceptation, de reconstruction, de pardon. La fille du marchand de saphirs, c'est ça. Une histoire de femme qui prend lentement sa vie en main, chapitre après chapitre.

Le mot à retenir ici, c'est « lentement ». le truc a un aspect très tranche-de-vie et il se passe rarement grand-chose. Certes, il y a bien en toile de fond cette histoire de grand magasin, de harcèlement ou plus tard la romance, mais rien de tout ça n'est très creusé. Et que dire des quelques vrais rebondissements de l'histoire, que l'on voit venir à des kilomètres à la ronde ! Bref, le récit est linéaire, plat, et si la plume de Dinah Jefferies fait que l'on ne s'ennuie heureusement pas trop, on est tout de même en face de presque 500 pages de remplissage. Ça parle de lait caillé et de robes en mousseline, de petits oiseaux... le décor a du charme, certes, mais le décor prend trop régulièrement le pas sur une histoire qui n'avance pas. Comme si la moiteur de la mousson s'était abattue sur le texte.

Pour ne rien arranger, ça rabâche quand même beaucoup. Certes, c'est un peu le principe de l'intrigue, mais ça n'en reste pas moins lourd à la longue, même après que Louisa se soit quelque peu secouée. D'autant que le plus gros problème du livre, c'est le manque d'impact des sentiments décrits. Louisa affronte des peines immenses, mais on ne sent aucune différence entre la petite mélancolie et le plus profond désespoir. Tout ça nous est décrit, mais c'est comme si l'on voyait la scène à travers une vitre, de façon totalement détachée. Il en va de même pour les moments de légèreté, de trouble, de peur... tout ça est très « froid », « lisse ». Pour un récit qui se veut intimiste, c'est ce qui s'appelle se prendre les pieds dans le tapis...

Bref, ni romance, ni saga romanesque, La fille du marchand de saphirs demeure un destin de femme qui se lit, mais ne laissera pas un souvenir impérissable. Dommage.
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J'ai été un peu déçue de ce roman, j'avais lu « la mariée de Ceylan » et j'avais été captivée par l'histoire mais ici l'auteure nous livre une histoire en demi teinte, j'ai l'impression de déjà connaître le fil de l'histoire avant même de la lire, peu voir pas de rebondissements extraordinaires, pas de chute finale et pourtant j'y ai presque cru, on devine le dénouement, bref pas d'effet wahou. Par contre, mention spéciale pour les descriptions que l'auteure nous fait du cadre, entre les odeurs et les décors de carte postale on se régale. Amateurs de romance sur fond de trahison et d'énigmes ce roman est fait pour vous. Pour ma part je conclurais en disant que ce roman était plaisant mais sans plus.
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Cette histoire se passe en 1935 à Ceylan (l'actuel Sri Lanka), à l'époque où l'île était colonisée par les Britanniques. Louisa Reeve, dont le père est marchand de pierres précieuses, essaye depuis des années d'avoir un enfant avec son mari, Elliot. Un terrible accident survient un jour, à la suite duquel elle découvre que son mari lui mentait et lui cachait des choses. Il ne s'agit pas de petits mensonges, cette découverte est un terrible choc pour Louisa.

J'ai bien aimé suivre l'intrigue, j'avais envie de découvrir ce qu'Elliot cachait et comment Louisa allait surmonter cette épreuve de la vie. Mon avis est cependant mitigé, il y a plusieurs défauts qui m'ont dérangée. L'écriture est si simple que tous les personnages semblent s'exprimer de la même façon : on pourrait prendre les dialogues, mélanger toutes les phrases et les réattribuer à différents personnages sans problème. Il y a un côté très prévisible et un peu fleur bleue, on sent venir à des kilomètres la romance entre Leo et Louisa (même le résumé dévoile cela). L'héroïne est parfois très naïve (ce n'est tout de même pas difficile de deviner pourquoi Elliot s'absente autant et se comporte de manière si paradoxale). Il y a également des situations qui manquent de crédibilité . Ce fut une lecture dépaysante mais qui m'a donné l'impression d'un téléfilm.

"La fille du marchand de saphirs" n'est donc pas de la grande littérature mais pourrait tout à fait vous convenir si vous cherchez une lecture d'été facile à lire et sans prise de tête.
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Second roman faisant partie de la sélection du Grand Prix Historique Hauteville et seconde découverte. Je n'avais encore jamais lu de roman de Dinah Jefferies et j'étais vraiment curieuse de découvrir La fille du marchand de saphirs.

Nous y faisons la connaissance de Louisa Reeves, le personnage principal. Une épouse comme il se doit, qui soutient son mari dans ses projets et dans sa vie. Les épreuves ne l'ont pas épargnées et après plusieurs fausses couches, elle a bien du mal à donner un sens à sa vie. D'autant que son mari, Elliot passe beaucoup de temps loin d'elle. Jusqu'au jour où il est victime d'un accident et meurt. Très vite, Louisa va découvrir que son mari avait bien des secrets et remet en doute son mariage mais aussi ses décisions et c'est finalement vers Leo, le propriétaire d'une plantation de cannelle qu'elle va se tourner...

Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'étais assez déroutée. En réalité, je ne pensais pas que le premier tiers de l'histoire se déroulerait avant la mort d'Elliot. Il est vrai que, même si ce début nous permet de nous rendre compte de la vie de Louisa, il m'a plutôt révolté. La voir se faire marcher sur les pieds comme ça et surtout, sentir vivement le coup venir, ça m'a fait grincer des dents. Je l'avoue, ce premier tiers m'a paru assez lent, parce que, pour tout vous dire, j'attendais impatiemment la suite de l'histoire.

En revanche, il permet de se rendre compte de l'évolution de Louisa au fil du temps. Car si au début du roman elle est hésitante, peu indépendante et s'est toujours fiée à son mari, désormais, elle prend les décisions pour elle, s'affranchie de la belle-mère et grandi vraiment. Elle s'endurcit et gagne en courage et volonté. Les épreuves qu'elle a enduré l'ont forgé et l'on rendue plus forte qu'elle ne le pensait.

Bien sur, elle ne sera pas seule pour avancer et c'est aux côté de Leo, le propriétaire de la plantation de cannelle, qu'elle va trouver de l'aide. Mais ça ne sera pas sans difficultés. Puisque sa confiance en les hommes a été ébranlé depuis qu'elle a découvert les secrets d'Elliot et la jeune femme n'est pas encore prête à donner de nouveau sa confiance ou son coeur.

La fille du marchand de saphirs nous relate une histoire authentique dans laquelle une jeune femme va devoir redoubler d'efforts pour mener la vie qu'elle souhaite. Mais aussi apprendre à de nouveau faire confiance et aller au delà des aprioris. le tout dans un décor vraiment appréciable entre la plantation de cannelle et les rues de Ceylan au début du XXème siècle. Un dépaysement réussi pour une histoire de seconde chance.
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
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Peut-on encore aimer après un mariage fondé sur le mensonge ?
Ceylan, 1935. Louisa Reeve, fille d'un riche négociant britannique en pierres précieuses, est l'heureuse épouse d'Elliot, un séduisant et intrépide homme d'affaires. Tout bascule lorsque Louisa fait face à de nombreuses fausses couches et qu'Elliot passe le plus clair de son temps à Cinnamon Hills, une plantation de cannelle. Après sa mort brutale, la jeune femme se retrouve seule pour percer le mystère de ses nombreuses absences. Retournant à la plantation, elle rencontre Leo, le propriétaire des lieux, pour qui elle éprouve une étrange attirance. Lorsque la trahison d'Elliot éclate au grand jour, Louisa n'a que Leo vers qui se tourner même si celui-ci n'est pas celui qu'il semble être.
Un jolie romance.
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C'est une lecture sans prise de tête une romance historique dans les années 1935 du côté de Ceylan à présent nommé le Sri Lanka .

On est vraiment sur une romance et pas du tout sur l'histoire avec un grand H.
(Même si on en apprend plus sur la plantation de cannelle et sur les oiseaux exotiques 🤗 ça sent bon l'automne vous ne trouvez pas ?)

Je ne vous mets pas de résumé car celui ci en dit beaucoup trop et ça serait gâcher l'histoire !

Dans cette histoire il y a Louisa et son père négociant en pierre précieuse . Puis Elliot, son mari est fils d'Irène .
Éperdument amoureuse elle ne se pose que peu de questions lorsqu'il part toute la journée à Cinnamon hills .
Désirant devenir parents et après plusieurs fausses couches et la perte de leur fille, Julia , ils décident de ne pas perdre espoir. Mais un drame va faire basculer Louisa dans la solitude et l'incompréhension . Elle va sombrer et sa vie va basculer .
( Mensonges , trahison )

J'ai aimé l'histoire même si celle ci est très prévisible , on sait dès le début ce qu'il va se passer .
La lecture s'est faite en dent de scie, il n'y a donc pas de suspens sur la tournure de l'histoire .
Les personnages ne sont pas si attachants, j'ai eu du mal aussi à me projeter dans la nouvelle histoire d'amour de Louisa .
Pour moi c'est trop frais trop récent pour tourner la page ainsi .
Louisa est une femme forte, courageuse et généreuse . J'ai aimé suivre son parcours durant ces quelques mois .
Les protagonistes n'évoluent pas car l'histoire se passe sur une courte durée .

Je conseille cette lecture doudou avec un bon plaid et un petit thé si vous ne voulez pas vous prendre la tête et vous évader
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Pour les amoureux de romances historiques, ce roman est fait pour vous ! Si l'intrigue n'est pas originale, il est agréable de se perdre à Ceylan dans les années 30 et de suivre les péripéties de Louisa. Un roman qui dépayse et qui fait du bien !

Dans les années 30 à Ceylan, Louisa Reeve est mariée à Eliott, un homme d'affaires très occupé. Il passe son temps à gérer différentes affaires qui l'amène à Colombo, mais aussi à Cinnamon Hill, une plantation de cannelle assez envoûtante. Louisa mène une vie agréable, si ce n'est son incapacité à avoir un enfant. le jour où Eliott meurt dans un étrange accident de voiture, la vie de Louisa est chamboulée par cette perte. Elle décide pourtant de prendre sa vie en main et se s'investir dans différents projets : elle travaille sur la création d'un grand magasin de revendeurs de bijoux, pierres précieuses et oeuvres d'art et reprend les différents projets d'Eliott. Mais rapidement, les secrets de son défunt époux resurgissent et entachent cette nouvelle vie fragile qu'elle essayait de construire. Elle cherche notamment à comprendre ses fréquents voyages dans la plantation de cannelle, où elle rencontre Léo, propriétaire des lieux, qui ne la laisse pas indifférente. Mais quand elle commence à découvrir les mystères entourant la vie de son époux, sa reconstruction s'avèrera bien plus ardue que jamais…

Cette histoire, c'est tout d'abord une histoire d'amour et de trahison, se secrets et de mystères qui finissent par s'étaler au grand jour. Ce qui fait, vous en conviendrez, une excellente base pour une romance historique ! Si le scénario n'est pas très original, si de nombreuses intrigues se devinent assez aisément, on s'attache aux personnages, à Louisa bien sûr, cette femme à la fois forte et fragile, atteinte dans son incapacité à avoir un enfant, blessée par un mari qu'elle aimait et pensait connaître, mais prête à reconstruire sa vie, à se relever, à prendre à bras le corps des projets ambitieux. Mais aussi à Margo, sa belle-soeur, qui la soutient coûte que coûte malgré ses propres désillusions amoureuses et la perte de son frère, à Léo, bien sûr, loup solitaire au grand coeur, et à Jonathan, le père aimant de Louisa. On adore détester certains autres personnages, telle la belle-mère de Louisa, Irène, qui idolâtre son fils et blâme Louisa à chaque instant.

Mais plus que les personnages principaux, ce sont les personnages secondaires et l'environnement du roman qui lui donne cet aspect chaleureux, qui donne envie de se replonger dans sa lecture. L'auteur parvient à nous faire sentir l'âme du Ceylan de 1935, grâce à des personnages comme les serviteurs de Louisa ou ceux de Léo, le fils de la cousine de Léo, les artisans locaux rencontrés par Louisa, entre autres. L'auteur parvient à nous faire voyager dans un autre lieu et une autre époque avec une grande facilité : on sent les odeurs des épices et des fleurs, on ressent la chaleur et l'humidité sur sa peau, on se promène dans les paysages exotiques de cette partie du monde. Les balades de Louisa sont longuement décrites et au lieu de donner une sensation de lourdeur et d'ennui, on se retrouve plongé dans un autre pays, dans une autre ambiance et atmosphère, et c'est peut-être cela, plus que l'histoire elle-même assez peu originale, qui m'a plu dans ce roman.

Je ne vais pas vous mentir, on sait ce qui va arriver avant même que cela ne se produise. L'auteur ne révolutionne certes pas le genre, mais elle nous donne exactement ce qu'elle nous a promis : un moment plaisant de détente pour tous ceux qui apprécient les romances historiques – et j'avoue que de temps en temps, cela ne me déplaît pas – et un dépaysement remarquable.

Pour résumer, un bon moment de lecture, un roman plaisant qui nous emmène dans des paysages envoûtant à la suite d'une femme forte qui va devoir percer les mystère de la vie de son époux. Une bonne romance historique, un peu convenue, mais agréable à lire.
Lien : https://breveslitteraires.co..
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