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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour sauver Mozart il va falloir agir vite et tout en finesse, pour une issue simplement géniale !
Je n'étais pourtant pas rentrée de suite dans le récit, et je n'y connais pas grand chose non plus en musique classique. Peu importe si comme l'auteur de ce journal vous n'êtes pas critique musical, vous savourerez l'initiative.
Une belle découverte, au coin de l'hiver.
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Contrairement à beaucoup d'entre vous, je reste un peu sur ma faim ...la fin du livre m'a évidement ravie mais l'ensemble du récit ne m'a pas enthousiasmé.
Que dire de plus, le manque de lien dans l'histoire que j'ai du trouvé trop saccadé du fait de la présentation sous forme de journal, la langueur du récit
J'ai attendu longtemps la chute de l'intrigue
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Avec ce roman qui a remporté quelques prix à sa sortie, l'Israëlien Raphaël Jerusalmy s'est fait un peu connaitre. Un roman assez court mais aussi fort...

Otto J. Steiner est Autrichien, juif, et malade. Atteint de la tuberculose, et sans grand espoir de s'en sortir, il rêve cependant d'assister une derniére fois à un grand concert qui a lieu chaque année. En tant qu'érudit de la musique, il va même devoir en assurer une partie de la programmation. Mais, prenant conscience de la liste déjà établi et des versions, à la couleur nazis, proposé, il aura un objectif : Sauver Mozart !

On va donc suivre le journal de cet homme malade et vieillissant, dans son hôpital, qui va trouver une raison de survivre et ne veut pas partit avant de l'avoir lui même décidé. Illustrant une résistance plus en retrait des grands actes militaires héroïque, c'est un monsieur tout le monde qui va ici effectuer son petit chemin, jusqu'à une rencontre qu'il n'espérait pas. Ecrit de maniére simple, direct, et sans oublier de glisser un peu d'humour, ce roman est fort plaisant et se lit presque d'une traite. On pourra rajouter que Steiner a une autre raison d'agir : son fils qu'il a perdu de vue et à qui il adressera quelques lettres. Un bon petit roman que je vous conseille de parcourir à l'occasion donc !
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Journal intime d'Otto d'un sanatorium en Autriche du temps des nazis. En tant que critique musical, il se donne pour mission de sauver la musique de Mozart que ces hommes massacrent en la jouant et l'écoutant. C'est grâce à son fils qu'il pourra s'absenter pour tenter de mener à bien son dernier désir de la vie. Et cela le changera de sa préoccupation de la bouffe infâme. Une histoire bien construite, parfois drôle, et écrite intelligemment. Un petit livre(dans le format) pour une grande ambition.
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Texte court, où l'on se demande ce qu'il peut se passer (journal intime d'un malade, détails sur la vie en sanatorium pendant la guerre)... et où l'on se confronte finalement à L Histoire.. qui aurait pu être changée, plus pour sauver Mozart que l'humanité... ce n'est pas très différent finalement...
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Otto Steiner, tuberculeux, parqué dans un sanatorium nous livre ses combats au travers d'un journal qu'il destine à son fils. Son combat contre la maladie mais surtout son combat contre les nazis. Au travers de ce livre, l'auteur nous montre les conditions extrêmement difficiles des malades en Autriche durant la guerre, les trahisons, les moyens de débrouille des uns et des autres mais il en profite surtout pour pointer du doigt ces musiciens et/ou chefs d'orcherstre qui ont collaboré avec les nazis pour pouvoir faire carrière. Magistral!
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Parfois quelques pages suffisent à un livre pour devenir un immense chef d'oeuvre. C'est le cas ici avec ce court texte tout aussi fort et inoubliable qu'Inconnu à cette adresse. Roman choc où rien n'est à enlever ni à ajouter, Sauver Mozart, est un joli conte cruel, une bulle de révolte en pleine barbarie. En 1939, Otto J. Steiner, fin mélomane, végète dans un sanatorium de Salzbourg. Témoin impuissant de la folie Hitlérienne, le destin lui offre pourtant un jour la possibilité de sortir de sa passivité. En sauvant Mozart pourra t-il sauver l'humanité ?
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Otto Steiner, patient dans un sanatorium de Salzburg, nous fait partager, dans son journal du 7 juillet 1939 au 2 août 1940, sa vie de malade, la dégradation des soins, due à la mobilisation de tout le régime nazi pour l'effort de guerre. « Ni juif, ni non juif », il nous décrit avec un humour grinçant et cruel et grâce à des phrases courtes et percutantes les restrictions imposées au peuple mais peut être surtout aux malades incurables, les étages qui se vident du jour au lendemain de leurs malades dont le régimej2RUSALMY se débarrasse : « Je n'aurai peut être pas besoin de me suicider. On parle beaucoup d'euthanasie ces derniers temps…. ». Étages destinés aux premiers soldats, revenant du front, que le régime cache.Il sait que sa fin approche : « On verra ce qui tiendra plus longtemps, mes poumons ou mon porte-monnaie ».
Mélomane averti, il dit de lui : « Je n'ai plus de graisse, ni de muscles. mais il me reste mes nerfs. Et la musique… ». Cette musique qu'il ne peut plus écouter…. Il nous décrit la brutalité de ce régime de « décadents », qui ne comprennent rien à la musique, qui bâclent sa musique, celle de Mozart : « Ils résonnent dans ma tête. Ils me battent les tympans ».
Alors quand il a l'occasion d'apporter son concours à l'organisation du « Festspiele », festival de musique de rayonnement du Reich à Salzburg, c'est avec bonheur qu'il s'en occupe malgré son état de santé qui empire, pour « Sauver Mozart » de ces décadents.
Je n'en dirai pas plus afin de ne pas dévoiler la chute, ce sourire final…
Un bonheur de lecteur de 150 pages
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Très court roman écrit sous forme d'un journal intime relatant la vie d'Otto J Steiner, critique musical, au sein d'un sanatorium.
L'histoire commence un vendredi - jour du cabillaud et des pommes de terre bouillies - et nous mène, de page en page, à la dictature d'Hitler, celle-ci imprégnant aussi le monde de la musique et le festival de Salzbourg.
Ce livre est, à la fois, touchant, profond, drôle, cynique, ironique et sonne si juste.

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Comment un critique musical autrichien d'origine juive prend sa revanche sur les allemands en montant (à leur barbe !) un génial quiproquo / attentat musical.
Le critique musical, d'un âge avancé et d'une grande humanité m'a beaucoup émue.
Ce livre est formidable !
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