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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Emménager dans une nouvelle, belle et grande maison en banlieue pour repartir sur de bonnes bases, c'est plutôt une bonne idée et Elisabeth et Stéphane misent beaucoup là-dessus.  Pardonner l'infidélité de Stéphane et oublier la détresse d'Elisabeth est leur objectif. Maëva, leur fille, elle est plutôt dubitative : vivre chez les bouseux, dans un collège de pèquenauds, ça ne la tente pas vraiment... Leur vie va alors suivre son cours, et autant dire qu'il est plutôt mouvementé! Elisabeth se reconstruit, reprenant de l'appétit, retrouvant le goût de la peinture et l'envie d'être amoureuse. Stéphane passe  tout son temps au boulot, et dans les transports, pensant avec nostalgie et tristesse à sa relation avec sa maîtresse. Quant à Maëva, elle martyrise un camarade de classe et tombe amoureuse de Ritchie.

Quelle descente aux enfers...! J'ai lu ce roman d'une traite, je n'ai pas pu le lâcher. Tant de solitude, d'incompréhension, entre cette femme qui se redécouvre, cet homme qui vit dans le passé et leur fille qui découvre les premiers émois amoureux. Le récit paraît aux premiers abords assez banal. C'est d'une vie de famille dont il est question. Divers sujets sont traités, tels que le harcèlement scolaire, les migrants, les relations adultères, l'anorexie... J'aurais aimé que ces sujets soient traités plus longuement et plus en profondeur, mais j'ai tout de même beaucoup aimé ma lecture et je suis restée scotchée par les dernières pages. 
L'écriture de l'auteure est simple, froide et directe ce qui permet au lecteur d'être confronté aux faits, sans détour. Au fur et à mesure que les personnages se révèlent, se dévoilent, on perçoit leurs espoirs mais aussi leur fêlures. La tension monte et on bascule, on sombre avec eux, pour au final voir apparaître des monstres.J'ai été glacée tout au long de ma lecture par cette "vie de famille" et je n'ai cessé de m'interroger sur ce que j'aurais fait moi, à leur place... 

Merci aux 68 premières fois pour cette découverte!
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Un couple bancal s'installe à la campagne en espérant s'y faire une nouvelle vie, malgré le désaccord de la fille adolescente qui supporte mal de quitter ses amis parisiens. Oubliée l'aventure extraconjugale de Stéphane, place à la vie au grand air, à l'atelier de peinture pour Elisabeth. Mais rien n'est simple : Maëva peine à se faire des amis, déteste un de ses camarades atteint du syndrome de Gilles de la Tourette et se met à fréquenter un garçon plus âgé qu'elle ; Elisabeth souffre toujours de terribles maux de ventre et d'anorexie, tandis que Stéphane se plaint des trajets en RER pour aller travailler. Une histoire de vie somme toute assez banale, avec sa dose d'émois adolescents, de désir conjugal qui s'est fait la malle, et d'adultère. Mais c'est sans compter avec le corps : celui qui découvre, ou redécouvre l'amour et le désir ; celui qui fait mal, vous plie en deux et vous fait vomir ; celui qui grossit et vieillit ; celui qui vous fait hurler, jurer et grimacer ; celui qui a vécu la perte et l'exil. le corps devenu étranger qu'on aimerait maîtriser, ou celui de l'autre qui suscite le dégoût. Car il peut être objet de désir tout autant que désir de rejet, c'est bien là la question centrale de ce récit, - qui pâtit à mon sens d'un trop grand nombre de thématiques sociales -, pour basculer dans le drame sordide et terrifiant.

Roman lu dans le cadre des "68 premières fois"

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Je l'attendais, mais on le tient, le premier coup de foudre de l'année. Non, je vais pas dire enfin, on est qu'en mars n'abusons pas non plus, mais je l'ai, et je suis contente.

Après un début d'année compliqué j'avais hâte de trouver cette lecture qui saurait m'absorber et la justesse d'écriture de Carine Joaquim à sut le faire. Avec une facilité déconcertante.

Carine Joaquim parle aussi de sentiments, de ressentis comme j'aime, qui prend au tripes, qui vous ramène à vous même. A ces sentiments, exactement les mêmes ou des tellement similaires, que… Wahou… C'est le seul mot qui me vienne à l'esprit, ce n'est pas constructif mais comment expliquer cette sensation.

Carine Joaquim nous montre aussi, que si elle est plutôt douée pour retranscrire une justesse des émotions et de l'analyse de l'humain en lui même, elle l'est tout autant avec cette noirceur propre à l'humain (bis), celle qui fait peur, celle qu'on se dit qu'elle n'arrive que dans les livres ou films. C'est effarant comme là encore, elle est excellente et juste. Pour un premier roman, le pari est réussi, c'est d'une violence et d'une tendresse inouïe.

Si la notion a réussi à vous échapper, je suis totalement fan de ce livre, de sa pureté, de sa justesse, de sa violence.
Lien : https://booksandmartinicom.w..
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Il s'agit d'un premier roman, prometteur.

L'écriture est fluide, le style tout en finesse, l'histoire est bien construite avec peut être un peu trop de problématiques individuelles et sociétales abordées. Point trop n'en faut, n'est pas toujours vrai.

La première phrase : " parce que sa grand mère eut la mauvaise idée de mourir à la fin de l'été ", est une entrée en matière négative. Dans l'absolu, qu'en est il du respect de la vie humaine, mais dite par une jeune fille de 15 ans, cela en atténue un peu la portée, mais il y a des limites à l'égoïsme, fut il adolescent.

Elisabeth et Stéphane, un couple en perdition, décident de quitter Paris avec leur fille Maéva, pour s'installer en banlieue lointaine. Inutile d'être psy pour savoir que ce n'est pas comme cela que l'on règle ses problèmes. Il faut se parler, bon sang, Stéphane ayant trompé sa femme, est ce une alerte ou est il déjà trop tard. Non, chacun dans un non dialogue, poursuit son chemin, presque indépendamment les uns des autres.

Carine Joaquim déroule le fil du quotidien de tout ce petit monde et c'est presque sans que l'on s'en aperçoive, sans que Elisabeth, Stéphane et Maéva s'en aperçoivent, qu'ils deviennent chacun à leur manière des monstres avec des excuses auxquelles on adhérera ou pas.

On aurait aimé plus de développements psychologiques. Une tromperie n'est pas une origine mais la fin mal aboutie d'une histoire qui n'allait déjà pas. Maéva dans sa bulle ? qui l'y a mise ? Et pourquoi Elisabeth, qui navigue entre mal de corps et mal de mère ? Des parents dont beaucoup de choses découlent, on ne sait rien, sauf ce début de phrase, la grand mère eut la mauvaise idée de mourir à la fin de l'été.

De la première, passons à la dernière phrase : ( Maéva ), regarda droit devant elle et se mit à marcher d'un pas résolu.

Attendons une suite à " Nos corps étrangers ", maintenant que nous en savons un peu, sur les parents.
Comprendre pour progresser. On n'est pas obligé de devenir ou de rester un monstre.
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Elisabeth et Stéphane, couple en pleine dérive, déménagent.
Ils quittent leur maisonnette parisienne pour un pavillon de banlieue.
On efface tout pour mieux recommencer, reconstruire leur couple après l'infidélité de Stéphane.
Elisabeth pourra oublier grâce à sa peinture, Maeva leur fille, très hostile à ce bouleversement s'y fera.
Grace à une écriture très fluide, on lit dans un premier temps, de façon agréable, ce roman qui pourrait raconter une histoire banale.
Une femme trompée qui trompe à son tour, une adolescente qui réagit avec un comportement« réac », l'infidèle de mari qui regrette mais qui tient bon ..
Mais c'est sans compter sur la deuxième partie du roman, très habilement construit qui nous conduit vers une chute étonnante contre toute attente.
Un conseil, ne pas se fier aux premières pages, mais persévérer.
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Nos corps étrangers est le premier roman de Carine Joaquim publié aux éditions la Manufacture des livres. Il fait partie de la sélection de la nouvelle session des 68 premières fois.

Voilà déjà deux excellents indices qui m'inciter à me plonger le plus rapidement possible dans cet ouvrage.

« La saison lui faisait l'effet d'un grand nettoyage salutaire, une espèce de retour aux choses sérieuses après la douce insouciance de l'été. le vent arrachait, la pluie lavait, évacuait, et l'impression de saleté que laissaient les feuilles mortes accumulées était un mal nécessaire avant que l'hiver fige le décor jusqu'au printemps. Cette année, le ravissement avait été total. Loin de la ville bétonnée, il lui semblait voir respirer la nature, s'assoupir le sol gorgé d'eau, soupirer les arbres à mesure qu'ils dévoilaient leurs branches tordues. »

Une famille en crise

Comme je l'avais anticipé, j'ai été happé dès les premières phrases par les aventures de Stéphane, Elisabeth et Maëva leur fille. J'ai tourné 50 pages d'emblée avant de relever la tête… captivé. Je l'ai posé et je me suis empressé de le reprendre tant j'étais impatient. La vie est loin d'être un fleuve tranquille pour nos personnages. Les pages se tournent à un rythme effréné, les trois parties correspondant aux trois trimestres de l'année scolaire de Maëva sont dévorées en moins d'une journée. On termine essoufflé et véritablement sonné par ce final aussi inattendu que très fort concocté par Carine Joaquim.

Pour repartir sur de bonnes bases à la suite de son adultère, pour casser la routine, pour fuir Paris et cette impression de confinement (tiens ça rappelle quelque chose…), Stéphane achète une maison à la campagne, à une vingtaine de kilomètres de Paris. de l'espace, un jardin, un atelier indépendant pour que sa femme s'adonne à sa passion de la peinture, en apparence tout pour plaire afin de relancer cette famille « banale et ordinaire ». Sauf pour Maëva qui perd toutes ses copines. Ah les adolescents… La suite ? Vous vous en doutez… chassez le naturel, il revient au galop. Tous les cauchemars passés refont surface, d'autres s'ajoutent… et je vous laisse découvrir les tragédies personnelles, le délitement progressif de la famille et la destinée des personnages « secondaires » qui finalement n'en sont pas.

« Il osa croiser son regard. Les yeux de Maëva étaient emplis de larmes. Sa sincérité le toucha, et il se sentit plus amoureux que jamais. Peut-être qu'il était là, l'aboutissement du parcours, dans ce regard compatissant qui lui donnait l'impression d'avoir enfin trouvé sa place. »

Une écriture poétique et fine, un style fluide

Inutile de le nier, autant l'écrire d'emblée : j'ai été particulièrement séduit par l'écriture de Carine Joaquim. le très gros point fort de ce premier roman. Quelle maîtrise pour une première fois!

La plume est brillante et très expressive. Carine Joaquim réussit à faire ressortir les envies et les détestations, les craintes et les joies, la rage et l'amour, l'intime, les troubles… On s'identifie aisément aux personnages, on ressent leur émotion. Authenticité, bienveillance et justesse qualifient parfaitement ce que j'ai ressenti en me plongeant dans Nos corps étrangers. Adolescent ou adulte, chacun a un jour eu maille à partir avec les évolutions de son corps.

Tout est merveilleusement décrit, ni trop ni trop peu, juste ce qu'il faut pour le lecteur sensible que je suis. Carine Joaquim ne prend jamais partie, ne juge pas. Elle se contente de décrire sincèrement, avec pudeur et humanité mais jamais de manière totalement neutre. A l'instar d'une étude psychologique, chaque action, chaque comportement des personnages trouvent une justification. Les mots sont méticuleusement choisis, la tonalité majoritairement tragique.

Je réitère : le tout est parfaitement maitrisé. Chapeau bas!

« Plus de la moitié des villageois avaient franchi le pas depuis quinze ans. Certains n'avaient plus donné de nouvelles, c'est vrai, mais leur famille s'attendait malgré tout à les voir revenir un jour, dans une belle voiture et vêtus des plus grandes marques. Quant aux autres, ils envoyaient régulièrement des sommes d'argent qui amélioraient sensiblement le quotidien. Ainsi l'eldorado européen continuait à faire rêver ceux que leur terre natale privait d'espérance »

Thèmes foisonnants

Mais… car une chronique juste doit tout mentionner, le nombre de thèmes abordés constitue une vraie réserve dans mon appréciation. Si je suis persuadé que cela part d'un bon sentiment, s'il n'y a pas d'incohérence dans l'ensemble, je regrette que de nombreux points n'aient été qu'effleurés. Sont-ils trop actuels ? trop clivants ? Je ne saurais dire...

Restreindre et approfondir auraient surement été un choix plus approprié. L'humain est complexe, nos corps propices à de multiples mutations et par conséquent interprétations… Refus et anorexie, évolution et transformation, mal être et adolescence… oui assurément. Mais était-il judicieux d'y adjoindre la violence, le harcèlement, les migrants, le handicap… ?

Je ne vous cache pas qu'en rédigeant volontairement cette chronique à chaud, je reste un peu sur ma faim en refermant le livre concernant le fond. Comme une impression de quête inaboutie… Que retiendrai-je finalement de cette lecture ?

« Entre eux c'était l'amour fou, cet amour adolescent qui s'enracine profondément dans le coeur, dont on croit qu'il est et sera toujours le seul, et d'une certaine manière c'est ce qu'il est, celui qui éveille à la vie, la souche mère de tous les amours à venir. »

J'ai beaucoup apprécié indéniablement Nos corps étrangers tant c'est fluide et agréable. Je ne peux que mettre en exergue la superbe écriture de Carine Joaquim, qui plus est pour un premier roman.

Roman noir, haletant et ancré dans notre réalité contemporaine, à mi-chemin entre littérature blanche et thriller domestique, Nos corps étrangers ne vous laissera pas indifférent. Je vous le recommande fortement.

Et vous, quel est votre avis ? Emu ou insensible ? coup de coeur ou quelques réserves ?

4/5


Lien : https://www.alombredunoyer.c..
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☆ Dans cette histoire, nous découvrons Stéphane et Elisabeth qui vivent avec leur jeune adolescente Maëva. Ils déménagent tous les trois en banlieue parisienne pour recommencer à zéro. Stéphane a trompé Elisabeth et c'est le temps d'un nouveau départ, d'un nouvel essai de leur couple, pour eux et pour Maëva.⁠

♡ Les personnages sont bien développés et on les découvre un à un dans leurs travers et leurs troubles, dans leurs expériences heureuses et fâcheuses. le titre est extrêmement bien trouvé et colle parfaitement à cette histoire. Nos corps étrangers, c'est le corps de Stéphane pour Elisabeth, mais aussi son propre corps qui fait parfois défaut ou encore Maëva qui explore le sien et celui d'un autre à l'adolescence. Nos corps étrangers, ça résume parfaitement ce roman, et cette fin si particulière qu'on entrevoit dès le début, qu'on aperçoit rapidement, mais à laquelle on n'ose pas tout à fait croire.⁠

☆ J'ai beaucoup apprécié la plume de Carine Joaquim qui nous dépeint avec brio des ressentis, des vies troublées de Monsieur et Madame Toutlemonde. On n'est pas dans une classe sociale particulière, on ne se trouve pas non plus dans la famille la plus précaire de France. Et pourtant, elle est clairement dysfonctionnelle.⁠

♡ Beaucoup de thèmes importants sont abordés avec non seulement, l'amour, l'adolescence, la connaissance de soi, la parentalité, les premières expériences, les migrants, le deuil, le placement familial, le harcèlement scolaire… et tant d'autres ! On va aussi parler santé mentale avec un adolescent qui présente un syndrome de Gilles de la Tourette tout à fait réaliste avec une prise en charge intéressante.⁠

☆ En bref, un roman percutant, troublant qui dépeint des vies "normales" ponctuées de dysfonctionnements. J'ai passé un bon moment dans cette lecture que je vous recommande si le synopsis vous intéresse.⁠
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Un livre qui met une certaine claque à son lecteur. Et pourtant il partait doucement sur un schéma classique ; un couple qui, à travers un départ de Paris pour une maison en province escomptait effacer l'infidélité du narrateur et repartir sur de nouvelles bases. Puis tout monte doucement et sûrement en émotions et tensions. Maéva, une adolescente qui ne digère pas le déménagement, obligée de rompre avec ses amies et amis d'enfance pour une ville moyenne, un nouveau lycée et un environnement détesté d'arriérés entre délibérément en conflit avec ses parents et l'ensemble de ce nouveau décor. Ellisabeth, une femme trompée, blessée dans son être, développant ce que l'on pourrait définir dans un premier temps comme de l'anorexie, ayant abandonné son job et espérant retrouver le goût de la peinture, délaissé avec la naissance de Maéva, voire un nouveau métier. La remontée de la pente est progressive pour elle, ses toiles vont renouer avec un certain optimisme, ses maux de ventre gâchent franchement le quotidien comme le comportement de Maéva et celui de son père pour lequel elle entretient un quasi rejet physique.Stéphane, enfin, le mari infidèle dont les souvenirs de sa maîtresse perdurent, même si pour préserver sa famille, il a mis un terme à cette liaison. Avec cette maison, un grand atelier pour sa femme, il a tenté de se racheter une conduite mais qui va très vite regretter cette vie de banlieusard, une sorte de forme de repentance.... Un père possessif, une totale fermeture d'esprit, une femme qu'il n'écoute définitivement pas, il reste le personnage le plus frustre et dépassé de ce roman.C'est par Maéva que les drames et les tempêtes vont arriver. Son comportement immonde avec Maxence, un de ses camarades de classe, atteint de la maladie de Gilles de la Tourette, son histoire d'amour avec Ritchie, un camarade de sa classe, migrant en situation irrégulière vont précipiter Elisabeth à se rapprocher et se perdre dans les bras du père de Maxence (Sylvain) également peintre amateur et Stéphane à tenter de renouer avec son ancienne maîtresse et à dénoncer Ritchie à la Préfecture.... S'il y a eu un moment de grâce dans les premiers jours de l'installation de cette petite famille, tout va exploser et sombrer, avec l'ultime rebondissement d'un déni de grossesse tragiquement renduLa montée en puissance du drame par Carine Joaquim est claire, sans fioriture, les personnages et sentiments rendus de manière très fine, l'ampleur de la tragédie finale m'a désarmé et surpris. Mais quel livre....
Lien : http://passiondelecteur.over..
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La manufacture de livres est une maison d'édition très attractive, de part les romans qu'elle propose. Leurs ouvrages correspondent tout à fait à mes envies de lectures.

Elle propose des romans contemporains noirs, mais aussi un autre genre que j'affectionne particulièrement, le roman social.

Après avoir lu et beaucoup aimé Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin, c'est avec grand plaisir, que je découvre ce nouveau roman, Nos corps étrangers de Carine Joaquim.

Non seulement, la couverture est très belle mais le résumé a tout pour me plaire.

↜↝↜↝

Ça parle de quoi ?

Le lecteur suit un couple en dérive et au bord de l'implosion…

La situation familiale est plus que tendue, tiraillée entre trahisons, mensonges, mal-être et la volonté de laisser derrière eux, cette période difficile.

Changement cap pour cette famille, Elisabeth et Stéphane déménagent dans une nouvelle maison, à une heure de leur ancienne vie et se donnent une dernière chance pour sauver leur couple.

Avec eux, leur fille, Maeva, adolescente, subira ce bouleversement contre son gré. La perte de ses amis, un nouveau collège où elle peine à s'intégrer, rendent la jeune fille taciturne.

Sous des apparences trompeuses et à l'équilibre précaire, le couple essaye tant bien que mal à donner le change.

Seulement la vie réserve bien des surprises, et des rencontres inattendues vont chambouler la vie de cette famille, fragile.

Tout peut basculer du jour au lendemain et l'auteure nous le démontre parfaitement !


Une intrigue captivante à l'atmosphère nébuleuse, allant crescendo dans un engrenage irrépressible, mais chut !
Je vous laisse évidement découvrir ce récit qui m'a complètement happée par son scénario diabolique et habilement bien ficelé.


↜↝↜↝


Ce roman aborde des thèmes actuels, sensibles et parfois difficiles.

Les sujets m'ont vivement intéressés. Il sera question du couple évidemment, mais aussi de harcèlement scolaire, d'handicap, d'immigration et d'un autre thème que je ne peux dévoiler étant la grande surprise de ce livre.
Un premier roman réussi et convaincant.

Sans aucun doute, c'est une auteure à suivre.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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J'ai beaucoup vu ce livre sur IG est comme d'habitude, ça me freine et ne me donne pas envie de le lire …
Mais un jour, il est tombé accidentellement dans mon caddie !

Un couple avec une ado quitte Paris pour une plus grande maison dans un endroit plus vert.
Ce couple a eut des difficultés, un adultère du mari et on sent qu'une nouvelle catastrophe va arriver.

Lu en une journée, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, comme quoi, l'engouement était mérité ! le sujet 🤫 est très très bien traité ! Beaucoup de justesse sans aucun jugement !
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