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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La 4ème de couverture compare les Borgia à des parrains mafieux. A l'image des récits de gangsters, la série de Jodorowsky et Manara est en effet un "rise and fall". Et comme dans les histoires de ce type, le dernier acte est souvent le moins passionnant. L'ascension est toujours plus intéressante que la chute. Et le déclin des Borgia a semble-t'il moins inspiré Jodorowsky.

Dans ce dernier tome tout va vite, trop vite. le personnage de Lucrèce disparait du récit brutalement sans que sa mort n'ait véritablement d'incidence. On passe en à peine quelques pages du guerrier César beau comme un dieu au César vérolé.

Malgré tout, ce tome réserve encore des passages complètement fous qui valent le détour. Les scènes de bataille permettent à Manara de monter l'étendue de son talent dans un registre où on n'a pas forcément l'habitude de le voir. La mort de Savonarole est un grand moment, un délire gore et cru très drôle dans son exagération.

Malgré cette conclusion en demie-teinte, la série Borgia reste un sommet d'outrance, d'excès de sang et de sexe qui m'aura beaucoup amusée.

Challenge B.D 2017
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La saga s'avére dans les grandes lignes assez fidéle à l'historique des Borgia. Jodorowsky et Manara ont surtout insisté sur la face tumultueuse et violente de cette famille( inceste, manipulation, meurtre).
Cette série de BD manque un peu de profondeur,mais je la conseille tout de même pour un public averti.
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Tout est vanité, 4e et dernier tome de la série Borgia de Milo Manara et Alejandro Jodorowsky conclut cette histoire. Il y a tout : de la décadence, de l'outrance, de la violence.


Le scénario de Alejandro Jodorowsky va aussi loin qu'il est possible et les plans initiaux se retournent sur les fomentateurs . L'ironie atteint des paroxysmes de dégueulasserie. Il n'y a rien à sauver au royaume des Borgia. Aucun des personnages n'en sort les mains propres.

Les dessins de Milo Manara sont toujours dans l'ampleur de cette Venise en déliquescence morale. Les scène presque pandémoniaques donnent des fresques puissantes, à la limite des tableaux de Bosch.

j'ai beaucoup aimé cette série et c'est dû à l'absence d'auto-censure, quand les auteurs lâche, nous livre tout de leurs envies. Là, on peut dire que Alejandro Jodorowsky et Milo Manara ne se sont pas retenus.
Lien : http://livrepoche.fr/borgia-..
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