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Formidable tome cinq qui clôt un cycle commencé dans le tome trois. Je suis conquis je pense que Bouncer renouvelle le genre. C'est violent, tout est violent mais l'espoir n'est pas loin. le graphisme est magnifique et les couleurs sont superbes. Alors que j'avais des doutes sur le scénario et même si celui-ci est parfois cousue de fil blanc, on se laisse faire et le grand talent de Boucq fait oublier les approximations du scénario.
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Tandis que la vengeance de White Elk suit son cours, Bouncer est partagé entre deux femmes. D'un côté, Antoine Grant, qui est non seulement affublée d'un patronyme et d'un métier d'homme (elle est bourreau) mais est en plus animée d'un tempérament dominateur, de l'autre côté, Yin Li, douce et soumise. Mais dans certaines circonstances, la dominatrice sadique peut faire preuve de clémence et la soumise peut se montrer très dangereuse.

Ce 5ème tome clôt un arc commencé dans le 3ème volume, l'histoire de la vengeance de White Elk. Si ce tome m'a un peu moins emballée que les précédents, il reste néanmoins d'un très bon niveau, tant visuel que scénaristique.
Les auteurs nous offrent des passages très intenses comme la bataille en plein coeur de la ville ou encore le flash-back qui relate le massacre des indiens.

Toujours séduite par le personnage du Bouncer, c'est avec plaisir que je m'attèlerai au tome 6 et ainsi découvrir un nouveau cycle.

Challenge B.D 2017
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Dernier volume de ce deuxième cycle de la série Bouncer, La proie des louves conclue avec panache une trilogie à fort potentiel.

Entre l'arrivée d'un nouveau bourreau (qui se révèle être une femme avec son propre projet et ses motivations bien campée) et d'une bande de tueurs mexicains, Bouncer aura fort à faire, d'autant que pendant ce temps, son allié poursuit sa vengeance, et lui-même semble bien décidé à régler ses comptes.

Le scénario est riche, même s'il révèle quelques pistes convenues. Ainsi les maladresses de White Elk et les révélations le concernant semblent tomber à point trop nommé. Il en va de même pour le devenir d'un certain nombre de personnages arrivés au cours du dernier album. Les personnages sont ici clairement sous-utilisés alors qu'ils auraient pu offrir davantage.

Le dénouement de l'histoire ouvre des perspectives pour la suite. Bon certes, les séquences post dénouement sont convenues et donnent l'impression de faire du remplissage mais elles annoncent une autre époque et cela pardonne beaucoup de choses.

Bouncer, après avoir sombré, se révèle être un personnage moins lisse que précédemment. Nous le voyons ici épris de contradictions et particulièrement revêche, notamment à l'égard de ses alliés, peut-être appelés à jouer un rôle plus important à l'avenir.

Le dessin révèle enfin tout son potentiel ! Il y avait (et il y a encore), les nombreuses séquences en extérieur. Il y a aura maintenant, deux séquences de fusillades qui retiendront une nouvelle fois l'attention. Cerise sur le gâteau, une petite séquence pour adultes (très pittoresque) viendra confirmer que nous affaire à un album plus réussi que les précédents.

La proie des louves est donc une réussite qui clôt un cycle réussi et ouvre des nouvelles pistes pour la suite…
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Voilà ce cycle de clôturé et de belle manière !

La vengeance de White Elk est terminée et notre Bouncer va se retrouver tiraillé de tous les côtés : entre la justice et son père et puis entre le nouveau bourreau, Antoine Grant, qui est une femme qui ne s'en laisse pas conter et la belle Yin Li, femme douce et soumise, là où la Grant est dominatrice et violente… Yin Li l'aime totalement, Grant veut juste se faire une partie de jambes en l'air.

Comme toujours dans cette série, la violence est ultra-présente, elle est le reflet de ce qu'était cette époque où l'on n'hésitait pas à massacrer pour s'approprier une terre et où l'on considérait que les Indiens n'étaient pas des êtres humains.

Le scénario ne manque pas de rebondissements, tout en étant convenu, puisque l'on n'a rien inventé de neuf sous le soleil du far-west.

Allez, sans perdre de temps, je m'en vais découvrir le tome 6 et c'est décidé, je termine la série, j'ai trop souvent reporté cette lecture, alors qu'elle vaut la peine d'être découverte et lue !
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A Barro city, le bourreau est désormais une femme, Antoine Grant. le Bouncer n'est pas insensible à ses charmes, au grand désespoir de Yin Li. L'indien White Oak, le père de Bouncer, continue sa vengeance, dont l'élément ultime est Clark Cooper, celui qui fait régner la terreur dans la région.
Cet épisode clôt en beauté(s) ce triptyque. Révélations en série, vengeance chaude, attaque de Barro city par une bande armée jusqu'au dents… Jusqu'aux deux femmes qui entourent le Bouncer, la douce Yin Li qui en rêve, et Antoine Grant, femme sévère et dominatrice.
Le dessin est toujours aussi réussi (particulièrement les grands espaces qui servent de décors naturels). Jodorowsky a en plus l'habilité de dénouer d'un coup plusieurs situations pendantes depuis deux tomes.
Voilà du western qui tout en obéissant aux lois du genre, n'hésite pas sur les surprises, une certaine violence et la modernité assumée de ces personnages.
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On commence par une exécution : la famille veut empêcher la pendaison du frangin débile , s'en prend à la bourrelle (hé oui tout se féminise brave gens) qui montre qu'elle a le look de Fantômas et la souplesse létale de Jet Li . Sauvée par le Bouncer elle le récompense par une séance sado-maso ( parfaitement gratuite ) . Pendant ce temps le papa du Bouncer White Elk continue son éradication des génocideurs d'Apaches à coup de serpents . Par ailleurs les trois tueurs mexicains ,malgré leur nom musical, étripent , torturent au service d'un grand propriétaire à gueule de Landru et de sa charmante compagne découpeuse de doigts. Tout cela finit par le massacre des méchants par le manchot , la bourrelle et les brigades rouges. Pour conclure Lord Diablo , le catcheur mexicain , lève le masque , raconte sa vie . Une once de mystique indienne et c'est fini. Bref c'est du Jodorowsky , je continue pour voir jusqu'où il va pousser l'outrance et la caricature
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La Proie des Louves :

L'une est douce, la seconde est forte et la troisième est une sadique. de l'amour, des coups et du plomb, chacune à sa façon !

À Barro-city, pendant que le Bouncer coït avec « la » nouvelle bourreau, le juge a été tué par l'Indien, mais ce dernier a reçu une balle.
Antoine Grant est chargé de retrouver et tuer cet Indien, le père de Bouncer.

On apprend que la ville de Barro-City a été bâtie sur un massacre d'une tribu pacifique de 200 Indiens « Nacaches ». Et un seul avait survécu. Ce même indien qui fait justice en tuant ces six hommes, ces six monstres qui les avaient réduits en poussière pour leur seul profit.


… Et si, ces six méchants hommes blancs avaient été tués bien plus tôt, des dizaines, des centaines d'innocents seraient encore en pleine santé. Mais les balles suivent et sifflent la colère de ces gens tenant les armes, comme moyen de parole.
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Li et Grant, yin et bang, les deux faces du bouncer.
Débarquent du train, à Barro-City, le nouveau bourreau, Antoine Grant, fille de l'ancien bourreau du bled et un trio de tueurs de père en fils à la solde du rancher Clark Cooper. le bourreau et les assassins sont des exécuteurs rémunérés avec une lourde filiation. Antoine Grant veut châtier le meurtrier de son père et elle ne peut s'en prendre qu'au géniteur naturel de Bouncer, l'Indien vengeur, White Elk. Pour couronner le tout, Antoine et le bouncer vont s'unir et se repousser car comment s'aimer quand le parricide trône en despote ? Sur ce dilemme cornélien se joue la pièce funèbre où Cooper et la marâtre Mara Mars décident d'éliminer le Bouncer et tous les ploucs rebelles à leur autorité. La vengeance est un plat qui se mange fumant.
Alexandro Jodorowsky ne peut s'empêcher de contrecarrer les destins de ses personnages, d'entrecroiser les signes et de juxtaposer les contraires : l'amour et la mort, la vengeance et la rédemption, la beauté et la laideur. le lecteur peut toutefois cavaler avec les dadas de l'auteur car l'histoire défile et tranche ses noeuds gordiens. François Boucq maîtrise son art et régale avec un graphisme délié, vivant et percutant.
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En introduisant, en fin du tome précédent, le nouveau bourreau de Barro-City et la trinité de tueurs mexicains, les Villalobos, on sentait bien que les auteurs allaient encore nous réserver quelques surprises en cette fin de deuxième cycle.

D'un côté le scénariste chilien Alessandro Jodorowsky continue de développer cette histoire de déchirement familiale tragique car, après la mère et les frères du manchot, c'est maintenant le père du videur de l'Infierno Saloon qui vient agrémenter le récit. Ajoutez à ces ‘belles' valeurs familiales la sauvagerie des familles Cooper et Villalobos, la détresse de la famille Malone, ainsi qu'une femme-bourreau venue venger son père et vous obtenez un excellent western, bien
noir et sans compassion.

D'un autre côté, les auteurs continuent de nous servir leurs rebondissements pleins de violence jusqu'au dénouement de cette tragédie dérangeante et provocante. Car, afin de pouvoir reléguer "Blueberry" et "Durango" au rang d'enfants de choeur, Jodorowsky ne nous livre pas seulement des hommes d'une cruauté extrême et marqués physiquement par la dureté de leur environnement, mais également des femmes et des enfants qui sombrent dans la barbarie et nous emmènent au plus ‘Wild' du Far West, aux limites de l'écoeurement.

Bref, se nourrissant des malheurs qui viennent inlassablement percuter le destin du Bouncer au fil des tomes, Alessandro Jodorowsky et François Boucq concluent avec brio cette tragédie familiale sans pitié dans ce western violent et malsain à souhait.

LE western du moment !
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