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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un excellent 3ème tome à la tonalité très sombre et très pessimiste sur la nature humaine.

Le récit est très bien mené. Les flash-back sont particulièrement bien utilisés et concourent à rendre l'intrigue complètement captivante. Outre l'intrigue principale, une intrigue secondaire, l'indien au serpent, est mise en place par petites touches. On ne sait pas encore ce que ça va donner mais c'est très alléchant.

Dans ce tome, le Bouncer en prend plein la gueule. Surtout émotionnellement. Ce qui permet au personnage de prendre de l'épaisseur, de s'humaniser et donc de devenir plus attachant.

Le final, d'une tristesse infinie, appelle à lire la suite de toute urgence.

Challenge B.D 2017
Challenge Atout-prix 2017 - 1 (prix Micheluzzi de la meilleure série de B.D étrangère en 2013)
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas poursuivi ma découverte de la série western Bouncer… Il était plus que temps d'y revenir !

Bon, qu'on ne se leurre pas, ce troisième album est aussi noir que ses prédécesseurs ! Ma foi, il n'y a plus d'espoir… Bouncer est une série western réaliste, on est loin, mais alors là, très loin de Lucky Luke.

Bouncer a été désigné pour faire office de bourreau et au far-west, c'est un métier honni. Pourtant, les gens sont les premiers à crier "à mort", prêt à lyncher eux-mêmes l'accusé, se foutant qu'il soit innocent ou coupable, mais une fois le mec pendu par le bourreau, ils sont aussi les premiers à s'écarter de lui, à persifler, à lui cracher dessus.

Le genre humain est irrécupérable et hypocrite. Ce n'est pas ce troisième album qui va dire le contraire, vu ce que va traverser notre manchot, Bouncer.

Composé de flash-back qui éclaireront les lecteurs sur un personnage important de cette série, cet album, tout en noirceur et en drame, donnera un peu plus d'épaisseur à notre Bouncer, qui va vivre des drames qui mettraient tout le monde par terre.

Un bon album, mais très sombre, comme l'étaient les premiers et seront les suivants, sans aucun doute.

Bon, il s'agit de ne plus faire traîner cette série, maintenant !
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La justice des serpents débute très fort avec le meurtre d'un personnage d'une bien curieuse manière. Ce meurtre permet à Bouncer de jouer un nouveau rôle dans sa ville : devenir le bourreau.

Bouncer devient cette fois-ci de manière incontestable le protagoniste. Seth et son aimée ne sont plus de la partie. Entre ses nouvelles fonctions et son existence qui prend des tours et des détours imprévus, notre héros tiendra une place centrale. le voilà d'ailleurs propulsé en même temps patron d'un saloon.

Malgré tout cela, personne n'envie ce personnage, qui va ici, vivre des heures très difficiles. le voilà qui va devoir s'enfoncer dans des abîmes qui ne cessent de s'ouvrir sous ses pas…Il n'est plus ici question d'histoires familiales, même si, selon un rituel bien établi, le scénario ouvrira une fenêtre sur le passé d'un personnage secondaire.

Le scénario garde également des perspectives pour la suite : une revanche, la lutte contre un puissant qui est bien parti pour devenir le grand méchant et avec tout cela un mystérieux justicier qui fait des ravages dans l'ombre d'un passé bien sombre.

Le programme est donc chargé et malgré tout cela, nous suivons avec plaisir Bouncer qui ne ressemble en rien aux héros revêches stéréotypés et gagne ici en présence et en psychologique. Tout porte à croire que ce n'est que le début…

Les dessins restent égaux à eux-mêmes. le dessinateur donne ici la pleine expression de son talent dans les séquences en extérieur, notamment lorsque le théâtre des opérations est un certain canyon. Les scènes en ville ou en intérieur sont sympathiques mais un cran en dessous.

Cette introduction à un nouveau cycle composé de trois albums recèle un bon potentiel qui donne envie d'en savoir davantage…
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Le bourreau bourré (de remords).
De videur de saloon à bourreau officiel, le Bouncer manchot mouille le maillot et prend des risques, contraint et forcé par des situations exposées. Essuyant le dégoût de ses concitoyens, il accepte avec fatalité son destin. La vie pourrait lui sourire enfin quand le propriétaire de l'Infernio Saloon, Lord Diablo décide d'en faire son unique héritier. le Bouncer propose à Noémie, ancienne fille de joie, de l'épouser. C'est sans compter sur les jeux de l'amour et du hasard et sur l'acharnement d'un affairiste local à s'accaparer toutes les richesses de la région par tous les moyens. Pris dans une mécanique implacable, le Bouncer va lutter comme un possédé pour sauver son corps et son âme.
Initiant le second cycle de la série, « La justice des serpents » se focalise sur le Bouncer, moulinant les codes du genre afin de servir un plat épicé et caliente. Il faut probablement aimer le western pour accepter le jonglage avec les poncifs et le matraquage de la violence. François Boucq anime avec toujours autant de brio ses planches où son dessin caracole allègrement.
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Avec ce troisième tome de Bouncer les rebondissements donnent du corps à l'album. le récit va vite et la violence va crescendo; un cannibale d'enfant est pendu. Un tome plus original que le précédent malgré des passages où les coïncidences sont très grosses: Tom qui arrive le jour du mariage de Noémie et Bouncer pour partir avec la mariée; pas très crédible.
J'ai une impression que le scénariste cherche des tremplins pour raconter diverses histoires.
Je vais tout de même lire la suite car je suis intriguée.
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En tant que fan du premier cycle de "Bouncer", c'est toujours plaisant de voir le scénariste chilien Alessandro Jodorowsky abandonner ses séries fantastiques pour se plonger dans un western pur et dur. En plus, le décor étant planté dans le premier cycle, Jodorowsky peut directement plonger dans une nouvelle histoire du justicier manchot dans ce Far West sans pitié.

Alors que le Bouncer s'apprête à vivre des jours meilleurs avec sa compagne Noémie (une prostitué, forcément, car elles le sont quasi toutes dans cette série) la poisse (ou le hasard qui fait vraiment mal les choses dans son cas) va obliger le Bouncer à succéder au bourreau de Barro-City. En plus il doit faire face au richissime couple (Clark Cooper et Mara Mars) qui veut mettre main basse sur l'Infernio, le saloon où le Bouncer est videur.

Et si le scénario bien cruel d'Alessandro Jodorowsky me plait, le dessin fouillé de François Boucq qui se prête à merveille à l'univers du far west, me subjugue. La dureté de la vie et l'atmosphère poussiéreuse du far west qui ressort du dessin, la tronche des personnages qui sont marqués par cette vie ingrate et des paysages somptueux du grand Ouest : tout y est.

Surfant sur la vague de malheurs qui s'abat sur le Bouncer, Alessandro Jodorowsky et François Boucq enchaînent donc avec un nouveau cycle de cette série impitoyable. On est déjà curieux de voir de quelle manière le Bouncer va pouvoir assouvir sa vengeance lors de la deuxième partie de ce nouveau diptyque.
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