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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
"Les Fils d'El Topo" c'est une trilogie faisant suite au long métrage arty du chilien Alejandro Jodorowsky. On y retrouve El Topo, le bandit devenu saint, et sa descendance dans une ambiance western mélangeant folklore latino-américain, mythologie chrétienne et philosophie new age…
L'introduction est confuse tellement il y de trucs qui déboulent de nulle part en même temps : El Topo cherche à délivrer d'une caverne des mendigots qui se font massacrer par une communauté random, et il devient Colère et déchaîne le Feu du Ciel sur ladite communauté random (on avait la même chose dans "Lynortis" de Karl Edward Wagner, mais c'était autrefois mieux fait qu'ici en plus d'avoir le bon goût d'être compréhensible)… Dans le même temps son fils Caïn qui est celui qu'il fut autrefois cherche à le tuer, mais il y renonce pour tirer vengeance de son demi-frère Abel qui n'est pas encore né, et El Topo condamne son fils aîné à être un paria que personne ne verra et auquel personne ne conversera sous peine de mort… Caïn traîne donc sa misère entre gueuletons, beuveries, sexe soft, hard voire carrément violent alors que tous les marchands du temple tentent de faire de son père le nouveau Veau d'Or, dont le tombeau fait désormais office de Siège Périlleux…
Tout dans cette BD n'est qu'allégories mystiques, mais c'est complément parasité par les délires habituels du scénariste qui ici font figure de fantasmes déviants : une orgie où des évêques forniquent avec des nonnes et des abbesses prostiputes, des batifolages avec une cougar obèse et aveugle comme catharsis soft, et le viol d'une jeune fille vierge comme catharsis hard… Et je n'ai rien compris à Abel le marionnettiste qui anime des saynètes existentialistes avec sa mère mourante (sans doute une marotte arty) avant de demander l'aide de celui qui veut le tuer pour enterrer cette dernière, ou au cacique qui organise un pignata piégée pour humilier les enfants y participant, ou à la jeune fille qui préfère se jeter du haut d'une falaise que de devenir nonne (mais qui traverse le désert sans aucune peine avec ses deux jambes pétées : il faut arrêter la drogue !), et à Caïn le paillard sans foi ni loi comparé à Jésus Christ (un Gary Stu complètement barré de l'auteur ?)…
Rien à redire aux graphismes du mexicain José Lädronn qui sont beaux, voire très très beaux, mais pour apprécier cette BD à sa juste valeur il faut accepter les délires de l'auteur qui mélange intellectualisme sous acide et pornographie crade, ce qui n'est pas mon cas !
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