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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Butch et Sundance… Voilà le petit nom des deux molosses, véritables psychopathes à quatre pattes, dont il est fait mention dans le titre de ce nouvel épisode des enquêtes du shérif Walter Longmire. Walt les rencontrera à plusieurs reprises, non sans dommage dans le bas du dos…
Mal remis physiquement de sa précédente enquête celui-ci est un peu à cran. L'hiver est interminable, épouvantablement froid. le téléphone du poste de police ne sonne que pour des affaires peu importantes. Quand il apprend qu'un doigt humain a été retrouvé dans une glacière déposée au centre de recyclage local, tenu par une famille « white trash » haute en couleur, il démarre alors une enquête qui, si elle débouche assez vite sur une résolution non criminelle, le mènera quand même vers une affaire autrement importante.
Le rythme de cet épisode est un peu plus lent que d'habitude, l'hiver aidant. En revanche les touches d'humour m'ont paru bien plus nombreuses et bienvenues. C'est toujours avec un réel plaisir que je suis ces personnages, qui évoluent au fil des volumes. Il vaut donc mieux lire cette série dans l'ordre de parution.
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Geo Stewart, propriétaire excentrique d'une casse et gardien de la déchetterie du comté vient accidentellement de tester la glissade sur route tracté par une automobile conduite par son petit-fils. le vieil homme à le cuir solide mais n'a pas fini d'éprouver sa chance et sa solidité. Car, comme Walt Longmire, appelé par ailleurs pour retrouver le propriétaire d'un pouce retrouvé dans une glaciaire à la déchetterie ne va pas tarder à s'en apercevoir, la famille Stewart semble attirer les accidents.
Craig Johnson choisit donc d'attaquer ce sixième roman mettant en scène le shérif Longmire par le biais d'un humour pour le moins débridé. L'on voit donc le représentant de la loi compter les multiples blessures qu'il a pu accumuler depuis qu'on le suit et en ajouter quelques autres, tenter de préserver les amours d'un couple de vieillard, soigner un perroquet dépressif, et veiller à la santé d'un Geo Stewart confronté à la fois la maladresse de son petit-fils et à la fureur d'un agent immobilier. Sans compter les molosses du titre et leur propension à mordre les fesses de la loi. Et puis, petit à petit, la noirceur s'insinue dans tout cela et la tension monte.
Commencé comme une farce Molosses prend lentement mais sûrement le chemin de la tragédie. Avec toujours, en arrière-plan, cette météo extrême du Wyoming qui pèse sur les âmes des protagonistes. Elle aussi, comme dans les autres romans de Craig Johnson, tient une réelle importance, au point de devenir quasiment un personnage à part entière ; et si elle participe de la comédie des premiers chapitres, elle se fait peu à peu plus mordante.
Tout cela donne un bien étrange volume, sorte d'intermède dans la série où l'humour et la noirceur de Johnson se trouvent tous les deux plus appuyés que dans ses précédents livres. de quoi déstabiliser le lecteur, certes, voire le décevoir un peu, où bien lui offrir un moment qui apparaît finalement plus léger. Mais aussi un épisode qui tient une réelle importance dans la construction des personnages récurrents de l'auteur qui continue, sur le long terme, à tisser entre des relations de plus en plus fines et complexes. C'est ici au tour de Saizarbitoria d'occuper le devant de la scène d'une plutôt belle manière.
Bref, Molosses n'est certainement pas le meilleur roman de Craig Johnson, mais il demeure toutefois un divertissement plus qu'honnête servi moins – une fois n'est pas coutume chez un auteur américain – par la capacité à entretenir un suspense constant que par le simple talent de conteur de l'auteur et son extraordinaire capacité à créer des personnages étoffés et complexes.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Un peu déçue par ce nouvel épisode des aventures du shérif Longmire. L'écriture est toujours aussi dynamique et bourrée d'un humour corrosif. J'ai souri souvent devant les bons mots et la description des situations ironiques ou abracadabrantes. Par contre, je n'ai pas accrochée sur l'intrigue : les personnages sont trop caricaturaux et l'histoire pas très originale.
Un moment agréable mais pas passionnant.
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Walt Longmire est en mauvais état. Ses aventures précédentes l'ont marqué dans sa chair : il boite, à la vue qui baisse, mais son cerveau fonctionne toujours. S'il est réticent à se mettre au repos, il faut dire que les habitants du comté d'Absaroka, Wyoming, ne lui laisse pas beaucoup le temps, même au milieu de tempêtes de neige à répétition. Il doit se lancer à la poursuite d'un meurtrier alors qu'un de ses collaborateurs, en plein syndrome de stress post-traumatique, menace de démissionner.

C'est toujours un plaisir de retrouver la galerie de personnages attachants que propose Craig Johnson, ainsi que le ton humoristique de l'auteur. Car tout commence de façon assez légère : un pouce est retrouvé dans une décharge, il faut identifier son propriétaire. Une mission parfaite pour le Basque, qui déprime après avoir été gravement blessé dans une mission précédente. Il faut donc l'occuper, quitte à le lancer sur les traces d'un homme dont on connait en fait déjà l'identité. En parallèle, le propriétaire un peu loufoque de la décharge est blessé, et il faut aller s'occuper de ses animaux, assez étonnants, découvrir ses amours avec l'ancienne institutrice du shérif et cadrer un peu sa progéniture turbulente. La noirceur va monter petit à petit, comme la neige s'installe durablement et gèle le paysage. Cette météo du Wyoming est un élément clé des romans de Craig Johnson, chacun de ses romans correspondant à une saison et à ses charmes particuliers.

Un tome en dessous des autres, c'est la première fois chez l'auteur et il faut le noter. Ici, la sauce ne prend pas vraiment, elle reste froide, comme le climat décrit. Je n'ai pas particulièrement adhéré à l'histoire racontée, l'histoire est trop tarabiscotée. Et j'ai trouvé l'humour moins fin. de plus, la place réservée à la communauté native américaine est quasi-nulle, Henry Standing Bear n'apparait qu'assez rarement (mais le peu nous donne surement la scène la plus comique du roman). En espérant retrouver dans le prochain tome l'auteur plus inspiré pour mettre en scène notre équipe de choc en pleine saison du printemps.
Lien : https://nourrituresentoutgen..
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Peut être pas la meilleure enquête mais 300 pages avec Walt Longmire et ses acolytes est toujours très dépaysant.
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