Le regret nous rend deux fois malheureux : la première, de ne pas avoir réalisé ce que nous désirions ; la seconde, de réactiver la tristesse en nous reprochant de l'éprouver. Tout le contraire de la joie, dans laquelle nous ne jugeons pas la vie !
S'absenter dans ce que je perçois pour oublier le moi.
Comment prétendre être libre alors même que l’on ne fait que réagir, que se positionner par rapport à autrui, ou contre lui ? S’opposer à, s’affirmer
Saurais-je me laisser toucher sans pour autant vaciller?
Comment rester vivant et ne pas devenir la marionnette de ses passions?
La colère cette passion fondamentale relève de la part animale en nous, cependant comme le rappelle un internaute elle est avant tout "la manifestation d'un ego blessé". Notre propension à l'irritabilité dit assez bien le degré de notre susceptibilité et l'étendue de nos attachements. Aussi quand au loin se lève une crise, un seuil du coup de sang, il ne reste plus qu'à prendre conscience que, presque à coup sur, c'est mon petit moi qui n'est pas content, qu'il se sent menacé bafoué, outré. Les remèdes requis tiendront forcément du soin palliatif tant que l'ego régnera en maitre au milieu des accès de rage, des emportements des fureurs.
La colère est un véritable auto-goal, elle aggrave presque inévitablement la situation. Celui dont elle s'empare n'est-il pas avant tout sa proie?
Je la crains parce qu'elle m'arrache à la joie et m'a rendu plus d'une fois bête, méchant et malheureux. (...)
Derrière la colère se cache, semble-t-il une autre passion, la peur. Je présume qu'un homme dépourvu de celle-ci serait libéré de celle-là.Ce qu'il n'obtient pas en vociférant , il l'aurait peut-être, s'il avait conservé son calme reçu sur un plateau. Oui, le colérique s e tire une balle dans le pied.
Je veux m’ouvrir à ce nouveau défi : rencontrer le vrai Soi, devenir Soi, au-delà de la comparaison et de la jalousie.
Aimer l’autre tel qu’il est, c’est se dégager des fantasmes et des désirs.
Derrière la colère se cache, semble-t-il une autre passion, la peur.
Alors j'ai ressenti une joie immense, la perte de l'illusion d'une guérison totale.