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Citations sur Le matin est un tigre (57)

L’« Espoir » est la chose emplumée
Qui perche dans l’âme
Et chante la mélodie sans les paroles
Et ne s’arrête jamais
C’est dans la tempête que son chant est le plus suave
Et bien mauvais serait l’orage
Qui pourrait intimider le petit oiseau
Qui a réchauffé tant de gens
Je l’ai entendu dans les contrées les plus glaciales
Et sur les mers les plus insolites
Pourtant jamais même dans la pire extrémité,
Il ne m’a demandé une miette.
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"A chaque heure son problème", lui a dit un plombier un jour qu'il réparait une fuite d'eau chez elle. Et c'est la meilleure philosophie de vie qu'elle ait jamais trouvée.
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Billie et elle sont si proches, depuis toujours. Billie sent tout, sait tout , devine tout de sa mère. Elles se mélangent comme du lait dans de l'eau, formant un même nuage.
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Elle s'était efforcé de disparaître, ce n'était pas si difficile: il suffisait de parler bas et de rêver fort. Et puis, à force de se noyer dans le paysage, elle avait fondu sans bruit, un pétillement dans l'eau, comme un cachet d'aspirine.
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C'est un jour blanc, éreinté, qui n'a envie de rien. Un matin à mettre du bois dans le poêle, et à se recoucher immédiatement. Ou bien à se lever, à la rigueur, mais pour écouter un disque sur le tapis, quelque chose qui râpe un peu. Un matin à ranger ses trésors, à écrire une lettre à la main, à manger du beurre de cacahuète.
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C'est un jour blanc,éreinté,qui n'a envie de rien.Un matin à mettre du bois dans le poêle,et à se recoucher immédiatement.Ou bien à se lever,à la rigueur,mais pour écouter un disque sur le tapis,quelque chose qui râpe un peu.
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Pourtant, Jean et Alma étaient restés debout pendant l’orage. Alma s’en rendait compte maintenant. Ils avaient vu leur caressante prairie se transformer en champ de mines, sans abdiquer totalement leur foi en l’avenir. Pour cela, chacun d’eux avait sauté dans une traverse d’herbe verte, qu’ils avaient longée, en s’accrochant aux bords du talus. Jean y cultivait l’humour comme des salades, Alma, c’était la rêverie. Ils étaient désormais au bout du chemin, en plein vent, seuls, pendant que se jouait le dernier acte de la tempête. Il se pourrait que chacun reste dans son coin, sans pouvoir rejoindre l’autre.
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Elle a besoin de poésie. D’un espace où les mots sortent des clôtures du sens.
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Le lendemain, le ciel est blanc et il bruine. Alma a envie de froisser la feuille du paysage dans ses mains et de l’envoyer à la corbeille.
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Alma se poste à l’arrière du bateau, pour regarder les deux moteurs faire des lignes parallèles et mouvantes dans la mer. Les embruns lui piquent les joues et son sourire s’élargit. Une idée lui vient : et si c’était ça l’équilibre ? À l’unisson, mais séparé. Elle se demande si, jamais, elle pourra arriver à cette chose-là avec Billie. Si leurs deux vies pourront un jour tracer ces deux sillages vibrants, parfaits : à l’unisson et séparés.
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