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sur 564 notes
A l'idée de recevoir l'assassin qui rêvait d'une place au paradis via les opérations masse critique, organisées par Babelio (que je remercie ici vivement, ainsi que les Presses de la Cité, pour leur partenariat et l'envoi de cette nouveauté si prometteuse), je me délectais déjà de cette belle parenthèse d'humour que serait ce livre dans la grisaille actuelle !

Je ne vous dirais pas si Dédé le Meurtrier a réussi à se réserver un cocon douillet à la droite du Seigneur (ou la gauche, je ne sais plus trop et les marques sur le dessus de mes mains se sont effacées...), mais une chose est malheureusement sûre, c'est qu'il n'a pas réussi à se faire une place dans mon coeur de lectrice, ou en tout cas, pas celle que je lui aurais souhaitée.

Je n'ai vraiment pas accroché et ai peiné pour le finir, car, oui, malgré tout, je suis allée jusqu'au bout de ses aventures et cela pour deux raisons : d'une et la plus légitime, c'est que je m'y suis engagée et que je ne prends pas à la légère cette mission qui nous est confiée et compte bien rester à la gauche du très haut dans l'univers Babelio (ou la droite, je vous redirais ça dès que j'aurai enfilé mes Kickers, là, c'est encore un peu tôt pour les avoir aux pieds) ; et de deux, parce que je ne sais pas fausser compagnie à un livre, même s'il ne me plaît pas ! Car derrière, il y a un auteur et des heures et des heures passées à écrire, lire, raturer, ré-écrire, relire, rayer et motsdire... Enfin, bref, je fais partie de celles et ceux, qui ne savent pas encore bien user de la première liberté du lecteur, celle d'abandonner ! Je vous jure que je me soigne, telle que vous me voyez là, j'ai réussi à en lâcher un avant la fin, il y a pas moins de 18 mois ! Un exploit !!

Bon, trêve de baratin, car je sens que je vais en gonfler plus d'un en faisant semblant d'être drôle, tout en sachant que je ne le suis pas, et c'est pas le but, n'est-ce pas ?

Mon avis, donc et ma triste conclusion : Les aventures de Dédé le Meurtrier sont quelque peu tirées par les cheveux, ce n'est pas une question de vraisemblance, on s'en moque là, mais les ficelles sont lourdes ; on a l'impression que l'auteur rame un peu pour nous apporter sur un plateau une situation burlesque, qui en ce qui me concerne, n'est pas arrivée à me faire rire, ni vraiment sourire.

Je n'ai pas su m'approprier les personnages, à part peut être celui du pasteur défroquée, qui cite à tout va des passages bibliques, avec une aversion profonde pour notre très cher Noé... Les chapitres sont courts, donnant à la lecture un rythme, qui pourra s'avérer soutenu pour ceux qui seront pris par l'histoire de ces trois compères, rois de l'arnaque en recherche active de couronnes sonnantes et trébuchantes pour leur plus grand bonheur, mais pas que !
Il y a plus fort que donner, c'est recevoir...

Alors, comme toujours quand cela m'arrive de « passer à côté » d'une lecture, je repense à tous ces livres que j'encense, prête et qui me reviennent avec un "bof ! » lapidaire pour mon petit coeur littéraire qui en prend un coup, et je relativise en bénissant le Créateur (à gauche et à droite) de ne pas nous avoir tous fait sur le même moule. Car, disons le franchement, quelle tristesse ce serait : plus de débats possibles, plus d'échanges, plus de nuits blanches à essayer de défendre ses petits rectangles de papier froissé érigés en trésors sur l'autel de nos coups de coeur !

Alors je me dis que ce livre en ravira d'autres et que c'est tant mieux pour lui...
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Ouf ! Enfin fini ! Je suis finalement parvenue au terme de ce calvaire littéraire. J'avoue ne pas comprendre l'engouement quasi général pour le roman de Jonas Jonasson. Mais comme le dit le dicton (cliché), les goûts et les couleurs...

Je suis très friande d'humour absurde et décalé. C'est ce qui m'avait incitée à accepter cette masse critique privilégiée. J'ai bien été déçue. La 4ème de couverture de cet "assassin qui rêvait d'une place au paradis" promet un roman déjanté. Je l'ai trouvé, au contraire, très sage et pas irrévérencieux pour un sou.

L'intrigue est (mal) cousue de fil blanc et n'a suscité que quelques très rares sourires polis. le reste du temps, je me suis ennuyée au plus haut point. le récit est creux, vide, juste prétexte à enquiller des scènes burlesques qui tombent à plat. Quant aux personnages, ils sont totalement inconsistants. Je n'ai strictement rien ressenti pour eux, si ce n'est peut-être l'envie de les tuer histoire d'abréger mes souffrances. le style est à l'avenant, plat, sans saveur. C'est écrit avec les genoux.

Si je suis allée au bout du roman, c'est uniquement par respect pour Babelio et les éditions Presses de la cité qui m'ont permis de le recevoir gracieusement. Je les remercie pour m'avoir permis de satisfaire ma curiosité. Je sais maintenant que les romans sensément rigolos à titre à rallonge type "le vieux qui avait avalé un fakir gros comme une armoire ikea" ne sont pas faits pour moi.

Challenge Multi-Défis 2016 - 11 (un livre d'un pays nordique)
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J'avais été réellement conquise par le vieux de Jonas Jonasson, mais Dédé et ses deux accolites m'ont légèrement laissée de marbre.

C'est un roman sans prise de tête, qui se lit vite, avec de l'humour. Mais auquel je n'ai pas été réceptive cette fois.... Et pourtant quand on s'attaque à la foi chez moi ça aurait pu le faire. Mais j'ai trouvé l'humour assez lourdingue, avec des réparties frôlant le parquet.
Tout n'est pas pas à jeter bien sur. Ce roman se lit bien et vite, ce n'est pas non plus un calvaire.

Pour faire bref, un roman de plage pour moi, qui ne demande pas beaucoup d'investissement, et qui ne m'a pas emmenée au paradis.
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Je remercie Babelio et les éditions presse de la cité pour ce roman de 382 pages découpé en 72 chapitres assez logiquement présentés par ordre croissant et regroupé en 3 parties inégales intitulées première partie, deuxième partie et troisième partie : pas de surprise ^^, donc !!! du reste je serais impardonnable de ne pas mentionner leur titre Une entreprise pas comme les autres, Une deuxième entreprise pas comme les autres et pour les amateurs de quiz... je les laisse deviner le dernier (notez je placerai la bonne réponse en commentaire pour celles et ceux qui doutent *). Avouez que je suis de bon compte et pour être tout à fait honnête je dois aussi signaler l'épilogue et les remerciements. Ainsi donc, selon une parole célèbre de Jésus : Rendons à César ce qui appartient à César. Et à Jonas ce qui appartient à Jonas. Non pas "GERBONS". Si, si ! Je l'ai entendu ! Oui là vous, dans le fond ! Oui, même si cela fait aussi partie de l'histoire : pas de spoiler !!! D'accord, c'est un prêté pour un rendu.


Tout cela pour vous dire qu'heureusement Jésus est venu sauver Dédé en fin de première partie et grâce à cette intervention divine le roman aussi par la même occasion. Que les âmes sensibles se rassurent contrairement à Paul sur le chemin de Damas, Dédé ne se retrouve pas violemment projeté par terre. D'une part Dédé était déjà tombé si bas en tant que meurtrier et d'autre part il avait déjà roulé sous la table bien des fois que cela n'aurait rien changé. Finalement, dans les deux cas seule une rechute reste à craindre. Mais Dieu, que les 100 premières pages m'ont parues longues ! J'ai vraiment cru que j'allais boire le calice jusqu'à la lie. Pfff... du vin de messe de surcroît.


Outre les trois personnages principaux, il y a aussi dans la seconde partie Börje Ekman, que je trouve tellement représentatif de la figure type du sacristain. Une merveille. Et pour celle et ceux qui ont lu ma critique sur La stratégie du Dauphin de Dudley Lynch sachez que c'est là le parfait archétype de la carpe. Je me rends compte que je noie un peu le poisson, mais comme il est dit je ne sais où : Aide-toi et le ciel t'aidera ! Enfin comme vous serez beaucoup plus nombreuses et nombreux à lire L'assassin qui rêvait d'une place au paradis, on est pas sorti de l'auberge, d'ailleurs elle brûle dès la première partie. Misère, misère... (référence au tube de Coluche). Et pourtant dans tout cette aventure déjantée, pleine de crimes et de meurtres il se passe quand même un petit miracle. C'est le miracle de l'amour. Alléluia.


Alors puisque je suis dans mes comptes : 1ère partie **, 2ème partie ****, 3ème partie **, le tout n'étant pas nécessairement la somme des parties ***. Je prédis néanmoins un grand avenir à ce roman. Il devrait faire un tabac en sortie des bureaux du même nom ou trouver sa voie au départ des kiostes de gare. Si je ne peux pas dire avoir été transporté, il ne m'étonnerais pas que vous puissiez aussi vous le procurer lors d'un arrêt sur l'autoroute. ;)Tous les chemins mènent à Rome , n'est-il pas vrai ? Bref un roman sympathique qui se lira facilement lors de vos navettes quotidiennes, en vacances ou en tout autre occasion d'ailleurs. Un roman qui parle de religion pour le plaisir, sans prise de tête LOL : très réconfortant en ces jours troublés autant que certains esprits ^^.
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Par moments, je me dis que je devrais peut-être avoir des coups de blues un peu plus souvent car c'est à cette occasion que mon mari, le soir-même, est rentré du boulot avec cet ouvrage sous le bras, ne me le ramenant pas seulement de la médiathèque mais me l'offrant afin de me faire plaisir et de me remonter le moral ! Certes, cela n'a pas marché immédiatement même si j'ai apprécié cette attention plus que touchante de sa part (merci mon mari que j'aime) mais après une bonne nuit de sommeil et m'être plongée dans la lecture de cet ouvrage, j'avoue que cela a bien fonctionné ! Il avait visé juste car j'avais déjà lu de cet auteur "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et j'avoue que j'avais été, à l'époque, admirablement surprise par cette découverte et ici, la magie opère de nouveau !

Quoi de plus improbable, pour ne pas dire absurde, l'idée qu'un ancien meurtrier reçoive du jour au lendemain la révélation divine et décide de se consacrer à Dieu et ne souhaite qu'une chose : répandre le bonheur autour de lui. C'est pourtant ce qui arrive à l'un de nos héros, Johas Andersson plus connu sous le surnom de Dédé le meurtrier. le déclenchement de cette envie soudaine de faire dorénavant plus de bien que de mal : sa rencontre avec Per Persson, le réceptionniste de l'hôtel dans lequel il couche et de Johanna Kjellander, fille de pasteur et elle-même ancienne pasteur. Cette dernière n'est cependant absolument pas croyante, bien qu'elle connaisse les saintes écritures par coeur car elle n'a jamais reçu la révélation divine et surtout, elle n'a jamais pardonné à son père de l'avoir forcé à se lancer dans cette voie. Aussi, on peut dire que ce trio est hors du commun et plus que tout que Per et Johanna étaient faits l'un pour l'autre : eux qui haïssent la terre entière, et particulièrement leurs aïeuls respectifs, sont bien déterminés à prendre leur revanche sur la vie et surtout, à gagner un maximum d'argent possible ! Ils voient d'abord Dédé comme celui qui les aidera à réaliser leurs projets en l'utilisant comme "vengeur" (mais à petites doses, juste un bras ou une jambe cassée ou parfois les deux à la fois) pour une dette non assurée ou diverses autres raisons et, tout cela, contre rémunération bien sûr ! Leur petite entreprise fonctionnait plutôt bien (je vous passe un certain nombre de détails sur les autres bandits du milieu avec lesquels ils vont devoir traiter au cours de cette période car cela aura des répercussions sur la suite des événements) jusqu'à ce que Dédé se mette à poser des question à Johanna. Et pas n'importe quelles genres de questions : genre des questions sur Dieu, Jésus et tout le reste et c'est là le gros premier tournant de notre ouvrage. Dédé le meurtrier ne veut plus faire de mal. Il veut au contraire se repentir, faire don de l'argent gagné à des oeuvres caritatives et aimer son prochain comme lui-même. Aïe, aïe, aïe, cela ne sent pas bon pour le business que notre adorable petit couple avait monté mais, lorsque je vous disais que ces deux-là s'étaient bien trouvés, j'avais entièrement raison car ils ne sont jamais à court d'idées : Après Dédé le meurtrier se sera don le Prêcheur André et son église mais tout cela, j voue laisse le découvrir par vous -mêmes, et, surtout rassurez-vous, car les aventures de nos trois compères sont loin d'être terminées.

Un ouvrage qui vous révélera non seulement encore de nombreuses surprises mais aussi vous permettra un peu de lâcher prise ! Entre un ancien taulard, un faux pasteur (qui en l'occurrence est une femme) et un réceptionniste dont le grand-père était millionnaire et qui lui, gagne des pacotilles, avouez que le casting pour cet ouvrage est on ne peu plus original ! Un ouvrage qui se lit très vite, avec de's chapitres courts et une écriture fluide et légère. Bref, j'avoue avoir souri à de nombreuses reprise au cours de cette lecture et ne peux donc que vous recommander cet ouvrage !
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Dans les premières 100 pages cette lecture m'a conquise et j'ai vraiment pris du plaisir à le lire et je l'ai lu rapidement jusque là. On fait la connaissance de Per Persson réceptioniste dans un hôtel qui fait la rencontre de deux personnages qui vont changer sa vie Johanna ancienne pasteur qui s'est fait révoquer de son église et Dédé le meurtrier qui s'installe à l'hôtel.

Une des premiers jours de l'arrivée de Dédé une personne vient à la réception disant de remettre une enveloppe à Dédé avec la moitié d'une somme car celui-ci a fait la moitié du travail. Per Persson et Johanna comprenne que Dédé se fait payer pour régler le compte de personnes (cassage de bras, de jambes etc...).

Cette partie est intéressante, la seconde partie l'est beaucoup moins car Dédé se met à croire et souhaite se racheter une conduite donner aux bonnes oeuvres, construire son église. Je crois que c'est à partir de la que j'ai décroché

La troisième partie n'est pas du tout à la hauteur non plus et n'a ni queue ni tête avec le reste. Une déception que cette lecture.
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Petite déception ! J'avais adoré « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », qui en plus de l'humour absurde, offrait un survol des grands moments de l'histoire du vingtième siècle. J'abordais donc celui-ci avec enthousiasme.

J'y ai retrouvé le même humour dans les situations loufoques, mais rien de plus. Peut-être que la trame du roman qui tourne autour des églises et des bonnes oeuvres offre le même genre de clins d'oeil de connivence pour les Suédois, mais je ne les ai peut-être pas saisis. J'ai parfois eu l'impression d'être en dehors du coup, de ne pas trouver cela savoureux, faute de connaissance de la situation réelle du pays.

Bon, c'est un livre léger et je me suis quand même amusée avec ces personnages de malchanceux chroniques qui tentent de s'en sortir et j'ai souri des citations de la Bible détournées à toutes les sauces, ou plutôt à toutes les coupes de vin…

Une lecture qui ne m'a pas amené une félicité paradisiaque, mais quand même un peu plus de plaisir qu'un purgatoire…
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Pfff!! Décidément nous n'avons pas beaucoup d'atomes crochus JJ et moi... Déjà "Le vieux qui voulait sauver le monde" ne m'avait pas convaincue, mais là je pense que je vais abandonner et passer à autre chose. Je mets quand même deux étoiles par respect pour le travail, et parce que je l'ai lu jusqu'au bout, mais je n'ai qu'à peine souri, et plutôt secoué la tête à maintes reprises en me disant "Non, c'est pas possible, il va vraiment nous la jouer comme ça ?"
Tout est tellement prévisible, les situations se répètent tout au long des trois parties, jusque dans les titres de celles-ci : Une entreprise pas comme les autres, suivi de : une deuxième entreprise pas comme les autres, suivi de...
Je n'ai même pas envie de le résumer, ce livre m'a fatiguée, les personnages m'ont ennuyés et n'ont pas la moindre crédibilité, entre l'assassin qui trouve Dieu à travers le vin de messe, le pasteur (qui est une pasteure) qui n'y a jamais cru, et le réceptionniste qui joue les faire-valoir, ce trio de bras cassés tourne en rond, gagne des sous pour les reperdre aussitôt, et n'a qu'une seule idée en tête : exploiter la crédulité et les mauvais instincts de ses victimes.
Bref, j'arrête le massacre, salut JJ, tu as bien assez de lecteurs sans moi !
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Bonté divine ! Qu'il est agréable de se plonger dans un nouveau roman de Jonas Jonasson, maître du burlesque à la suédoise. Après nous avoir conté les aventures d'un petit vieux puis d'une orpheline noire, c'est au tour des péripéties d'un assassin qui se tourne subitement vers Dieu.

Les voies du Seigneur étant impénétrables, voilà donc l'histoire d'un bonhomme qui a toujours fait parler la violence et qui maintenant fait parler sa générosité (enfin, uniquement lorsqu'il est suffisamment imbibé de faux vin de messe). A ses cotés, une femme pasteur défroquée et un raté qui vont décider de faire fortune en profitant de cette brusque reconversion.

Très vite, Jonasson le glas de toute idée de rédemption. Vous n'alliez tout de même pas croire qu'il allait nous proposer un banal récit de conversion au Divin ? Comme avec ses précédents romans, nous sommes dans le cadre d'une vaste farce, totalement décalée et déjantée.

Il y a quelque chose qui cloche au royaume de Suède. Mais une chose est certaine, suivre les pérégrinations de ces trois fêlés du caisson n'est pas prêt de vous donner le bourdon. Il faut dire que le fameux Dédé le meurtrier et ses deux acolytes sont de sacrés personnages, bras-cassés qui se retrouvent à monter le (les) combines(s) du siècle.

L'histoire est folle, les scènes drolatiques se succèdent, et les bons mots s'accumulent dans une ambiance de non-sens plutôt réussie. Mais ce qui pourrait se résumer à une simple blague de potache prend une autre dimension quand l'auteur parle de religion.

Oh, n'attendez pas une violente attaque en règle. le roman est doucement irrévérencieux et gentiment iconoclaste. La crédulité de certains croyants est moquée avec drôlerie et l'auteur s'en donne à coeur joie dans le registre de l'interprétation de certains passages de la Bible (avec, comme point d'orgue, sa manière de mettre en lumière les passages du livre Saint où il est question de vin, bonne excuse pour le meurtrier repenti de se pochetronner à longueur de journée).

C'est avec malice et une ludique impertinence que Jonas Jonnasson nous raconte donc cette histoire de L'assassin qui rêvait d'une place au paradis. C'est sans prétention, mais plus intelligent qu'il n'y paraît. Ça ne mange pas de pain (béni), mais ça fait réfléchir mine de rien. Une chouette histoire terre à terre à l'humour qui vole dans tous les sens, y compris vers les cieux.

Hosanna, nous sommes sauvés : Jonasson nous apporte une belle respiration dans la grisaille ambiante.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Ayant lu et vraiment apprécié "Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", je m'attendais à beaucoup mieux de Jonas Jonasson, d'autant plus qu'il prend son temps pour écrire (le précédent date d'il y a 3 ans, on ne peut pas lui reprocher d'écrire pour vendre).
L'idée dé départ est sympa et peut prêter à de beaux dialogues et des situations fantasques, mais le tout est insipide. Les dialogues sont poussifs, j'ai trouvé un côté scolaire à la rencontre des personnages pour les mettre en lien.
Les rebondissements et je jeu de la réalité historique (même arrangée) associée à sa fiction étaient travaillés et absurde à souhait dans sa première oeuvre.
Comme la plupart de ceux qui n'ont pas aimé, la lecture a été difficile et lue en diagonale sur la fin, surtout que Proust m'attendait juste à côté (oui, j'avoue la comparaison n'est pas égale !)
Merci tout de même à Babélio et la Maison de la Presse d'avoir joué le jeu de la masse critique.
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