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3,69

sur 1252 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au début j'ai été emballée par l'histoire, deux voisins que tout opposent se croisent pas hasard puis entre lequel va naître quelque chose.
Ludovic, veuf, vient de la campagne, mais il a quitté la ferme familiale car il n'y avait plus de place pour tout le monde.
Aurore styliste, mariée deux enfants, se sent dépassée par sa vie : son entreprise est au plus mal, son mari business man brillant ne fait que passer...
Et puis au fur à mesure, le personnage d'Aurore m'a agacé, on la semble incapable de prendre une décision, je l'ai vite trouvée un peu nunuche.
A partir de là, j'ai eu du mal avec l'histoire.
Tant pis
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un excellent moment ; histoire captivante et sentiments étudiés avec talent ; l'écriture est agréable !
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Il y a des livres dont on lit les critiques et on se dit "celui-là, il est pour moi !".

REPOSE-TOI SUR MOI de Serge JONCOUR est de ceux-là.

Malheureusement, j'en attendais sûrement beaucoup trop et j'ai été déçue, ça a fait pchitt comme on dit !

Aurore a tout dans la vie : un mari attentionné, beau et brillant, deux charmants enfants, un grand appartement parisien et une société dont elle est la gérante et qui distribue les vêtements dont elle est la styliste. Tout serait parfait si elle ne connaissait pas des problèmes professionnels insidieusement provoqués par son associé et ami qui voit plus grand, plus rentable, plus international. Aurore se sent trahie et seule. Et puis il y a ces corbeaux dans sa cour qui lui pourrissent la vie, ces oiseaux de mauvais augure l'angoissent et lui font peur, ils cristallisent tout son mal-être du moment. Ludovic habite le même bâtiment qu'Aurore mais dans l'aile plus vétuste où les escaliers craquent et le chauffage fait des siennes. Il est agent de recouvrement. Suite à des affaires familiales compliquées, il a dû quitter sa ferme, dont il se languit. Veuf depuis peu, il n'arrive pas à faire le deuil de sa femme disparue trop tôt. Attentif aux troubles qu'engendre la présence des oiseaux, Ludovic s'en débarrasse et trouve grâce aux yeux d'Aurore par ce geste. Ces deux êtres que tout sépare vont se rapprocher, se trouver et partager un amour interdit et unique.

Ce livre présentait tous les élèments pour que j'adhère au personnage d'Aurore. Elle m'apparaissait comme une femme accomplie et une mère attentionnée, qui plus est, elle déteste les oiseaux tout comme moi, qui en suis phobique. Mais malheureusement, son attitude vis à vis de Ludovic, son manque de transparence, ses multiples manipulations mesquines (enfin c'est mon avis !) et son irresponsabilité ont fait que je ne me suis pas du tout attachée à sa personnalité. Cependant, j'ai eu de la sympathie et de l'empathie pour Ludovic qui m'a émue avec sa mélancolie qui lui tient au corps, ce corps si encombrant qu'il donne de lui une image d'homme statutaire et salvateur.

Et bien sûr lorsqu'un des deux personnages d'un livre ne vous plaît pas et qu'il est question d'amour entre ces deux protagonistes, hé bien l'histoire vous paraît dénuée d'intérêt. Pire vous espérez que Ludovic va se dépêtrer de cette romance sans avenir et retrouver ses valeurs qui font son charme et son charisme.

Alors évidemment, c'est excessivement bien écrit, Serge JONCOUR a des phrases qui interpellent et ont fait écho en moi c'est certain, mais son récit ne m'a pas touchée. Pourtant les thèmes de la ruralité, de la quête de soi, des valeurs familiales, de notre société capitaliste et égoïste sont des sujets qui me plaisent généralement... mais là, non désolée, je ne suis pas rentrée avec bonheur dans cette histoire.

Donc vous l'aurez compris, ce livre, pourtant PRIX INTERALLIE 2016, est une déception pour moi. Je ne l'ai peut être tout simplement pas lu au bon moment, je m'étonne encore moi-même du peu de plaisir que j'ai épouvé lors de cette lecture. Dommage !



MYMY

Lien : http://cousineslectures.cana..
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Agréable lecture.
Deux êtres qui n'ont absolument rien en commun vont se rencontrer par hasard et s'aimer.
Lui le rustre solitaire, fermé, ancien agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Il intervient auprès de ménages endettés, parfois imprévoyants, qui ont certainement manqué de discernement. Il a migré en ville après le décès de sa femme et il survit dans cet univers qu'il déteste.
Elle bobo parisienne, styliste vivant dans un immense appartement. Tout pour être heureuse, réussite professionnelle, famille, mari brillant, enfants. Tout va se gripper avec un associé pas honnête, et des corbeaux dans la cour de son immeuble.
Et là c'est la rencontre entre ces deux êtres que tout sépare. Ils vont se découvrir et s'aimer intensément.
La naissance de leur amour est un ravissement
Pour autant, si Serge JONCOUR excelle dans la description du milieu urbain, des campagnes, des banlieues, j'ai trouvé les cent dernières pages un peu lentes.
Je conseille néanmoins la lecture de ce roman. Vous passerez un bon moment de lecture !
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Une histoire d'amour qui fait du bien, empreinte d'humanité, de douceur comme de brutalité, de caresses comme de coups bas, il y est question de la vie en ville opposée à celle de la campagne ... et de deux êtres que tout semblerait opposé mais qui pourtant vont se retrouver, s'enlacer, se reposer l'un sur l'autre; face à l'adversité, ces deux âmes solitaires vont s'entraider, s'aimer, se savourer, mais aussi sombrer dans une spirale douloureuse née d'une odieuse trahison.
J'ai beaucoup aimé l'intrusion que l'auteur nous permet dans les pensées de ces deux êtres. Malheureusement, je n'ai pas toujours été embarquée dans cette romance. Et j'avoue que j'ai un peu de mal à argumenter. J'en ai aimé le rythme, l'écriture fluide, poétique et intimiste, les valeurs qui en émanent (Serge Joncour dénonce les enjeux capitalistes du profit à tout profit, faire du fric envers et contre tout «Le business, c'est soit tu bouffes les autres, soit tu te fais bouffer», une prise de conscience aussi de l'éloignement de la nature et du manque d'humanité dans notre société contemporaine urbaine notamment ...), la fin ouverte, cette lecture m'a apaisée après avoir enchaîné plusieurs âpres lectures ... je ne sais pas, il m'a manqué un peu de crédibilité peut-être. de la rencontre à la passion, il n'y a que très peu de pages...pas suffisantes à mon goût pour que cette passion me saisisse totalement.
Néanmoins, cette lecture fût agréable, je ne la regrette pas du tout et je la recommande vivement à ceux qui aiment les romances (ce qui n'est peut-être pas mon cas in fine), vous ne serez pas déçus, j'en suis certaine.
Merci M. Joncour, j'ai hâte de vous lire de nouveau avec L'écrivain national, U.V et L'Idole, dont on ne m'en a dit que du bien et qui me tentent beaucoup, dans des registres différents.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Repose-toi sur moi, de Serge Joncour, prix Interallié 2016, un roman dont le titre ne m'a pas paru attractif puis à nouveau, après lecture, on s'interroge sur ce titre. Qui se repose sur qui ? Selon les périodes, les uns semblent ne plus être en mesure d'assumer leur condition et à d'autres moments c'est l'inverse. Au final beaucoup se reposent sur Ludovic, un grand gaillard, ancien joueur de rugby, à commencer par sa famille qui ne mesure même pas son sacrifice. Aussi est-ce surtout Aurore qui semble le préférer à son mari ?
j'avoue également m'être interrogé sur la première partie du roman, comment et pourquoi ce livre a pu recevoir ce prix littéraire ? Je me suis dit c'est du Guillaume Musso, une sorte de roman psychologique et sentimental avec une dimension surréaliste. En effet que penser de cette Aurore Dessage, qui a une phobie de deux corbeaux perchés au sommet de grands arbres dans sa petite cour d'immeuble au coeur de Paris ? Un bon roman, c'est lorsque les personnages de fiction sont aussi authentiques que des personnes bien réelles. Or là, le personnage d'Aurore est par trop vaporeux. N'est-ce pas une sorte de poupée Barbie, que l'auteur triture au grès de sa fantaisie, comme le ferait une fillette, lui prêtant une existence aussi immature qu'elle même ? Enfin je me suis dit, ce personnage d'Aurore ne peut avoir été conçu, que par un homme ! Sauf dans les dernières lignes, Aurore apparaît comme un être faible, voire naïf et négligent notamment en sa qualité de patronne d'une petite affaire qui emploie cependant des salariés, au point de ne pas même accepter l'aide de son mari et de quiconque. En outre comment ne pas être perplexe sur les autres suites d'invraisemblances. Tirer deux corbeaux à la carabine en plein coeur de Paris ? Mettre KO un jeune homme, encore adolescent d'un groupe trop bruyant ? Tuer un homme par le seul fait de se faire reconnaître ? Fracasser la mâchoire d'un chien Boxer qui mordait le bas du pantalon ? On est loin de la littérature classique ! Alors non seulement Aurore est une poupée Barbie, mais Ludovic l'est-il aussi, le partenaire masculin de la poupée ? Vu par ce prisme, Ludovic est aussi imprévisible que l'est un personnage créé par un enfant avec ses poupées. Tout ceci donne encore une fois une tonalité d'un roman qui manque de profondeur, pourtant avec les ingrédients de départ d'une excellente recette.
Il y a plus choquant, à mes yeux, c'est le manque de scrupule de l'auteur qui n'hésite pas à discréditer l'institution judiciaire commerciale pour les finalités de l'intrigue. Je cite"... ce montage était possible uniquement parce que Kobzham avait des alliés au sein même du tribunal de commerce, pour faire un deal pareil il fallait avoir le président dans la poche, du moins il fallait le connaître, peut-être le fréquenter, l'infâme privilège des réseaux qui sévit à Paris, dans les affaires comme dans le reste, le réseau ça a valeur de passe-droit, ça court-circuite la règle, et s'il n'est pas interdit d'avoir des alliés dans la vie, quand c'est au niveau d'un tribunal de commerce et pour dézinguer cette femme-là, c'est dégueulasse." Eh bien Monsieur Serge Joncour, ce que vous avez écrit est inadmissible quand bien même vous prétendiez que c'est une fiction. Lorsque vous décrivez la cour, même si elle n'existe pas, elle devient pour le lecteur, une cour réelle. De même votre discrédit de l'institution tribunal de commerce par le président dans sa poche, et à assimiler le Tribunal de commerce de Paris à un vulgaire réseau immoral. Non Monsieur, vous dépassez les limites de votre pouvoir d'expression littéraire. Non Monsieur, les institutions de notre république, qui devraient faire notre fierté ne peuvent pas être traitées avec les ordures, selon le slogan "tous pourris". Serez-vous tenté par un, est-ce si grave ? Eh bien oui, c'est grave, car sans réaction, c'est cette réalité de corruption qui demeure. Alors quelle suite ? Pour ma part j'en reste là, espérant recevoir un échos.
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C'est mon premier livre de Serge Joncour. Une très jolie histoire d'amour. La Belle est une grande bourgeoise riche, styliste, mariée à un bel homme, avec deux enfants. La Bête, un paysan sans le sou, redresseur de torts. Deux personnages intelligents, profonds qui ne devraient pas se rencontrer mais voila les voies souterraines de l'amour finissent par les relier. Bon c'est vrai il y a beaucoup de clichés mais j'aime bien les contes de fées. Cela se lit d'un trait, très agréablement, très bien écrit. Un livre souriant. Et puis j'adore la fin, pied de nez aux conventions sociales.
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Sympa, cette passion, ça emporte.

Un livre sur la force, celle qui rassure et protège. Un peu "cliché sexiste" quand même, cette histoire de femme en désarroi qui recherche l'épaule solide. Non ?
Lien : http://noid.ch/repose-toi-su..
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Ancien agriculteur au physique imposant, Ludovic a quitté la province pour Paris et travaille dans le recouvrement de dettes. Il n'aime pas cette ville peuplée d'individualisme, son métier est purement alimentaire et il n'a pas d'amis. Son immeuble vétuste partage une cour avec un immeuble d'un autre standing pour personnes aux situations confortables comme Aurore. Styliste à la tête de sa petite entreprise, mariée à un homme qui traite d'affaires au téléphone à travers le monde entier et mère de deux enfants. Mais depuis quelques mois, son entreprise est dans le rouge. Son associé l'évite et elle affronte seule cette situation.

Rien ne prédestinait Aurore et Ludovic aux vies diamétralement opposées à se rencontrer. Il aura suffi de corneilles qui font peur à Aurore pour qu'ils se parlent. Chacun des deux a des à-priori sur l'autre et pourtant Ludovic règlera le problème sans poser de questions. Avec les problèmes de son entreprise, Aurore subit la pression et ne veut pas en parler à son mari. Cette pression, Ludovic est quelquefois obligé de s'en servir quand les personnes refusent de rembourser les impayés. Il s'est créé un caractère qui va avec sa stature imposante. Une carapace pour cet homme franc et sensible.

Derrière ce titre magnifique, il y a une histoire d'amour très contemporaine, une vision de notre société, de la solitude et de l'entraide également avec des passages forts et d'autres moins réussis. Malgré la fluidité de l'écriture, j'ai trouvé que l'ensemble s'égarait parfois sans être crédible ou sans éviter certains clichés.
Si j'ai aimé retrouvé la délicatesse et la sensibilité de Serge Joncour, tout comme son humanité, cette lecture plaisante n'égale pas pour moi L'amour sans le faire.

Merci à Babelio.
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Dans son dernier roman, Serge Joncour campe une histoire d'amour improbable, qu'il aurait pu intituler "La Belle et la Bête". La Belle, Aurore, est une styliste de mode à qui tout semble réussir, la Bête, Ludovic, un colosse solitaire débarqué à Paris après avoir quitté la ferme familiale.
Bien sûr, le sujet n'est pas très original. En plus les histoires du style "Parlez moi d'amour" ne sont pas trop ma tasse de thé.
Alors, me direz vous, pourquoi avoir choisi ce livre?
J'avais bien aimé un précédent titre de cet auteur, "L'Amour sans le faire", tout en délicatesse qui nous emmenait dans le monde rural qui a assez peu la parole et qu'il abordait avec beaucoup de tendresse.
J'ai retrouvé dans ce dernier roman la même délicatesse, et également humour et suspense.
Cette histoire est bien campée dans notre société contemporaine impitoyable où l'arrogance des puissants contraste avec la fragilité des petites gens, mais où naît aussi parfois l'entraide et la solidarité.
Au final, j'ai trouvé cette lecture assez agréable et reposante, malgré certaines longueurs et un côté un peu trop fourre-tout à mon goût (violence des milieux d'affaire, surendettement, difficultés du monde paysan, utilisation des pesticides...)
Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique".

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