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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le récit débute sur la visite d'un appartement à vendre par un jeune couple qui attend la venue prochaine d'un enfant. Les lieux sont insalubres, jonchés de détritus, laissés à l'abandon comme si la vie s'y était emballée, comme si la raison avait laissé place à une folie, une tentative de survie dans un milieu devenu hostile...
L'appartement n'a pas toujours eu ce visage…

Gabrielle et Martin sont les précédents propriétaires de ce trois pièces en rez-de-jardin dont le charme réside dans l'accès à un jardin privé.
Gabrielle ne peut vivre sans livres - elle est professeur de français, quand Martin les ignore, tout juste s'aperçoit-il qu'ils changent de place dans les pièces, sur les meubles, au gré des choix de Gabrielle...
Gabrielle "vit" son jardin, l'observe à tout moment, en symbiose avec cette espace créé qui recèle tant d'apparitions colorées et de visiteurs chantants, quand Martin n'y voit que verdure et contraintes.
En rentrant de ses cours à bicyclette, Gabrielle est renversée par un camion.

Tout dans le déni, Martin refuse d'accepter cette absence, la mort, l'inéluctable.
S'il parvient à conserver les témoins de la vie de Gabrielle dans l'appartement, il trébuche au jardin quand celui-ci, doué de sa propre existence, lui rappelle que le temps s'écoule et que ceux qui partent, même s'ils laissent des traces comme des évidences ne reviendront pas...
S'il feuillette les livres de Gabrielle déposés un peu partout, c'est pour mieux "écouter" les phrases, les mots lui parler de Gabrielle, lui parler à lui dans les ténèbres qu'il tente de traverser en les niant. Comme un miroir de ce qu'il vit, seul, de ce deuil dont il refuse seulement de prononcer le mot.
S'il visite le jardin, c'est pour mieux rester aux côtés de celle qui l'animait de sa présence, c'est pour mieux accéder au seul espace où il pourrait la retrouver...

Le jardin ne pleure, ni ne sourit, ni ne console mais au fil des saisons, il va bousculer Martin, lui parlant de son chagrin dans les feuilles qui jaunissent et tombent, dans les fleurs qui se ternissent et fanent...
Le jardin "passeur" de compassion, sans mots, sans paroles, sans gestes qui peut permettre des rencontres...


Ce texte poétique, construit en courts chapitres, aussi variables en longueur, aussi variés que le sont les feuilles du jardin, se transforme dans ses moments les plus doux en une déambulation botanique, comme une tentative de trouver un équilibre.
Dans la vie, certains événements précipitent l'existence, la font trébucher et se débattre dans une folie solitaire. C'est à ce moment qu'on attend des autres la main tendue, l'écoute qui se ferait attentive, la bienveillance, en un mot, un moment de tolérance. Or, cette tolérance fait si défaut dans nos sociétés qu'on ne la croise qu'occasionnellement.
Martin ne la rencontre guère, ni chez ses collègues qui lui reprochent de taire la réalité, ni chez ses proches pressés d'oublier… Il se débat, tellement seul, tellement emmuré dans son chagrin, tellement désireux de perpétuer le vécu de Gabrielle, que les autres prennent peur, sa réaction folle les fait choisir de l'exclure, de le chasser, ne lui donnant comme unique réconfort, comme unique cocon de tranquillité, comme unique lieu de repos que sa présence au jardin. Un jardin comme une île pour se mettre en retrait, choisir une autre cadence de vie, un jardin pour se retirer au sein de la nature dont le rythme devient sien. Jardin qui continue son cycle de vie, au rythme de a croissance végétale ou aidé par celui – messager inattendu - qui épaule Martin, le seul qui l'écoute et le comprend : ne s'agit-il pas d'un plus exclu que lui, celui qui connaît davantage l'intolérance et le rejet ?


Quand comprendra-t-on qu'exclure, c'est "camisoler" une partie de nos pensées, de nos actes, comme d'autres ont camisolé Martin ou tout autant son beau jardin tout en vie pour n'en conserver qu'une vision immobilisée sans changement et donc sans émotion à partager?
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Il est vrai que le titre m'avait attirée vers une histoire que je prévoyais plus légère, le mot « retrouvé » me laissant présager une fin heureuse. Cependant, la fin n'est pas complètement négative et l'histoire, si elle est dramatique, reste une histoire d'amour intense.
Je m'explique. Il est question du deuil de Martin suite à la mort absurde et injuste de sa compagne Gabrielle.
D'un côté, Martin est inconsolable et s'enferme dans le déni puis dans une attitude où sa mémoire fait revivre l'aimée avant de glisser lentement dans une sorte de régression cathartique. Son parcours passe par différentes étapes aussi personnelles que jugées perverses et néfastes par ses proches.
D'un autre côté, la recherche de la présence de la défunte apporte à son compagnon le réconfort, le conduisant à mieux comprendre la femme qu'il a aimée, qu'il aime, jusqu'à découvrir des secrets qui, au début le blesse pour le toucher davantage ensuite.
Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/

Lien : http://anne.vacquant.free.fr..
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J'ai choisi ce livre en partie pour son titre et sa couverture tirée d'un tableau de Gustav Klimt. le synopsis laissait présager un bon moment de lecture. Lorsque je l'ai reçu j'ai commencé à le lire, une petite mise en bouche. Puis je me suis laissé prendre par l'histoire et part les chapitres courts qui s'enchaînent, avec des petits titres qui accompagnent le lecteur.
Gabrielle ou le jardin retrouvé c'est l'histoire d'un deuil. Chaque deuil est vécu différemment, ils révèlent souvent des choses qui sont enfouies autant sur ceux qui restent que sur ceux qui partent.
C'est l'histoire de Gabrielle qui a un jardin secret et des secrets du jardin. A sa mort Martin son compagnon va en découvrir certains.
Quand on meurt, on n'est plus maître de rien. Ceux qui restent peuvent saccager votre passé, le sanctifier ou se l'approprier.
C'est l'histoire de Martin qui fou de chagrin va découvrir une partie du jardin secret de sa bien aimée et glisser dans la douleur. Il ne savait à quel point il l'aimait.
Je vous ai déjà dit dans des chroniques précédentes que j'aimais le thème de la mémoire des maisons, les témoins d'une vie, elles restent alors que vous partez et bien c'est exactement ce qui va se passer. Pierre et Amélie découvrent la maison bien des années après les drames. Une maison et un jardin très dégradés. Ils n'ont aucune idée du pourquoi et du comment.
Mon petit bémol se trouve à ce moment de l'histoire où l'on bascule du présent au passé sans passage de témoin. C'est un peu abrupte à mon goût j'aurais aimé un lien soit par des lettres soit par un journal intime. Un lien se fera en partie à la fin. Car la vie à continué et continuera.
Comme on peut s'en douter Stéphane Jougla a mis l'accent sur ce qui touche au jardin, aux plantes et habitants ainsi qu'aux couleurs. Il y aura d'ailleurs des « poèmes » d'écrits sur ces sujets là.
C'était très plaisant de le suivre sur cette voie, sur ces champs lexicaux et les anecdotes qui en découlent.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la grande présence de livres. Préparez un carnet et un crayon il n'y pas de liste en fin de livre ! Martin ne lisait pas, Gabrielle oui. Gabrielle n'est plus alors martin va la chercher dans ses livres dont elle soulignait certains passages. J'ai pris grand plaisir à lire les citations et les titres de livres, dont beaucoup sont dans ma bibliothèque. C'était beau de le voir s'ouvrir à la lecture. Stéphane Jougla n'est pas tombé dans le piège qui consistait à laisser son héros empêtré dans ce monde de papier.
Martin va aller de découverte en découverte. Dans un premier temps, il va se perdre en se fondant sans son univers à elle avant de trouver son propre monde.
C'est un peu ce que l'on fait tous, il y a des passeurs qui vous montrent le chemin puis vous avez votre propre révélation littéraire.
Martin va apprendre à connaître celle qui avait partagé quelques années de sa vie. Il va se rendre compte qu'il ne connaissait d'elle que ce qu'elle avait bien voulu lui montrer.
Sur son parcours de deuil il ne va pas rencontrer beaucoup de gens qui vont pouvoir l'aider.
Il se raccroche à la pensée magique, cela donne des moments tendres, émouvants et poétiques.
« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » à écrit Alphonse de Lamartine.
On voit les changements au fil des saisons jusqu'au dénouement.
Autant j'ai été emportée par l'histoire que j'ai lu d'un trait (dans une journée) autant je ne me suis pas attaché à Martin, il est pourtant gentil, humain et presque enfant. Gabrielle apparaît en filagramme, on la comprend, on la suit à travers ce que Martin découvre, c'est une personne lumineuse. Et je ne parle pas des autres personnages… Je suis restée spectatrice.
Je me demande si ce livre ne devrait pas être lu à petit pas pour bien savourer chaque étape. Bon moi je n'ai pas pu me retenir je voulais savoir comment tout cela allait finir…
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Gabrielle ou le jardin retrouvé m'a été donné à lire à l'occasion de la masse critique de septembre (2017). C'est toujours un honneur et une joie de recevoir une oeuvre dans ce contexte particulier, je remercie donc encore les éditions DENOËL.

Le livre objet est un bel ouvrage, de qualité. le format est agréable, le texte aux paragraphes courts est aéré et la police d'une taille confortable.

La couverture représente un jolie peinture bucolique de Gustav Klimt ; peinture qui renvoie à la notion de "jardin" , qui est présente dans le titre mais qui est également un élément pilier du livre.

L'histoire qui nous est peinte au travers des pages est celle d'un deuil.
Un deuil, au-travers duquel nous allons apprendre à connaître Gabrielle.. et le Jardin.

Le thème principal est donc le deuil, mais l'oeuvre reste malgré tout assez légère, tolérable, poétique... et parsemée de petites choses, de petits bouts de bonheurs, de ceux que l'on ne voit parfois plus lorsque l'on se trouve plongé dans le quotidien.... Une fleur... une odeur... une jolie couleur.

le style de Jougla est donc à la fois léger, concis, poétique.. et déroutant :Légèreté stylistique (dans le sens : pas de style lourd ou pédant, pas de phrases tortueuses... une simplicité naturelle, comme si les choses étaient mises à nues), et gravité dramatique de la situation.
je me suis sentie tiraillée, déroutée, en fait j'ai presque ressenti une gêne du fait de ce style d'écriture léger qui confère à Martin (le personnage endeuillé) un côté enfantin, naïf (fragile), qui l'enferme seul dans une bulle hors du monde des Hommes.....avec en parallèle à cette légèreté la gravité de la situation, le regard inquisiteur de l'extérieur, la cruauté réactionnelle de la majeure partie du reste du monde.

le long de l'oeuvre, martin va passer par différentes étapes psychologiques liées au deuil, comme celle du déni. D'ailleurs, cela m'a interrogée, et à la suite de ma lecture je me suis penchée sur des écrits concernant ce processus de deuil. Jougla jongle avec ces étapes.. je dirais même qu'il joue. Et plus Martin sombre , et plus il avance dans les étapes du deuil. Tout se mélange. ça a un côté terrible. Et je ne rentrerai pas plus dans le détail afin de ne pas "spoiler" l'histoire.

Parallèlement il y a bien sûr le personnage de Gabrielle, sa femme décédée, mais omniprésent. Finalement, Martin va la redécouvrir et se rapprocher d'elle bien plus que lors de son vivant. Il va la vivre à fond.... et finalement la transcender.

Quelque chose qui 'ma semblé important : L'usage de la 3è personne.
Elle nous place au rang de témoins, parfois de voyeurs, parfois de complice.. mais toujours impuissants.
Cette 3è personne nous permet de garder la tête hors de l'eau contrairement au personnage central. Mais cela nous refoule davantage au même niveau que tous ces personnages extriurs, qui voient, mais n'aident pas... Voire qui rejettent, qui lui font du mal. Serait-ce une réaction humaine "normale" face à la déchéance, la souffrance intolérable d'un des leurs ? le rejet pour tenir éloignée cette souffrance intolérable ?
Nous ne sommes pas plongés au coeur de la tourmente, mais maintenus ainsi au-dehors : cela est primordial, L'auteur nous oblige à poser un regard extérieur, objectif sur les réactions de Martin et son malheur. Quel sentiment d'impuissance...

Enfin, fondus dans l'oeuvre, il y a la poésie, et les références littéraires.
L'oeuvre en est truffée, ce sont ses bulles d'oxygène, celles qui nous permettent de respirer l'odeur de la vie et reprendre notre souffle.
C'est un bonheur ! des petites touches de joie, des rayons de soleil !

Comme d'autres lecteurs, je n'ai pas été saisie, touchée par le personnage de Martin, car je ne m'y suis pas identifiée.
Mais au final, c'est somme toute assez logique, non ? L'histoire nous dévoile l'évolution de son deuil tout en nous maintenant au-dehors. Si Jougla avait voulu mettre l'accent sur la douleur dramatique et dévorante de Martin de manière abrupte, en nous touchant de plein fouet (ce qui aurait été d'une douleur insupportable), il nous aurait sans doute fait prisonniers corps et âmes de son personnage (en usant d'un point de vue subjectif, interne par exemple).

Je conclurai donc ainsi : C'est une belle composition. Comme une peinture... une peinture de Gustav Klimt : un ensemble poétique et frais, fleuri, féminin, composé de différents éléments composants une trame plus complexe et profonde.
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Une histoire triste, mais qui apporte aussi des touches de lumière.
En effet, l'histoire est triste car Martin, doit apprendre à surmonter le deuil de sa compagne: Gabrielle.
Celle-ci avait deux passions: les jardins et les livres.
A son décès, Martin va découvrir les personnages liées à ces passions, qui gravitaient autour de Gabrielle.
En s'imprégnant de son univers, Martin, qui dénie le décès, va peu à peu sombrer dans la folie, ne plus travailler, ne plus sortir de chez lui, et en même temps, il va vivre et être heureux, à travers les jardins et les livres.
C'est une histoire douce et triste, qui amène la réflexion, sur les difficultés face à un deuil, et combien l'accompagnement et le soutien, sont importants.
Cela se lit facilement, car les chapitres sont courts, l'écriture, douce et respectueuse, en fait une lecture agréable, malgré le thème abordé.
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Si je vous dis que ce livre parle de perte, d'absence, de deuil, (le hasard a voulu que je lise presque coup sur coup 3 livres sur ce thème universel, tous 3 extrêmement différents )vous risquez de penser "Encore !"et vous risqueriez de passer à côté d'un joli roman qui va bien au delà... J'aimerai vous convaincre d'ouvrir cette pépite. Une construction étonnante, de très courts chapitres titrés de façon explicite, une analyse fine et délicate des sentiments. Mais tellement plus que cela...
Gabrielle a un accident qui lui coûte la vie et Martin son compagnon va avoir beaucoup de mal à faire son deuil. Après une période de déni, il va y arriver en prenant un étonnant chemin à travers les deux passions de Gabrielle, ses livres et son jardin. Et ce dernier cache une très jolie histoire. On ne connait pas toujours tout de la personne qui vit avec nous... Malheureusement dans notre société il faut rentrer dans des cases et des normes et quiconque s'en échappe paie très cher son pas de côté... Entrez dans le jardin de Gabrielle aux côtés de Martin, vous ne le regretterez pas !
Notez la très belle couverture qui reprend un tableau de Gustav Klimt :"Orchards with roses" de 1911.
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Un amour qui semblait éternel, une disparition abrupte, un deuil qui paraît impossible. Avec très peu de mots et de courts chapitres, l'écrivain Stéphane Jougla parvient à nous transporter dans une histoire poétique et sombre, un portrait doux-amer des maux qui rongent notre société.


Lien : https://www.lacritiquerie.co..
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Gabrielle, prof de français, vit avec Martin dans son coquet logement et profite de son jardin de dimensions modestes mais au charme incroyable. Gabrielle a tous les talents, un métier qui lui plait, elle lit et sème ses livres dans tout l'appartement, elle connait les plantes et fait prospérer le plus beau des jardins en toutes saisons. La vie s'écoule sereine jusqu'au jour où Gabrielle meurt, renversée par un chauffard.
Face à ce deuil, Martin va faire un déni de réalité, refusant de voir disparaitre celle qu'il a tant aimé. Il reste dans l'appartement … gardien de ses livres, de son jardin… mais il s'enfonce dans une dépression entre les quatre murs de l'appartement, sur un fauteuil dans le jardin de Gabrielle. Jusqu'au jour où apparait Charlie, un jeune homme dont il n'a jamais entendu parler.
Voilà un roman sur la vie, celle que l'on s'invente et celle dont on rêve, sur la confiance en l'autre, celui avec qui on partage tout. Très agréable à lire, c'est une rencontre intéressante avec quatre personnages très différents. Quatre ? Gabrielle et Martin, mais aussi Charlie et … le jardin, non ?

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Merci aux éditions Denoël pour ce récit poétique et émouvant que j'ai dévoré en quelques heures.
Martin est complètement déboussolé lorsque Gabrielle, sa compagne, disparaît. Il refuse de croire à sa perte et s'enferme dans leur appartement. Petit à petit, il décide de vivre comme Gabrielle : en lisant ces livres, lui qui ne lisait pas, et en s'occupant de son beau jardin.
Martin est transformé.
Gabrielle est sa muse, même disparue, elle est toujours là.
Elle avait un secret, Martin le découvre et sa vie est bouleversée. Il va se construire une nouvelle vie bien différente tout en pensant à Gabrielle.
J'ai aimé la manière dont l'auteur dépeint ce deuil, la plume est aussi belle que ce magnifique jardin. Une passion dévorante unit ses deux êtres et nous émeut, nous le lecteur.
Un vrai plaisir de lecture très fluide avec ces chapitres courts remplis de poésie et de tendresse, une belle lecture que je recommande à tous.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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Martin sombre dans une douce folie, peuplée de fleurs et de lectures, alors qu'il pense cultiver ainsi le souvenir de l'être disparu qu'il aimait plus que tout. Un érémitisme esthétique fatalement destructeur, décrit avec subtilité et poésie, même si l'on peut regretter la tendance de l'auteur à verser dans le morceau de bravoure. Reste la conclusion de l'ouvrage, joliment porteuse d'espoir et de renouveau, mais qui ne suffira peut-être pas à faire oublier certaines longueurs.
Lien : https://www.figuresdestyle.o..
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