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3,73

sur 1161 notes
Roman incroyable qui démarre tout doucement pour nous prendre par la main et nous emmener en balade en quête d'amour, d'émotions et de partage.
Harold Fry, 65 ans, à la retraite est un personnage discret, effacé, solitaire. Il travaillait dans une brasserie comme représentant. Il s'était lié d'amitié avec une collègue qu'il n' a pas revue depuis 20 ans et qui vient de lui écrire qu'elle est condamnée et le remercie pour son amitié.
Harold griffonne quelques mots insatisfaisants lui qui n'a jamais appris à exprimer ses sentiments. Il décide de poster sa lettre mais ne se décide pas à la glisser dans la boîte. Passé le bureau de poste, Harold prend la décision soudaine d'aller voir son amie Queenie Hennesy à 800 km de son habitation, à pied, lui qui ne fait jamais de sport. Il prévient l'hôpital. Queenie doit l'attendre.
Commence alors un pèlerinage insensé à travers la campagne anglaise sans vêtements de rechange, sans sac à dos ou nourriture.
Harold entreprend la marche de sa vie, se remémorant son enfance, son adolescence, la rencontre avec sa femme Maureen, son fils David, ses années à la brasserie. Beaucoup de regrets, de douleurs. Mais cette marche va permettre à Harold de renaître, de s'ouvrir aux autres et même de se pardonner.
Roman bouleversant, très bien écrit avec des personnages touchants. Ce n'est pas larmoyant. On devine et on découvre qu'Harold et Maureen ont vécu un drame. malgré des thématiques tristes, le roman reste absolument optimiste et positif.
J'ai marché avec Harold, j'ai eu des ampoules, j'ai eu envie de le prendre en stop et de le consoler. Mais Harold s'en est très bien sorti.
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Le roman d'un coup de tête qui va se transformer, par nécessité, en véritable pèlerinage.

Parce qu'au fond de lui, comme souvent au fond de nous, il y a des regrets, des impressions de fautes commises qui n'ont pas été avouées ou reconnues, Harold Fry va partir. Il quitte sa maison pour poster un courrier d'excuse mais, poussé par cette culpabilité qui a été réveillée par cette fameuse « lettre arrivée le mardi », ses pas vont le mener à parcourir plus de mille kilomètres de rédemption.

Attention ! Emportés par l'habitude, ne vous y trompez pas. Si je vous parle de rédemption et de pèlerinage, c'est parce qu'il y a mortification et foi. Mais cette foi là est une foi en l'être humain pas en un dieu quelconque.

La narration est agréable et imagée, le style aérien.
C'est frais c'est léger mais mais mais mais, ça ne manque pas de profondeur.
Aux deux-tiers de l'ouvrage le ton change pour devenir plus épais.
Chaque personnage profite du pèlerinage d'Harold pour se pencher sur sa propre vie et sur celle de l'autre, constater ses erreurs, admettre, faire son deuil, laisser l'amour regagner du terrain.

Un roman pas si anodin que ça, d'une lecture devenant rapidement addictive qui m'a fait du bien par sa simplicité. Mais que je ne classerais pas dans les « feel good ».

De plus le récit se passe en Angleterre et les personnages sont terriblement britanniques dans leurs sentiments et leurs comportements. L'auteure quant à elle pratique une forme d'autodérision tout aussi british.

Et ça ce fut la cerise sur le gâteau.

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L'idée m'a plu dès le départ. Je me suis dit que forcément ce livre allait être grand. Je fus déçue car j'attendais trop de ce périple, de cette marche pour retrouver le chemin de sa propre vie.
Néanmoins, et cela malgré certaines longueurs, je n'ai pas pu lâcher le livre car je tenais absolument à savoir pourquoi et comment il avait pu en arriver là. C'est finalement très addictif car les informations concernant la vie du personnage sont lâchées un peu dans chaque paragraphe. Je voulais comprendre absolument les motivations et le pourquoi de sa quête au travers de l'Angleterre et c'est ainsi que très rapidement j'ai finis le livre.

Un joli livre, simple et plaisant .
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C'est vraiment un vrai, coup de coeur, de découvrir l'auteure Rachel Joyce, qui me conquis, par sa belle plume et par son histoire très émouvante.

«On pourrait croire que marcher, c'est simple comme bonjour. Qu'il suffit de mettre un pied devant l'autre. Mais je suis toujours étonnée de voir à quel point les choses censées être instinctives sont en fait difficiles».

Intriguant, Captivant, Bouleversant

Je me suis très attachée au couple d'Harold et de Maureen, le personnage d'Harold vit une vie ordinaire, enfin à la retraite, avec sa femme. Sa vie bascule quand il reçoit une lettre et il s'ouvre devant lui un nouveau départ. C'est en fait une quête personnelle, que part vivre notre cher Harold, dont il ne soupçonne même pas, l'ampleur de sa démarche. Il va rejoindre une amie, en marchant, dont il ne souhaite pas qu'elle meure.

Je ne trouve pas les mots pour dire, comment Harold est venu me toucher, c'est vraiment une lecture rafraichissante, qui se laisse déguster. C'est par ses yeux, qu'on voit les événements se défiler et comment également la voix de Maureen se laisse porter par ses pas. Je suis souvent une marcheuse, à mes heures, dont je peux comprendre ce qu'il peut vivre. L'auteure Rachel Joyce, nous offre là un bel itinéraire, un livre chaleureux, qui est bien construit. Il se lit goulument, suivant le courant et on se laisse projeter, dans cet univers si simple, si complexe, mais combien il est si riche.

«Et si ce n'est pas un petit miracle d'essayer de trouver sa route quand on ignore si l'on va arriver au bout, je me demande bien ce qui l'est.»

Je me souviendrai toujours de cet Harold qui part marcher, avec ses souliers de bateau, avec rien d'autre, et ses personnages hauts en couleur, qu'on rencontre. Pour mon plus grand bonheur, il possède une suite : «la lettre de Queenie». Je remercie également mon ami Eric76, qui me fait connaître, cette merveilleuse histoire.

Siabelle
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Une lettre peut changer le cours d'une vie. C'est ce qui est arrivé à Harold. Ce courrier écrit par une amie mourante le bouleverse tant qu'il rédige une réponse, part la poster et ne rentre pas. Il marche, il va marcher pour sauver son amie. Il appelle l'hôpital et commence son voyage, sans affaires de rechange, sans argent. Rien. Juste un pied devant l'autre et ses pensées. Réfléchir à l'existence, retrouver ses souvenirs, écouter les gens qu'il rencontre et leur parler, Harold va perdre beaucoup de temps au début de son voyage. Il contemple le paysage et réapprend à vivre avec les autres. Pendant ce temps son épouse d'abord en colère va faire l'apprentissage de la tolérance et de la compassion. Un cheminement pour l'un et pour l'autre qui leur permettra plus tard de se retrouver. Que dire de plus sans trop dévoiler ? C'est une superbe histoire.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Cette histoire d'un homme qui accomplit une sorte de pèlerinage est plutôt émouvante. le livre est bien écrit. Mais je trouve qu'il y a parfois des longueurs. C'est un roman honnête où les personnages, le marcheur et sa femme, font une introspection, mais c'est une histoire des plus tristes, voire sinistre, où la maladie et le deuil sont très présents. Un livre à lire lorsqu'on est bien dans sa tête, car il est très dur. Je ne l'oublierai pas car je l'ai découvert à une période particulièrement pénible de ma vie, et je n'avais pas besoin de ce texte plombant pour y rajouter une couche de désespoir.
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Harold Fry, retraité depuis six mois reçoit une lettre étrange d'une ancienne collègue perdue de vue depuis longtemps. Elle lui annonce qu'elle va mourir d'un cancer.
Il écrit une courte réponse et dit à sa femme, avec qui il ne communique plus guère, qu'il va la poster.
Mais arrivé à la boîte aux lettres, il ne se décide pas à la poster et marche jusqu'à la suivante, puis la suivante….. et, pris d'une impulsion incontrôlable, il téléphone au centre de soins palliatifs en demandant qu'on avertisse son amie de ne pas mourir tant qu'il ne l'aura pas rejointe….. à pieds. Or l'hôpital est à 800 kilomètres.
S'ensuivent alors des jours et des mois de marche où il apprend à écouter les gens, où sa vie lui revient par vagues

Quel destin que celui d'Harold Fry ! Un homme prévisible et routinier que rien ne prédisposait à une telle aventure.
Sa femme, son fils, son amie…., comment est-il passé à côté de tant de choses ?
C'est une belle histoire, qui débute un peu trop à l'anglaise : détails, manies, voisinage, vues étriquées….., puis qui se dévore avec plaisir et vous laisse avec une belle bouffée d'optimisme.
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Dans Ana Non, d'Agustin Gomez-Arcos, une vieille femme traverse l'Espagne à pied. Dans La lettre qui allait changer…, un vieux Monsieur traverse l'Angleterre à pied. Fin de la ressemblance.
le livre de Rachel Joyce n'est pas ennuyeux, il est agréable à lire. Je conteste cependant avec force qu'on le range dans des listes « feel good ». La fin du roman l'exclut résolument. On n'est pas du tout chez une Aurélie Valognes anglaise !
En poche chez Pocket, ce roman a été au moins à une certaine période offert pour l'achat de deux autres Pocket. C'est un peu blessant pour ce roman. Mais avec un peu de chance, vous le trouverez mieux que ceux que vous aurez payés !
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Je suis désolée de ne pas emboîter totalement le pas aux critiques favorables à ce livre, et je le regrette bien, car la campagne anglaise doit être magnifique.
Mon intérêt a commencé à se réveiller quand l'auteur apporte en contre-point à l'avalanche de bons sentiments, la description de la récupération par les médias d'un évènement engendrant l'arrivée d'une nuée de personnes dont le seul intérêt est de dévier la lumière sur eux et de régler leurs problèmes existentiels, et qui, une fois le soufflé retombé, quittent le navire comme des rats.
Pour moi c'est la question de l'origine qui motive toute action à priori louable qui fait l'intérêt de ce livre.
C'est sans doute un joli conte moderne, mais j'avoue m'être souvent ennuyée. Est-ce dû à la traduction ? au format radiophonique auquel est habituée l'auteur qui multiplie les répétitions ? Mais peut-être est-ce aussi et plus probablement, le fait que je n'avais pas mis les bonnes chaussures ce jour là.
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Je viens de passer un excellent moment à parcourir l'Angleterre en compagnie d'Harold Fry! Un roman drôle et initiatique. Dépassement de soi, remise en question, retour à la nature, à la simplicité, au dénuement vont aider Harold à y voir plus clair dans sa vie, à comprendre ses erreurs et les causes de celles-ci. C'est un livre plein d'espoir qui m'a donné envie de rechausser mes baskets et de partir à la découverte de moi-même...
Bref, j'ai adoré!
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