Excellent ouvrage qui traite de la personnalité borderline, dans tous ces aspects. le plan est clair, précis, l'écriture fluide, accessible tout en restant scientifique. Les origines des troubles sont vus en profondeur, les symptômes cliniques, les thérapies possibles. J'ai vraiment beaucoup apprécié, et beaucoup appris sur cette pathologie ni névrotique, ni psychotique. le seul petit "défaut" de cet essai pourrait tenir à sa date de parution, 1997, qui laisse présager que des évolutions ont probablement dû advenir depuis, tant dans la définition, les origines, que dans les traitements possibles... La question méritera d'être creusée par d'autres lectures !
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Quelques bonnes définitions de concepts mais
la problématique des états-limites est noyée dans trop de considérations théoriques et philosophiques. J'avais besoin d'un livre qui définit brièvement la personnalité borderline et attaque le problème de l'origine, du développement et des manifestations de la maladie. Il faut parcourir 36% du livre avant de tomber sur la définition de l'état-limite. Je lis de longs chapitres avant de trouver une information utile. Ce livre gagnerait à être réécrit et recentré sur les concepts-clés sans se perdre dans des détails qui peuvent dérouter le lecteur et l'ennuyer.
Je me passerais volontiers des considérations et des pensées des moralistes et divers philosophes au sujet de certains concepts comme l'orgueil et le pouvoir pour attaquer directement les états-limites, objet du livre.
L'auteur annonce ce qu'il va traiter en se pérennisant au lieu d'aborder les problèmes à traiter. On n'en mourrait pas faute d'esquisser un plan détaillé de ce qui sera traité.
En plus, je me suis confondu dans des textes trop longs où j'ai perdu le fil. Je ne savais plus si l'auteur parlait de névrose, psychose ou état-limite. Exemple, au lieu de nommer la situation névrotique, on utilise un titre confus et ce n'est qu'en lisant jusqu'à la fin qu'on comprend qu'on était en train de lire cette situation. Titre « Une structure évoluée mais parfois conflictuelle ». J'aurais préféré intituler « Une structure névrotique »
Je n'aime pas ces paragraphes trop longs employés par certains psychanalystes qui rassemblent beaucoup de matière au même endroit au lieu de scinder ces objets en plusieurs paragraphes écrits avec un style simple et clair. le but n'étant pas que le lecteur comprenne?
J'ai aussi relevé plusieurs répétitions d'idées textuellement. J'avais souvent l'impression de déjà lu alors que l'auteur introduisait des paragraphes donnant l'impression de nouveauté. Je fus déçu et frustré dans ma lecture.
Je n'ai pas compris pourquoi l'auteur a dit à propos de sa patiente Kate la toxico qu'il n'y a pas d'aménagements pervers qui contre-indiqueraient la psychothérapie? Faut-il comprendre par là que les pervers n'ont pas droit à la psychothérapie ?
Malgré mes remarques négatives, j'ai souligné énormément d'idées intéressantes de l'auteur. Mes griefs portent essentiellement sur l'organisation de l'écrit. Ce livre m'a appris énormément sur les états-limites. Les explications sont abondantes et bien détaillées.
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L'amour de soi s'oppose à l'amour de Dieu : "Deux amours ont donc fait deux cités" et seule la cité céleste compte. Les trois grandes passions humaines reconnues par Augustin : domination, cupidité et sensualité se lient entre elles pour causer violence, malheur et destruction dans la vie terrestre.