La version officielle communément admise de la mort d'Hitler est un suicide avec Eva Braun dans son bunker.
Dans
Seules à Berlin,
Nicolas Juncker revient sur le montage d'une vérité, comme souvent la grande Histoire en est truffée.
Staline avait besoin d'être le vainqueur absolue, cette version pouvait lui convenir. L'histoire de la mort d'Hitler est donc devenue celle-ci, imposée par les Russes et montée par le NKVD.
Quand on voit comment les Russes utilisent la désinformation, nous pouvons nous interroger sur cette version. La vérité pourrait être cette version, comme elle pourrait être toute autre.
J'ai aimé cet éclairage de
Nicolas Juncker, ainsi que la peur suscitée par l'arrivée de l'armée Russe parmi les civils Berlinois.
Hélas le traitement graphique, notamment des visages et des expressions, nuit à mon sens à la qualité de l'ensemble. Je le trouve simpliste et pas adapté à l'horreur portée par ce roman graphique.
Faire rencontrer récit et traitement graphique est une délicate alchimie.