AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Psychologie de l'inconscient (37)

Les grands problèmes de l'humanité ne furent jamais résolus par des lois promulguées ; ils ne le furent, au contraire, qu'à la suite du renouvellement dans l'être individuel des positions intérieures.
Commenter  J’apprécie          110
Dans la mesure où, par notre inconscient, nous participons à la psyché historique et collective, nous vivons de façon naturelle et inconsciente dans un monde de loups-garous, de démons et de magiciens, etc. Car ce sont là des représentations qui ont inspiré, durant les époques antérieures à la notre, les émotions les plus intenses à tout le genre humain.
Commenter  J’apprécie          110
Comme on le sait,le processus même de la civilisation consiste en un domptage progressif de tout ce qu'il y'a d'animalité dans l'homme; il s'agit bel et bien d'une domestication,qui ne saurait allez sans révolte de la part de sa nature animale,assoiffé de liberté. Aussi,de temps en temps,une griserie s'empare de l'humanité,qui se bride elle-même de plus en plus par les contraintes de la civilisations.
Commenter  J’apprécie          90
D'un seul coup, je perçois la possibilité que se glisse entre nous un malentendu insurmontable.
Commenter  J’apprécie          90
Le dilemne sans fin, nature ou culture, est toujours une question d'un trop ou d'un trop peu, et jamais d'une alternative de ceci ou cela.
Commenter  J’apprécie          80
A mon avis, rien ne nous permet de supposer que l’Eros est originel et que la volonté de puissance ne l’est point. Il est certain que la volonté de puissance est au cœur de l’homme un démon tout aussi grand que l’Eros, et qu’il est aussi vieux et aussi originel que ce dernier.
Commenter  J’apprécie          71
Le terme de libido signifie pour moi : énergie psychique, ce qui lui permet de désigner l’intensité dont sont chargés les contenus psychiques. Freud identifie libido et Eros, conformément à ses hypothèses théoriques, et souligne qu’il distingue la libido de l’énergie psychique en général. C’est ainsi qu’il dit (Gesammelte Schriften, tome V, p.92) : « Nous avons établi la notion de libido en tant que force quantitativement variable et susceptible de mesurer les processus et les échanges dans le domaine de l’excitation sexuelle. Cette libido, nous la différencions de l’énergie qu’il faut supposer, en toute généralité, à la base des processus psychiques… » Dans un autre passage, Freud dit que, pour ce qui est de l’instinct de destruction, « un terme analogue à celui de libido lui fait défaut ». Comme le prétendu instinct de destruction est aussi un phénomène énergétique, il me semble plus simple et préférable de définir la libido comme signifiant de façon générale des intensités psychiques, c’est-à-dire de faire du terme de libido un synonyme de l’énergie psychique en toute généralité.
Commenter  J’apprécie          50
Souffrir d’une névrose, à quoi cela peut-il donc servir ? Sans doute, comme servent les mouches et toutes les autres vermines que le bon Dieu a créées, à exercer l’homme à l’utile vertu de patience.
Commenter  J’apprécie          50
Car les symptômes de la névrose ne se bornent pas à être les conséquences de causes ayant un jour existé, « sexualité infantile » ou « instinct infantile de puissance » ; ils constituent en même temps des tentatives de parvenir dans l’existence à une nouvelle synthèse – tentatives avortées, faut-il ajouter tout de suite, mais qui n’en sont pas moins des essais, contenant un noyau de valeur et de sens.
Commenter  J’apprécie          50
Le vieil Héraclite, qui vraiment était un grand sage, a découvert la plus merveilleuse de toutes les lois psychologiques, à savoir la fonction régulatrice des contraires ; il l'a appelée "énantiodromie", la course en sens opposé, ce par quoi il entendait que toute chose un jour se précipite dans son contraire. C'est ainsi que l'attitude rationnelle civilisée aboutit nécessairement à son contraire, c'est-à-dire la dévastation irrationnelle de la civilisation.

Tout ce qui est humain est relatif, en tant que reposant sur des contrastes intérieurs ; car tous les phénomènes sont de nature énergétique. Or, sans contraste, sans une tension préexistante, il ne saurait y avoir d'énergie. Il faut toujours que préexiste la tension entre le haut et le bas, le chaud et le froid, etc., pour que prenne naissance et se déroule ce processus de compensation qui constitue précisément l'énergie. Tout ce qui est vivant est énergie et repose par conséquent sur la tension des contraires.

C.G. Jung - Psychologie de l'inconscient
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (564) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Freud et les autres...

    Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?

    3
    4
    5
    6

    10 questions
    436 lecteurs ont répondu
    Thèmes : psychologie , psychanalyse , sciences humainesCréer un quiz sur ce livre

    {* *}