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Jerry Ordway (Illustrateur)
EAN : 9781401278519
200 pages
DC Comics (08/09/2018)
3/5   1 notes
Résumé :
One of the most monumental crossovers in DC history is now collected in a brand-new hardcover with ZERO HOUR: CRISIS IN TIME!

All of reality comes under attack when a mysterious force of entropy begins slowly erasing time itself--making its way from both the past and future toward the present! As history itself unravels around them, the heroes of the world--including Superman, Batman, Wonder Woman, The Flash, The Justice Society and the Titans--scramb... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome contient un crossover complet, sans les épisodes des séries mensuelles. Il contient les 5 épisodes de la minisérie (de 4 à 0), ainsi que les 2 prologues contenus dans Showcase '94 8 & 9, initialement parus en 1994, écrits et dessinés par Dan Jurgens, encrés par Jerry Ordway, et mis en couleurs par Gregory Wright. Les 2 prologues ont été dessinés par Frank Frosco et encrés par Ken Branch, avec une mise en couleurs de Stuart Chaifetz. Ce tome contient également une introduction de 3 pages rédigée par Dan Jurgens en 2017, ainsi que la postface de 2 pages rédigée par le responsable éditorial KC Carlson en 1994 pour la première édition en recueil. Il se termine avec une frise chronologique de l'histoire de l'univers partagé DC en 4 pages, les couvertures sans logo, les images promotionnelles, et 15 pages de croquis, d'études de logo, avec le texte de la proposition initiale de Jurgens pour la minisérie.

Showcase '94 8 & 9 - Au sein de Vanishing Point (le QG des surveillants du temps), Waverider (Matthew Ryder) observe ses souvenirs, et fait observer à Rip Hunter qu'il s'agit d'une ligne temporelle qui n'existe plus, mais qu'elle reste très réelle pour lui. Dans sa base secrète, Monarch (Hector Hall) se félicite que Waverider l'ait repéré. le combat peut s'engager. Zero Hour - Il y a 32 heures, sur Terre à la fin des Temps, Time Trapper se fait incinérer sur place par un individu dont l'identité n'est pas dévoilée. Il annonce que le temps est venu pour l'Heure Zéro. Sur Apokolips, Metron vient demander l'aide de Darkseid car le temps est en train de se déliter. Darkseid n'en a que faire. Sur Terre, Joker est en train de s'enfuir en courant dans une rue déserte, poursuivi par un individu portant l'emblème de la chauve-souris. Il finit par être attrapé à a cheville par un filin. Il se retourne et se retrouve face à Batgirl. Batman (Bruce Wayne) et Robin (Tim Drake) arrivent sur ces entrefaites et n'en croient pas leurs yeux : ils reconnaissent Barbara Gordon, en bonne santé, ayant retrouvé toute sa mobilité.

À Vanishing Point, Waverider, Rip Hunter et Matthew Ryder constatent qu'il n'y a plus d'années, plus de temps après le soixante-et-onzième siècle. Hunter et Waverider doivent aller enquêter. Au soixante-quatrième siècle, Flash (Wally West) neutralise Kadabra. Hunter et Waverider apparaissent sur la scène, alors que l'entropie est en train de dévorer l'environnement. Flash se lance dans le vortex à pleine vitesse pour le neutraliser : il se désagrège et Waverider ne récupère que son costume vide. À Metropolis, Superman (Clark Kent) rejoint Batman (Bruce Wayne) qui a garé sa Batmobile. Leur discussion est interrompue par l'arrivée de Metron sur son fauteuil Mobius. À Star City, en l'an 57.000, Waverider et Rip Hunter surgissent et se retrouvent devant Green Lantern (Hal Jordan) en train d'essayer d'enrayer le phénomène d'entropie en train de tout dévorer sur son passage. Au temps présent, sur Terre, Vanda Savage et en train d'affronter Hawkman qui soudain se tient devant lui en tant que 6 versions différentes séparées. Pendant ce temps-là, Superman va quérir l'aide de plusieurs superhéros : Green Lantern (Kyle Rayner), Aquaman, Superboy, Atom, Ray, Doctor Fate, Green Arrow et les équipes Outsiders, Team Titans.

Dans l'introduction, Dan Jurgens replace cette histoire dans son contexte et explique les enjeux afférents. En 1984/1985, les responsables éditoriaux avaient décidé de faire redémarrer à zéro l'univers partagé DC dans Crisis on infinite Earths (1985/1986) de Marv Wolfman & George Perez… Enfin à zéro pour certains personnages comme Superman (par John Byrne) et Wonder Woman (par George Perez) dont la continuité était totalement effacée, mais pas pour d'autres comme Batman qui conservait une bonne part de sa continuité passée. du coup, certains événements passés avaient été difficiles à concilier, que ce soit l'existence de Superboy et son lien avec la Légion des SuperHéros, ou l'historique des Teen Titans. Par la suite, l'éditeur avait mis en oeuvre un certain nombre de crossover comme Legends (1986, Len Wein, John Ostrander, John Byrne), Millennium (1988, Steve Englehart & Joe Staton), Invasion! (1989, Keith Giffen Todd McFarlane, Bart Sears). En 1991, sort Armageddon 2001 par Archie Goodwin & Denny O'Neill, Dan Jurgens, Dick Giordano, Steve Mitchell, Art Thibert, qui repose sur des voyages dans le temps. Zero Hour est sous-titré Crisis in time, faisant le lien à la fois avec Crisis in infinite Earths et avec Armageddon 2001. Cette minisérie affiche également l'objectif de fournir l'occasion aux scénaristes, et plus encore aux responsables éditoriaux de réaliser un épisode numéroté Zéro pour chaque série mensuelle, dans lequel ils peuvent modifier un élément de continuité afin de remédier aux incohérences engendrées par Crisis on infinite Earths.

Sur ces bases-là, Dan Jurgens raconte une histoire en forme de compte à rebours de 4 à 0, progressant vers la destruction totale du temps. Il met en oeuvre les conventions attendues dans ce genre de récit. Extant, l'individu qui manipule tout depuis les coulisses, finit par se faire doubler par un autre individu plus puissant qui attendait son heure. le scénario intègre les personnages les plus puissants de l'univers partagé DC, comme Spectre, pour montrer le niveau de destruction totale de la menace, tout en prenant soin de les neutraliser dès le départ pour que le suspense puisse croître. Il met en scène de nombreux personnages de l'univers partagé des superhéros de premier plan comme des superhéros moins connus. Wonder Woman, Batman, Superman (avec ses cheveux mi-longs) sont dont de la partie. D'autres personnages se retrouvent mêlés à la bataille comme Kyle Rayner (Green Lantern), Impulse (Bart Allen), Power Girl (Kara Zor-L enceinte), Vril Dox, Ray (Raymond Terrill), Guy Gardner sous son identité passagère de Warrior, Doctor Mist (Nommo, personnage très secondaire), Parallax, et des équipes comme les New Gods, la Justice Society of America (avec ses superhéros ayant dépassé les 50 ans et même les 60 ans), ou encore Cosmic Boy (Rokk Krinn), Saturn Girl (Imra Ardeen) et Lightning Lad (Garth Ranzz) de la Légion des SuperHéros.

Au fur et à mesure, Extant surgit à plusieurs moments dans le temps pour détruire un objectif, prenant à chaque fois les superhéros de court. L'auteur intègre quelques clins d'oeil au premier Crisis comme la mort apparente de Flash (Wally West) qui fait écho à celle de Barry Allen. Bien sûr les superhéros sont sur la défensive, jusqu'à temps qu'ils parviennent à coordonner leurs efforts, à attaquer efficacement le vrai responsable de l'aggravation de la situation. Bien sûr, le scénariste a choisi un écoulement linéaire du temps pour Extant et les autres personnages s'avèrent incapables de le coincer en jouant sur l'écoulement du temps propre à leur personne, par exemple en essayant de panifier une attaque quelques secondes avant celle effectuée par Extant, dont ils ont déjà la connaissance parce qu'elle se situe dans leur passé. En outre, Dan Jurgens met en scène les superhéros en utilisant que leur caractéristique principale : ils ne sont guère plus que des porteurs de costume qui se distinguent les uns des autres par leurs superpouvoirs et les motifs colorés de leur tenue. le lecteur éprouve des difficultés à s'attacher à ces personnages définis par un unique trait de caractère : la gentillesse de Batgirl, l'allure martiale intimidante d'Hawkman, la volonté d'agir rapidement de Flash, ou encore la posture virile de Guy Gardner (mais c'est pour ça qu'on l'aime).

En 1994, Dan Jurgens est déjà un créateur confirmé, ayant débuté sa carrière en 1983, ayant créé Booster Gold en 1986, et ayant mis en scène la mort de Superman. Dans l'histoire présente, le lecteur retrouve tout le savoir-faire professionnel de l'artiste : chaque personnage est représenté conformément à son apparence à ce moment de la continuité, facilement différenciable. Il met en scène l'utilisation de chaque superpouvoir avec le rentre-dedans et la pyrotechnie attendus, bien complémentés par la mise en couleurs vive et éclatante. Les finitions de Jerry Ordway (qui avait assisté George Perez sur Crisis on infinite Earths) sont impeccables. le lecteur peut voir toute la culture graphique superhéros de Dan Jurgens dans sa capacité à utiliser les postures iconiques, à reprendre les mouvements caractéristiques de chaque personnage, à les disposer dans chaque case de manière à ce qu'ils soient tous distinguables, à mettre en oeuvre les décharges d'énergie pour les rendre spectaculaires, à intégrer suffisamment de détails pour éviter la fadeur de dessins trop vides. Dans le même temps, la narration visuelle présente le même manque que la personnification des protagonistes : trop utilitaire et manquant de saveur personnelle. Au-delà de la mise en scène efficace et d'une grande lisibilité (ce qui n'est pas si évident que ça dans l'exercice du crossover qui rassemble de nombreux personnages), le lecteur ne découvre pas de case mémorable, ou de prise de vue à couper le souffle.

Lors de sa parution, cette histoire revêtait une importance certaine, à la fois pour sa filiation annoncée avec Crisis on infinite Earths, à la fois pour son objectif d'offrir l'occasion de remédier à des incohérences de continuité dans des numéros zéro des séries mensuelles, et bien sûr dans l'interaction entre une multitude de personnages. À la lecture, il apparaît que Dan Jurgens s'acquitte honorablement de sa tâche, avec un professionnalisme indéniable. Mais le lecteur en ressort également avec l'impression que l'auteur est plus un bon artisan qu'un véritable artiste et qu'il n'arrive pas à insuffler le souffle épique attendu, que ce soit au travers d'environnements trop basiques, ou de personnages trop superficiels.
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