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3,82

sur 10543 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Timide incursion dans l'univers kafkaïen avec ce petit opuscule : La Métamorphose. Lecture facile mais peu agréable. Facile parce que l'écriture est simple et fluide. La traduction y a sans doute sa part. Peu agréable parce que cette écriture est un véritable enfermement. Gregor son malheureux héros subit une triple claustration. Avec toute sa lucidité il se trouve transformé en un repoussant cancrelat, reclus dans sa chambre et dans l'isolement de celui qui comprend ce qui se passe et se dit autour de lui sans pouvoir se faire comprendre lui-même. Il perçoit alors très vite que sa seule perspective de liberté sera de quitter ce monde.

Ce n'est donc pas ce qu'on peut appeler une lecture plaisir. Reste qu'il faut déchiffrer le message. C'est là j'imagine que Kafka renvoie chacun à ses propres angoisses, laissant tout un chacun faire sa lecture personnelle d'une situation pour le moins surnaturelle à laquelle il ne fournit aucune cause : Gregor se réveille un beau matin, si tant est que ce matin puisse être beau, sous les traits d'un cancrelat, sans en fournir une once d'explication.

Que savais-je de l'auteur et de son oeuvre pour me lancer le défi de pénétrer cet univers ? Peu de chose je l'avoue. Je savais malgré tout que Kafka est un auteur majeur de la littérature universelle, que son univers est sombre. Ce que me confirme ce premier opuscule. Je sors de cette lecture comme on se réveille d'un cauchemar. de ceux qui vous font apprécier l'insomnie lorsqu'elle vous épargne la nuit kafkaïenne.

Si un jour notre monde était gagné par une pandémie d'euphorie nous faisant percevoir le monde sous un jour d'enchantement perfide, je tempérerai ces pulsions d'allégresse irraisonnées en me faisant vacciner avec un autre ouvrage de ce boute-en-train de la littérature classique. On sait qu'il est éprouvé celui-là. Mais pour l'heure nous sommes préservés de la plaie de l'optimisme excessif. Dieu merci !
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L'auteur dénonce l'égoïsme des gens, leur ingratitude. le plongeon dans la solitude du jour au lendemain.

Le héros s'est saigné pour les aider et les faire vivre pendant qu'eux fainéants, passaient leur journée sur le canapé à se laisser aller. Et une fois que c'est lui, métamorphosé, qui a besoin d'aide il finisse par ne plus s'occuper de lui et le laisser mourir à petit feu. Pire, une fois mort ils ont même l'air d'être plus heureux sans lui et qu'ils les gênaient en fait. Tandis que lui s'enfonce dans la solitude et sombre vers la mort.

A la fin de la lecture de cette histoire, on est dégoutés par le comportement de cette famille et on a envie de leur dire leurs quatre vérités. On est bouleversé, outré, pleins d'émotions mais surtout ça nous rappelle la réalité de la vie parfois dure... Pas mal comme texte de dénonciation. Petite lecture sympa et rapide.
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Je me suis retrouvée à la lecture de cette nouvelle dans le même état qu'après la lecture de « la colonie pénitentiaire », c'est-à-dire complètement perplexe. Probablement comme pour tout chef-d'oeuvre littéraire réputé, j'en espérais probablement trop pour ne pas être déçue. Et je ne peux même pas dire que j'ai trouvé ça mauvais, c'est juste que je suis complètement passée à côté. Ce que l'auteur a essayé de transmettre comme émotion, comme valeur, comme message et même comme atmosphère, en supposant qu'il y ait une autre intention que juste de communiquer la perplexité, je ne l'ai pas du tout compris ni perçu. Quel dommage !

J'ai trouvé l'atmosphère confuse, floue, changeante et manquant complètement de structure. Les réactions des personnages me semblaient également peu crédibles et cela ajouté à l'incongruité de la situation initiale faisait perdre tout intérêt au récit en ce qui me concerne. En effet, si j'ai beaucoup apprécié que la situation de base ne soit pas du tout expliquée, car ce pauvre homme se réveille, un beau matin, transformé en cafard géant et point, j'aurais voulu que le reste des réactions de chacun aient été cohérentes par la suite pour rester dans le genre fantastique. Mais non : la réaction de ce personnage principal à sa métamorphose, par exemple, n'est pas vraiment l'horreur ou même la surprise du style « que m'est-il arrivé ? » mais plutôt « oh, zut, comment vais-je faire pour aller travailler dans cet état ? ». Cette surenchère de l'étrange et de l'incrédible m'a fait décrocher du récit et probablement passer à côté du fond.

Dommage.
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Lu dans sa langue d'origine, à savoir l'allemand, bien que Kafka soit lui-même tchèque, je dois dire que j'ai eu un peu de mal à véritablement entrer dans l'histoire, qui est une anarchie sans nom.

Gregor Samsa, jeune homme d'une famille constituée de sa soeur et de ses parents, travaille dans une usine afin de permettre à ces derniers de vivre.
Or, un matin, il se réveille, transformé en "vermine", en espèce de scarabée indescriptible, pourvu de petites pattes, et incapable de se mouvoir correctement selon la façon des humains.
S'ensuit alors un apprentissage de motricité, un rejet de sa famille qui le cache, mais qui tente néanmoins de le maintenir en vie en lui apportant de la nourriture, Samsa passera par diverses phases égoïstes, rancunières, aimantes, honteuses; ponctué par ses échanges avec sa famille.

Ce livre dérange profondément par son côté fantastique, illogique, et son absence de véritable explication quant à la transformation de Gregor.
Si les évolutions des avis et de sa position au sein de la famille restent intéressants, ce livre est pesant, et étrange...Pas vraiment un plaisir de lecture !
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Je ne croyais pas entièrement en cette lecture. Et en ce point, j'ai eu raison. Étant une de oeuvres les plus connues de Kafka, j'ai voulu la découvrir. Ayant déjà expérimenté une fois cet auteur avec le procès, je me retrouve une fois de plus avec une touche d'incompréhension en ayant fini ce livre (ce qui avait été beaucoup plus fort dans le procès tout de même). Nombreux ont encensé ou adoré ce livre, je ne suis malheureusement pas aussi enthousiaste qu'eux. Même si j'ai compris la démarche, je n'ai pas toujours apprécier la forme et la vitesse du récit.

Gregor se réveille un matin, qui a l'air tout à fait anodin, et découvre une transformation chez lui, sa nouvelle apparence d'insecte. Étant tout aussi perdu que le lecteur, il va tenter de cacher sa physionomie aux membres de sa famille. Mais le mensonge ne peut persister et bientôt les parents et la soeur de Gregor découvrent sa nouvelle apparence avec horreur et dégoût. Ils vont alors faire en sorte que Gregor ne sorte plus de sa chambre, pour ne révéler ce secret à personne et amener la honte sur leur famille. Mais celui-ci étant la personne qui ramène le plus de revenu dans le foyer, la famille va se retrouver rapidement en manque d'argent et va devoir accepter la présence de nouvelles personnes dans la maison, ce qui place en équilibre leur secret.

Alors que lui, malgré son apparence, reste le même, sa famille n'arrive plus à le considérer comme un membre de celle-ci. le dégoût physique prend le pas sur les sentiments envers leur fils ou frère jusqu'à ne plus le juger comme un être humain mais comme un animal sans émotions et conscience.
La thématique m'a beaucoup plu, mais dès le début, j'ai eu du mal avec l'écriture de l'auteur. Il ne décrit pas forcément beaucoup, mais son récit est lent et absent de vivacité. La transformation de Gregor n'a aucune cause, ce qui n'est pas surprenant dans l'univers absurde de Kafka, mais il m'a manqué néanmoins un élément de réponse pour que je sois complètement convaincue. Les autres personnages présents arrivent à être détestables, surtout la petite soeur, mais j'aurais apprécier que ce point soit encore davantage appuyé. Et pour ce qui est de Gregor, j'aurais voulu qu'il se pose plus de questions, qu'il cherche des solutions, car je l'ai souvent trouvé passif.
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Je suis venue, j'ai vu, j'ai vaincu, et je suis repartie. Je n'ai pas accroché. Je n'apprécie que très très rarement les nouvelles, et à part celle de la métamorphose les autres m'ont laissé de marbre. Je lirai peu-être le Château ou le Procès, on verra.
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Franz Kafka. La métamorphose. Librio. 2 étoiles. 1915. 95 p.
Personnellement, je n'ai pas été pris par l'histoire.
Celle d'un homme qui se réveille avec le corps d'un cancrelat, de taille humaine. Ce qui sera gênant puisque ses parents, son patron,… veulent le voir, mais lui s'enferme dans sa chambre en prétextant être malade.
J'ai arrêté à la moitié du récit.
J'avais l'impression d'un exercice de style.
Il paraît qu'on fait lire ce livre aux étudiant de dernière année, à l'école.
Je ne vois pas l'intérêt. Qu'on leur fasse lire l'excellent ouvrage kafkaien « le Procès » (1925).
Ce qui leur permettrait de faire le parallèle avec la vie contemporaine. Des situations vécues…
Le génie visionnaire de cet auteur.
Comparable à celui de G. Orwell – lire « 1984 »
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Mon avis personnel: beaucoup trop long pour dire si peu. Mais je répète que c'est mon avis et chacun a le sien.
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Autant j'avais adoré lire "Le Procès" et l'étudier au lycée, autant cette lecture conseillée m'avait déçu.
Je ne remettrai pas en cause le talent littéraire de Franz Kafka mais avec ce recueil de nouvelles, il ne m'a pas emporté dans son univers.
Sa plus célèbre nouvelle, "La Métamorphose", celle qui m'avait poussé à acheter cet ouvrage est intéressante, notamment dans le processus de transformation et dans l'analyse que l'on peut faire de ce récit se situant quelque part non loin des frontières du fantastique et de la science fiction.
Cette histoire aurait pu faire l'objet d'une adaptation dans l'une de ces séries américaines genre "Au-delà du réel".
Pour l'instant, j'en resterais à l'oeuvre majeure de Kafka, "Le Procès", et peut-être que si j'en ai le courage je tenterais la lecture du "Château" mais "La Métamorphose" restera le livre d'une seule lecture.
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c'est une nouvelle triste où un homme se transforme en vermine et fini par être traiter comme tel. J'ai eu du mal a m'habituer peut être que je réessaierai du Kafka plus tard et que j'aimerais plus mais aujourd'hui je n'ai pas tellement appréciée cette lecture.
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