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Citations sur Uppercut (16)

Moi, je suis mi-blanc, mi-noir, une mère bretonne, un père sénégalais, si bien que certains jours, ça me fait du chagrin sur la peau. Dans la rue, je ne me balade pas avec un drapeau de la Bretagne dans le dos. En premier lieu, c'est ma face de kahlouche que les gens remarquent. Et à partir de là, ça devient plus difficile. Tout juste si certains ne vous jettent pas des bananes, ça c'est vu dans certains clubs de foot. C'est peut-être pour cette raison que j'ai aimé la boxe très jeune, autant pour esquiver que pour frapper et me défendre contre les insultes, les mauvais regards.
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Ma mère m’a parfois dit que les allusions de gens n’étaient pas volontaires, parce que beaucoup se sont habitués à un racisme médiocre et facile. Dans ces moments, elle m’invitait à la retenue, à détourner la violence qui pouvait montrer en moi. Facile à dire. Les autres ne détournent jamais la leur.
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Contrairement aux affolés du ballon rond, mon idole était un boxeur noir de peau, comme moi.
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Il n'y a pas de vaccin contre la haine, contre la peine, la réalité n'est pas idéale.
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Alors que j'étais encore rongé par la rancœur, Gilbert contemplait son pays en silence, en sifflotant. C'était peut-être ça, l'image de la phrase que ma mère employait parfois. Avoir la foi du charbonnier. Comme Gilbert, se dire que le monde est beau et s'en persua­der. J'ai pensé qu'il valait mieux faire de même. En regardant la prairie fleurie, j'ai dérivé sur autre chose, un souvenir de parfum que le vent portait jusqu'à moi. J'ai cueilli quelques fleurs que j'ai glissées dans la poche de ma chemise et me suis allongé sur le dos, songeant que le ciel pourrait aussi avoir cette douceur.
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Au fond je n'ai jamais aimé la baston, c'est un sport de désespérés qui ne connaissent ni la lune ni les étoiles. p.68
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J’avais tellement tiré sur la corde en trois ans de collège qu’un jour je me suis retrouvé dans un internat de montagne, au milieu d’autres élèves du même genre que moi. Des tocards ayant soit redou- blé, soit mis le bazar partout où ils étaient passés. Pas vraiment délinquants, mais certains déjà à la marge. Pour tous, le fait de se retrouver au collège de Nantizon signi ait être coupé de sa famille, et languir toute la semaine après le car et le train du retour. Moi, j’avais la boxe pour m’occuper le corps et la tête, ça allait à peu près.
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Ma couleur de peau n'est pas mon état civil
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« Je vais peut-être pas changer du jour au lendemain, parce qu’on est né là-dedans, mais je te promets de tenir ma langue un peu plus. » page 126

Sébastien DB
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"Je n’ai jamais compris l’expression jeter un regard noir. Mais interpréter un violent regard de Blanc vers un Noir, oui."

"Au fond je n'ai jamais aimé la baston, c'est un sport de désespérés qui ne connaissent ni la lune ni les étoiles"

Ahmed Kalouaz
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