AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Uppercut (16)

"Un bâtiment perdu au milieu des montagnes, ouvert juste pour accueillir des gars comme nous. Lascars de mauvais poil au carnet scolaire saturé par les remarques" (p. 10)
" Tout juste si certains ne vous jettent pas des bananes, ça s'est vu dans certains stades de foot. C'est peut-être pour cette raison que j'ai aimé la boxe très jeune, autant pour esquiver que pour frapper et me défendre contre les insultes, les mauvais regards. (p. 20)
"Je pensais que tu ne tiendrais pas le coup.
- Pourquoi?
- Tu es un gars de la ville, non? Et puis bon, les Noirs, c'est pas des nerveux à ce qu'on dit."(p. 42)
"Installe-toi au salon, le temps que ça chauffe. Chez vous, la viande, vous la mangez crue, hein?" (p. 56)
"L'amitié, c'est un sentiment tordu. Il y a les bons moments et les autres, où il faut fermer les yeux pour ne pas être déçu ou bouffé par les émotions." (p. 64)
" Ce n'est pas la première fois que j'entendais ce mot, Banania. Mais ce mec ne savait pas ce qu'il y avait derrière. Le gus au fusil n'a jamais appris, ou il a oublié, qu'au début de la Première Guerre mondiale, on avait envoyé aux troupes du front 14 wagons de Banania pour redonner du courage aux soldats. (p. 96)
"Ma mère m'a dit que les allusions des gens n'étaient pas volontaires, parce que bcp se sont habitués à un racisme médiocre et facile. Dans ces moments, elle m'invitait à la retenue, à détourner la violence qui pouvait monter en moi. Facile à dire. Les autres ne détournent jamais la leur." (p. 119)
Commenter  J’apprécie          20
Il n'y a pas de vaccin contre la haine,contre la peine,la réalité n'est pas idéale...
Commenter  J’apprécie          10
J’avais tellement tiré sur la corde en trois ans de collège qu’un jour je me suis retrouvé dans un internat de montagne, au milieu d’autres élèves du même genre que moi. Des tocards ayant soit redoublé, soit mis le bazar partout où ils étaient passés. Pas vraiment délinquants, mais certains déjà à la marge. Pour tous, le fait de se retrouver au collège de Nantizon et être coupé de sa famille, et languir toute la semaine après le car et le train du retour. Moi, j’avais la boxe pour m’occuper le corps et la tête, ça allait à peu près.
Commenter  J’apprécie          10
Comme en boxe, il fallait que je le tienne à distance, pour que ses coups ne touchent pas. Ma tronche contenait des wagons de rage depuis des mois ou des années. A force d’échecs, de renvois d’un collège à l’autre, je m’étais forgé une image de petit taureau qui ne tardait jamais à montrer sa fureur. On m’avait mis au vert, et je ne savais pas ce qui déboucherait de cette semaine à la campagne, un peu comme retiré de mes habitudes.
Commenter  J’apprécie          10
«Je n’ai jamais compris l’expression jeter un regard noir. Mais interpréter un violent regard de Blanc vers un Noir, oui.»
Commenter  J’apprécie          00
"Cessant de cogner, j'ai enlacé le sac, et c'est un autre parfum qui est venu à moi. Quelque chose qui avait le goût de la vanille, le goût de l’abandon. Un peu comme si dans mon cœur , l'ouragan devenait une brise légère, avec des cheveux qui flottaient sur mon visage."
ce passage est très poétique et résume quasi entièrement le livre car Erwan exprime son soulagement, une sensation de bine être après la colère.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (260) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Uppercut (Ahmed Kalouaz)

    Quel est le sport favori d'Erwan ?

    La boxe
    Le catch
    La lutte

    6 questions
    30 lecteurs ont répondu
    Thème : Uppercut de Ahmed KalouazCréer un quiz sur ce livre

    {* *}