Il était temps ! Oui oui je sais ce livre a peu de pages et pourtant j'ai mis bien longtemps à le lire. Et c'est dire car honnêtement je n'ai pas lu tout les chapitres. Je me suis arrete à la moitié du livre et j'ai lu les derniere pages, histoire de savoir comment ça se fini. Je pense que l'un des gros point négatif sont les longs chapitres ! Ils sont beaucoup trop long. Un chapitre se lit environ en 40 minutes... Et Dieu sait que je suis donc habitué de la lecture donc techniquement je ne lis pas lentement. Voilà, c'est beaucoup trop long, pas moyen de faire une pause sans perdre le fil. Je sais que la remarque que je vais faire n'est pas très constructive mais c'est trop redondant et franchement le style d'écriture n'est pas génial... Bref, mais le plus gros points négatif est celui ci : l'histoire sonne faux !
Je n'est jamais lu un livre qui sonne autant faux ! Dans le premier chapitre, Natacha Kampusch raconte son enfance, avant d'avoir été enlevé, mais... elle donne des détails et et des ressentis que seul un adulte peut comprendre et ses détails date de ses 4 ans, lorsqu'elle était encore un bébé ! Son père avait l'habitude de faire la tournée des bars et de l'emmener avec lui, et Natascha dit que pendant ses moments elle fière, forte, qu'elle avait confiance en elle, elle était hautaine avant les gens qui ne lui plaisait pas... Enfin, je pense que quand on a 4 ans, on se fiche du regards des autres, on a confiance en soie évidemment, être hautaine? Est ce qu'un enfant avec sa naïveté sais ce que c'est qu'être hautain? Breeef, dites le moi si vous n'êtes pas d'accord avec moi, je le conçois parfaitement, ceci n'est que mon avis.
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Je ne pensais pas que je lirais ce livre un jour car je ne voulais pas faire de voyeurisme et tout compte fait j'ai été surprise par le caractère de cette jeune fille et le ton qu'elle donne au récit. Même si rien de ce qu'elle a vécu n'est caché (maltraitance morale et physique, sous alimentation…), elle a une telle force en elle que l'atrocité qu'elle a vécu pendant ces 8 longues années ne tombe jamais dans le pathos. Franchement respect ! Après comment on peut vivre après ça…… Ça c'est une autre histoire !
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J'ai eu peur de m'immiscer dans un néant trop sombre pour moi. J'ai eu peur de devenir spectateur de l'horreur.......
Finalement j'ai l'impression que ce livre fût écrit comme une thérapie par Melle Kampuch.
Ce n'est pas bien écrit, ce n'est pas agréable à lire, c'est un témoignage brut, vomi sur le papier.
Il est intéressant de lire les mots que cette captive mets sur son bourreau qui devient peu à peu son seul repère.
Je ne le relirais pas car il est dérangeant et comme je le disait parfois trop dur à lire! Dans le sens où n'ayant plus de repères temps, la victime et auteur, mélange les dates, les durée, les jours, les nuits et nous entraîne avec elle dans son gouffre. C'est assez perturbant et je pense que c'était nécessaire à cette jeune fille qui a vécu l'horreur.
Je suis satisfaite de cette lecture mais comme je le disais, il n'y aura pas de relecture.
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Une petite fille enlevée à l'âge de 10 ans et retenue pendant 8 ans par un ravisseur paranoïaque... puis le récit de cet enfer par la victime qui s'en est échappée... Un tel sujet peut faire craindre un témoignage malsain, apitoyant... Mais je n'ai rien trouvé de tel dans ce récit. L'auteur témoigne, certes, mais elle semble avoir pris un tel recul avec cet épisode de sa vie, que la lecture est fluide, presque comme un roman alors que l'on sait l'histoire vraie. J'ai apprécié qu'elle commence par revenir sur sa vie avant son enlèvement, sur sa relation avec ses parents, sur leurs personnalités, sur son état d'esprit et ses rêves de l'époque. Tout cela apporte un éclairage important sur la façon dont elle va vivre sa captivité. J'ai été impressionnée par la finesse de son analyse, sur sa capacité à décortiquer les événements, les comportements de son ravisseur et sa façon de réagir en retour. le récit de ce qu'elle a vécu, avec force détails mais tout en gardant une certaine réserve, nous aide à forger une représentation de l'atrocité qu'elle a vécue. Et le manichéisme n'y a pas sa place : elle explique comment il est impossible de considérer son ravisseur comme un monstre inhumain, même si cela peut terriblement déranger le grand public qui a eu connaissance de cette affaire. Il serait plus simple de considérer cet homme comme un "fou", hors de la société. Mais il n'en est rien, et avec intelligence et nuance, Natasha Kampusch nous en fait la démonstration. Ainsi, j'ai beaucoup apprécié sa façon de relater les événements, la qualité de son écriture et son analyse précise, fine et prudente des comportements, pensées et émotions. Un tel témoignage n'est pas commun, le lire m'a apporté et fait réfléchir, notamment au syndrome de Stockholm.
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