Le GOÛT est la faculté de juger et d’apprécier un objet ou un mode de représentation par une satisfaction ou un déplaisir, indépendamment de tout intérêt. On appelle beau l’objet d’une telle satisfaction.
La beauté est la forme de la finalité d’un objet, en tant qu’elle est perçue dans cet objet sans représentation d’une fin.
Est beau ce qui plaît universellement sans concept.
Le ciel étoilé au-dessus de ma tête et la loi morale au fond de mon coeur
La première (beauté libre) ne présuppose aucun concept de ce que l'objet doit être ; la seconde (beauté adhérente) suppose un tel concept et la perfection de l'objet d'après lui.
En droit, on ne devrait appeler art que la production par liberté.
Car, quand la loi morale parle, alors il n'y a plus objectivement de choix libre portant sur ce que l'on doit faire; et montrer du goût dans son comportement (ou dans l'appréciation de celui des autres) est quelque chose de tout autre que de manifester qu'on pense de façon morale: penser de façon morale contient en effet un commandement et produit un besoin, alors qu'au contraire le goût éthique se borne à jouer avec les objets de la satisfaction, sans s'attacher à un seul.
Le rire est un affect procédant de la manière dont la tension d'une attente se trouve soudain réduite à néant.
le jugement de goût est un jugement esthétique, c'est-à-dire un jugement qui repose sur des principes subjectifs et dont le principe déterminant ne peut pas être un concept, ni non plus, par conséquent, le concept d'une fin déterminée.
Le beau est ce qui plaît, universellement, sans concept.