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Les éphémères tome 1 sur 3
EAN : 9782491148041
535 pages
Agathe Karella (24/03/2021)
4.53/5   19 notes
Résumé :
Je m’appelle Orion et je suis un Éphémère. Un Z comme ils nous appellent.
On vit plus vite, on meurt plus vite, on dérange...

DYSTOPIE, AVENTURE ET ÉMOTIONS

Depuis une quinzaine d’années, une partie de la population naît Éphémère. Touchés par un dérèglement génétique inexpliqué, ces individus grandissent et vieillissent sept fois plus vite. La société est déroutée, et ses dirigeants cherchent à endiguer ce phénomène croissant.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Agathe Karella pour m'avoir contactée via mon blog pour me proposer son livre en service presse.

Concernant la couverture, je la trouve vraiment très jolie, tant dans le choix du sablier que dans ses couleurs, le choix des polices et leur emplacement. Oui, j'aime beaucoup. ^^

Concernant la plume, je l'ai trouvée agréable et fluide, bien maîtrisée et avec de jolies descriptions. Si on a lu le résumé, la surprise est plus diffuse, mais Agathe Karella sait distiller le sentiment que quelque chose cloche dans les premiers chapitres. Après, on va de révélations en aventures, d'émotions en surprises. Que ce soit pendant la mise en place de l'histoire ou après, on ne s'ennuie pas en compagnie d'Orion et de ses compagnons.

Orion est un éphémère, c'est-à-dire qu'il est atteint, comme une partie non négligeable de la population, d'un dérèglement génétique qui le fait vieillir sept fois plus vite que la moyenne. Quand nous faisons sa connaissance il est sur le point de fêter ses deux ans alors que, physiquement et mentalement, il en a déjà quatorze. Il vit reclus chez ses parents, coupé de tout contact extérieur, pour sa protection. Mais le jour où ces derniers disparaissent, pour sa survie, il va devoir s'aventurer à l'extérieur et tenter d'y survivre.

Heureusement, malgré le rejet et la haine dont sont victimes les éphémères ou Z, Orion va trouver des alliés sur qui il va pouvoir compter (ou non), une mission qui guidera chacun de ses actes (ou presque). Et pourquoi pas aussi l'amitié, l'amour et l'espoir ?

Ici, la différence est vraiment traitée de manière approfondie. Les éphémères ne sont pas si différents que ça des humains lambdas. Ils vieillissent juste sept fois plus vite. C'est tout. Pas de supers pouvoirs, pas de Q.I. supérieur... Ils vieillissent et apprennent certes sept fois plus vite... mais ils vivent aussi sept fois moins longtemps et, donc, meurent sept fois plus vite.
Alors pourquoi cette haine, ce rejet et toutes ces réglementations absurdes (contrôle du nombre de naissance par famille, bracelet d'identité obligatoire...) à leur sujet ? Tout simplement, selon moi, parce que l'être humain a peur de l'inconnu, de ce qu'il ne peut expliquer. Bref, de ce qui est différent. Et la différence entraîne donc la haine et le rejet là où tout ça n'a pas lieu d'être.
Cela ne fait-il pas écho en vous à l'homosexualité, la religion et la couleur de peau ?

La seule chose que je n'ai pas vraiment comprise dans ce livre, c'est Sirius. Sérieusement, comment les parents d'Orion comptaient-ils le cacher dans leur appartement lors des contrôles ? de par la clandestinité de leur fils, le mot d'ordre était de faire profil bas. Là, je trouve ça plutôt contradictoire. de même que bien qu'il inspire une certaine crainte (voire plus si non affinité), il passe presque inaperçu en ville alors qu'il n'est fait aucune mention d'un quelconque autre congénère dans les parages. J'avoue que cela m'a titillé tout le long de ma lecture..

En résumé, j'ai passé un très moment entre les pages de ce livre qui traite de façon très intéressante de la perception de la différence d'autrui, ainsi que de la peur et du rejet que cela occasionne. J'ai aimé suivre les malheurs, les aventures, les découvertes, les péripéties et les petits bonheurs d'Orion qui est un enfant un jeune homme très agréable, foncièrement bon et épris de liberté et de "normalité".
J'ai hâte de pouvoir lire la suite de ses aventures, surtout qu'il est arrivé à une étape cruciale de son voyage...

P.S. : En m'abonnant à la newsletter d'Agathe Karella, j'ai pu recevoir la lettre d'Orion adressée à vous savez qui, si vous avez lu le livre. Si non, il vous faudra d'abord le lire si vous voulez le savoir. lol
Juste pour dire, qu'elle est magnifique, poignante, touchante et très puissante. J'adore !
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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J'ai adoré ce livre ! L'histoire se déroule dans un monde différent, où des personnes sont des "Éphémères", c'est-à-dire qu'elles grandissent et vieillissent plus vite que les autres et que la normale, et cela a des répercussions sur toute la société.
C'est un univers complètement à part, et c'est ça qui m'a énormément plu. On plonge dans cet univers, qu'on apprend à connaître au fur et à mesure. On va de découverte en découverte, de surprise en surprise, en évoluant aux côtés du héros Orion.
Il y a beaucoup de finesse et de psychologie dans les personnages, ils sont attachants, on est complètement immergé dans ce monde, dans la peau d'Orion, on vit cette aventure avec lui, on s'évade en fait dans ce monde inventé par l'auteur, on a l'impression que tout est réel, que tout cela pourrait arriver et être vrai dans notre monde.
Ce que j'ai apprécié c'est que c'est original, pas de déjà-vu déjà-lu, que c'est prenant, et que l'on y vit des moments d'espoir, des moments d'amour, de rire, de tristesse. Une super lecture pour s'échapper dans un autre monde.
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Je ne sais pas quoi dire, je l'ai autant aimé que détesté ce roman.
Je dois l'avouer, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire au départ. Je n'arrivais pas à me situer, que ce soit dans les lieux ou l'époque, pourtant bien décrits, mais je n'ai pas réussi à visualiser. Les tenues vestimentaires ou les objets présents ne correspondent pas entre eux, on trouve à la fois de l'ancien et du moderne, entre cape et jean, lampe à huile et électricité. Même si c'était pour montrer une différence des deux camps, les Éphémères et les Naturels, j'étais un peu déroutée.
Malgré ça, l'intrigue est ultra prenante et j'ai eu envie d'en savoir plus à chaque nouveau chapitre. L'univers est original et parfaitement instauré.
Le fait que les Éphémères soient rejetés et doivent se cacher, tout comme ils cherchent à lutter pour exister. On ressent bien ce côté dystopique dans lequel le héros est persécuté, mais se nourrit quand même d'un espoir vain. La sensation de discrimination par le reste du monde est omniprésente, elle se ressent à chaque instant, chaque action, tout était parfaitement décrit.
Il y a de nombreux bouleversements qui m'ont plu tout au long de l'histoire, j'étais souvent surprise, parfois déçue, je suis passée par différentes émotions avec ce roman. Beaucoup d'éléments intéressants, bien explorés, qui nous poussent à la curiosité.
En revanche, je ne me suis pas tellement attachée au héros, au final. Je le trouvais souvent trop égoïste, agaçant, naïf. Il est jeune et ça se comprend, il a encore à apprendre. J'espère le voir évoluer dans les prochains tomes.
Bien que j'étais mitigée au départ, le déroulement des évènements et la fin m'ont convaincu de continuer l'aventure.
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Un super roman young adult. le début du roman m'a tout de suite embarquée dans son univers mystérieux et déroutant, et dans la peau d'Orion, un jeune Ephémère victime d'un dérèglement qui touche une partie de la population et dont les parents cachent l'existence. Impossible de ne pas tourner les pages à chaque fin de chapitre pour découvrir la suite. On tremble pour Orion, il y a du suspense, de beaux retournements, des passages tour à tour dramatiques, drôles et romantiques. de plus, c'est très bien écrit. Les descriptions sont carrément cinématographiques. Je lirai le tome 2.
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Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!
Ça fait du bien de fermer un roman en étant satisfait de tout ce que nous venons de lire sans aucun petit accroc nul part, c'est pourquoi en fermant ce livre, je ne peux que lui donner un coup de coeur.
Un récit qui se passe dans un univers différent du nôtre, où l'on retrouve des éphémères, comme leur appellation vieillit rapidement. Vous vous doutiez bien que cela ait des répercussions assez importantes sur la société. Nous allons suivre Orion, un éphémère qui vit avec sa tante, qui veut cacher son existence, mais qui se retrouve dans la vie sociétale, sans y être préparée. Un univers déroutant et original, un monde où Orion devra créer des liens, découvrir l'amitié, l'amour et l'espoir.
C'est une histoire qui nous hante, nous surprend, nous fait passer par toutes les gammes d'émotions, c'est une lecture qui m'a captivé dès les premiers chapitres, une bonne dystopie comme je les aime. Une panoplie de personnages très attachants, marquants et authentiques qui nous provoquent une multitude d'émotions. Un roman bien écrit, qui se lit très bien, on ne voit pas les cinq cents quelques pages, j'ai vraiment hâte que le tome 2 soit publié pour l'été 2021. En attendant, je vais alimenter mes souvenirs de ses beaux personnages et de leurs aventures, merci Agatha Karella pour ce coup de coeur.
Je n'ose pas trop vous en parler, je veux plutôt vous inviter à lire ce tome 1.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les minutes me paraissent des heures.
Chaque muscle de mon corps me fait souffrir. Les jambes recroquevillées sous le menton et le dos meurtri au contact d’un tuyau froid et rouillé, je suis forcé de patienter, espérant qu’ils n’auront pas la mauvaise idée d’ouvrir ce maudit placard.
Les bruits en provenance du salon me parviennent
étouffés, m’empêchant de saisir les propos que mes parents échangent avec nos visiteurs.
Ils sont deux, comme toujours.
Un homme et une femme.
Sans les avoir jamais vus, ils me sont pourtant familiers.
Leurs bottes laissent invariablement des flaques que maman s’empresse de faire disparaître dès qu’ils franchissent le seuil de notre appartement.
Comme pour effacer leur passage.
Mais rien ne peut effacer le spectre de la peur.
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Mes espoirs sont instantanément tués dans l'œuf. Je tente de masquer ma déception et les larmes qui manquent de poindre en levant la tête vers les étoiles pour y chercher un vain réconfort.
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Hébété, je fixe le cercle de métal qui ceint mon poignet. La tension et le rejet - dont me parlait Lénaïa dans son édifiant récit - me heurtent de plein fouet. J'avais en effet ressenti, à quelques reprises, la défiance de certains badauds à notre égard, mais c'est la première fois que je l'expérimente, si franchement assumée.
Je suis abasourdi. Ma poitrine se serre devant tant de haine, de violence même.
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Il faut vivre sa vie à fond. Sans rien regretter.
Car, quelle que soit sa durée, la vie est courte.
Toujours trop courte.
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Mais rien ne peut effacer le spectre de la peur.
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