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3,67

sur 2014 notes
On m'avait promis une chute renversante ; renversante au point de vouloir relire le livre pour voir ce qu'on avait bien pu louper. Alors évidemment, ça m'a mis l'eau à la bouche. Mais, ça a involontairement déclenché mon détecteur d'indices à chute renversante et je me suis vite retrouvée à décortiquer chaque phrase du livre en me demandant ce qu'on allait réussir à me cacher. Et j'ai découvert le pot aux roses page 30… C'est vraiment bête, car ça m'a en partie gâché cette lecture. Malheureusement, beaucoup d'autres choses ont gâché cette histoire que j'espérais angoissante et intrigante. Disons qu'une chute inattendue aurait pu me sortir au dernier moment de l'ennui dans lequel je m'étais petit à petit installée.

On m'avait aussi promis une atmosphère oppressante, un malaise omniprésent. Je n'ai rien ressenti de tel, je n'ai même rien ressenti du tout, si ce n'est un sentiment d'étrangeté, de bizarrerie, d'inexplicable, de tordu. Cet affrontement mère/fille ne m'a pas touché et si malaise il y a, il n'a pas su se détacher des pages pour se fondre dans l'atmosphère et s'étendre jusqu'à moi.

J'ai tout de même lu ce petit roman rapidement, car il y a quand même l'envie de savoir. Je me réjouissais de pouvoir confirmer ou plutôt infirmer mon hypothèse et d'être surprise comme tant d'autres lecteurs. Mais je n'irai pas jusqu'à dire qu'il se lit vite, au contraire, j'ai eu l'impression d'être engluée dans cette histoire sans pouvoir en sortir, sans en voir la fin. Enfin, arrivent les dernières pages qui lèvent petit à petit le voile et sont les plus intéressantes. Je n'avais pas tout flairé non plus, mais bien des choses restent inexplicables... le reste du texte m'a semblé laborieux à lire, englouti par des redondances, des scènes répétitives et sans intérêt, et un manque cruel de… quelque chose, d'action, d'angoisse, de terreur, de sentiments, d'empathie, de rythme.
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Laura Kasischke revient pour notre plus grand plaisir avec un roman glaçant et inquiétant.
Le jour de Noël, Holly et son mari se réveillent en retard. le mari parti pour acceuillir ses parents, des chutes de neige soudaines et importantes l'empêcheront, ainsi que les autres convives, de rejoindre Holly qui prépare le repas de fête. Cette dernière se retrouve alors seule avec sa fille adoptive Tatiana dont le comportement agressif inhabituel devient de plus en plus étrange créant une vive tension entre mère et fille. Cette tension omniprésente et grandissante est consolidée par l'isolement forcée des deux personnages, coupées du monde extérieur par un blizzard étouffant. L'écriture est dès le départ anxiogène. L'auteur maîtrise parfaitement l'art de cultiver le trouble et de créer l'angoisse. Elle tisse habilement un récit où un malaise grandissant accapare le lecteur sans qu'il devine un instant où l'histoire va le conduire.
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Je sors encore secoué de la lecture du roman "Esprit d'hiver" de Laura Kasischke. Je ne vais pas le résumer puisque d'autres lecteurs l'on fait de brillante façon.

Un seul personnage, une mère et de fort brèves interaction avecsa fille adolescente, une fille qu'elle a adoptée quinze années plus tôt. Une situation tout à fait banale. Et puis soudain, une angoisse sourde se glisse lentement entre elle et sa fille. le lecteur est comme pris au piège entre les deux ne sachant plus très bien lequel est réel ou fictif.

Un roman, féminin par l'écriture et par le sujet. Une réflexion sur l'adoption et la puissance d'un sentiment maternel pouvant aller jusqu'à l'aveuglement.

On ne peut rester indifférent à la lecture de ce roman. J'ai noté que quelques lecteurs avaient détesté le roman en soulignant sa "lenteur" d'action. D'autres lecteurs trouveront, tout comme moi, que c'est la force et la beauté de cette écriture aux teintes pastellisées qui ne révèle l'image que par petites touches.

Un grand roman dont je vous recommande chaudement la lecture au cours la périodes des Fêtes... puisque la neige constitue presque le fond de scène devant lequel évoluent presque tous les personnages du roman.
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CHALLENGE ABC 2013/2014 (7/26)

Moi qui pensais avec "Esprit d'hiver" vivre un véritable conte de Noël au pays de l'oncle Sam, mon rêve blanc a viré au pire des cauchemars. Remarquez, avec Laura Kasischke, j'aurais dû m'y attendre car elle a le don de créer des ambiances si particulières que le lecteur en arrive à douter de son intégrité psychologique en même temps que de celle des personnages de ses romans. Comme dans "Les revenants", j'ai eu l'impression que le monde des fantômes côtoyait celui des vivants. le malaise était si puissant qu'il en a été réellement oppressant. Arrivée à la fin, j'ai dû relire les premières pages du livre pour ôter tout doute dans mon esprit.
Ce jour de Noël où rien ne va se dérouler comme prévu, un évènement dramatique va contraindre Holly à se pencher sur son passé, sur sa maladie génétique qui l'a rendue stérile, sur l'adoption dans un orphelinat russe de Tatiana et finalement sur le déni de toute une vie. Dommage que pour faire monter la tension, l'auteure nous rappelle régulièrement certains éléments, cela entraine quelques longueurs.
Un huis-clos époustouflant que je n'aurais cependant pas dû lire à un mois de fêter Noël car il y a de quoi plomber l'ambiance !
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Le matin du 25 décembre, Holly se réveille avec une légère gueule de bois et un sentiment étrange: quelque chose les a suivis depuis la Sibérie, 13 ans auparavant. Bien sûr, il y a leur fille Tatiana qu'ils ont adoptée dans un lugubre orphelinat au prix de nombreuses démarches et dépenses mais il s'agit d'autre chose, une impression de malaise qui va grandissante à mesure que la journée passe. le blizzard qui coupe la maison de l'extérieur et le comportement erratique de sa fille adolescente ne feront qu'amplifier ce sentiment et conduiront Holly au bord du doute et de l'angoisse.

Laura Kasischke m'avait déjà hypnotisée dans « la couronne verte » en créant une atmosphère envoûtante faite de jungle mystérieuse et de rituels mayas. Ici, c'est une maison cossue isolée par une tempête de neige qui prend le relais. La lectrice est elle aussi coupée du monde, coincée dans l'esprit de Holly. Elle n'a rien d'autre à faire que de suivre le flux de ses pensées, entre souvenirs douloureux et présent inquiétant.

Un thriller psychologique déstabilisant qui rebutera certainement les fans d'action et de péripéties en cascade. Ici, tout se déroule à pas feutrés, dans un environnement aux sons étrangement étouffés par la neige. le final n'en est d'ailleurs que plus retentissant! J'ai adoré et si toutes les écoutes de 2024 sont à l'aune de celle-ci, l'année s'annonce riche en coups de coeur!

En audio, l'interprétation d'Irene Jacob convenait parfaitement au ton du roman mais j'ai du passer outre la prononciation erronée du prénom « Holly » qui revenait très souvent vu qu'il s'agit du personnage principal.

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Un décor est posé, lisse et bien ordonné, en apparence du moins. Une famille américaine, un couple et leur fille adoptive de 15 ans, s'apprête à fêter Noël. La maison est décorée comme il se doit, avec son sapin illuminé, sa table prête à être dressée pour recevoir les invités du jour, avec ses victuailles qui attendent d'être cuisinées, et avec les cadeaux que l'on va offrir. A l'extérieur, la neige tombe, d'abord fine, puis de plus en plus épaisse, une neige qui va changer au fil des heures. "L'esprit d'hiver" est bien là, mais changeant.
Et la fête, elle aussi, ne va pas se passer comme prévu. Par petites touches, anodines et à peine perceptibles au départ, l'auteure introduit peu à peu des anormalités par rapport à l'habitude, des étrangetés dans les comportements, des sources d'inquiétude. Une graduation bien décrite qui insidieusement distille l'angoisse.
Car, au fil des pages, Laura Kasiischke fait entrer dans le récit de cette journée, une autre histoire qui s'est passée treize ans auparavant dans un orphelinat sibérien lors de l'adoption par ce couple américain de la petite Tatiana âgée de 22 mois. Holly, la mère adoptive de l'enfant, ne sait elle pas depuis toujours que " quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusqu'à chez eux". Une impression vague à l'origine, refoulée au fond d'elle même, mais tenace, et qui va ressurgir précisément ce matin là.
Un livre d'atmosphère, un suspens très bien mené jusqu'au dénouement final.
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Noël, le repas, les cadeaux, la famille, les amis, le sapin ... mais ce Noël là, Holly s'est réveillé en retard, son mari est parti chercher ses parents à l'aéroport, la neige se trans forme en tempête et Tatiana son adolescente de fille ne facilite pas les choses, bref une journée de Noël qui commence mal. Finalement la mère et la fille vont se retrouver dans un face à face pesant, le père étant bloqué ainsi que les invités. On suit cette journée dans la tête de Holly et tout n'est pas bien clair dans la tête de cette femme et les ados sont compliqués à comprendre...

C'est un récit pesant, lent qui a sa raison d'être ainsi, néanmoins c'est un tantinet long et lassant.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Un livre captivant que j'ai terminé en seulement deux jours. Au début, ça ressemble à une histoire simple. Holly, une femme au foyer américaine, prépare un repas de Noël pour ses parents et environ dix autres invités. Il y a un peu de stress, car elle a dormi trop longtemps ce matin et il y a encore tellement des choses à faire avant que les invités n'arrivent... Mais au fur et à mesure que le jour s'écoule, ce stress, cette tension, augmente et s'approfondit. Son épouse ne revient pas de l'aéroport avec ses parents à lui, une tempête de neige se développe dehors, les invitées tardent à arriver et sa fille adoptée se comporte d'une façon de plus en plus embarrassante. Pendant qu'Holly fait ses préparations pour le repas, elle commente le comportement étrange de sa fille et elle se rappelle l'histoire de son adoption il y a dix ans.

À la fin du jour, donc presque à la fin du récit, la tension éprouvée Holly, un mélange d'angoisse profonde et de culpabilité, est devenue insupportable. Cependant, c'est seulement après avoir terminé les derniers deux pages du livre qu'on comprend la situation. Par ces dernières pages on considère les événements décrits sous une tout autre perspective. C'est une fin poignante et émouvante. Pour être honnête, je ne l'avais pas du tout prévue et elle m'a profondément émue. Il y a déjà quelques semaines que j'ai terminé le roman mais je ne parviens pas à l'oublier.

Je trouve le livre bien composé, bien écrit et vraiment bouleversant. Cinq étoiles et je suis sûr que je vais le relire avant la fin de cette année !

Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Voici un roman de saison qui se déroule, pour notre grand plaisir, dans la neige et le brouillard le plus total. C'est le matin de Noël et Holly et Éric peinent à se réveiller à cause du lait de poule de la veille. Même leur fille adolescente adoptive, Tatiana, n'est pas venue les réveiller pour ouvrir les cadeaux. A présent il est trop tard, Éric doit partir chercher sa famille à l'aéroport, tout le monde a plus ou moins la tête dans le coton et est un peu ronchon. Mais en ce qui concerne sa fille, Holly met ça sur le compte de son adolescence et du fait qu'elle n'ait pas pu ouvrir ses cadeaux.


Pourtant, rapidement la tension monte d'un cran : Tout le monde est bloqué à cause de la tempête, aucun invité ne peut arriver, Éric ne peut pas rentrer, les filles sont coincées à la maison avec leur mauvaise humeur latente et le mauvais pressentiment d'Holly, qui ne fait qu'enfler à mesure qu'elle se sent seule, isolée et impuissante à renouer le dialogue avec sa fille… Tatiana est d'une humeur très étrange, comme si elle en voulait à sa mère. Holly s'est d'ailleurs levée avec cette étrange impression que « quelque chose les a suivis de Russie jusque chez eux ». Et elle ne parvient pas à s'ôter cette idée de la tête tout au long de la journée, essayant de se remémorer leur retour de Russie après l'adoption de Tatiana.


Le lecteur est donc bloqué avec Holly et Tatiana dans la maison le jour de Noël. S'en suit un huis clos angoissant entre la mère et la fille, où les petites disputes quotidiennes se transforment en phénomènes étranges et inexplicables : l'ado qui a une tenue différente à chaque apparition, une attitude différente à chaque fois, disant ne pas avoir faim puis avalant le rôti encore cru, etc… Holly n'a qu'une solution pour tenter de se sortir de cette mauvaise journée : Parler avec sa fille pour comprendre ce qui cloche. Un étrange dialogue s'installe alors, instable, inégal et parfois brutal… Comme les révélations qui vont suivre !


*****

Ce que j'aime dans les romans de Laura KASISCHKE, c'est l'ambiance particulière qu'elle parvient à créer selon les thèmes de ses romans : Elle fait toujours osciller son lecteur entre explication rationnelle et possibilité surnaturelle. Ce que j'aime moins parfois, ce sont ses fins pour moi inabouties, qui n'apportent pas toujours de réponses claires.


Cette fois-ci, j'ai commencé par trouver ce roman un peu moins bien écrit que les autres, et son leitmotiv de départ - « quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux » - un peu agaçant. Pourtant, l'auteure nous fait vite ressentir qu'effectivement quelque chose ne tourne pas rond : Comme d'habitude, elle flirte avec le surnaturel et c'est justement ce qui nous donne envie d'avoir le fin mot de l'histoire, de savoir comment elle va pouvoir expliquer les phénomènes qu'elle décrit.


Et j'avoue que dans « Esprit d'hiver », la fin est des plus réussie et nous invite à revivre le livre à l'envers, réinterprétant et expliquant tout ce qui nous a fait tiquer depuis le début : le leitmotiv prend tout son sens, les phénomènes étranges également, les détails d'écriture qu'on a relevés sans en voir l'utilité immédiate… Tout est exploité, utile, et surtout extrêmement bien imbriqué dans la narration : Tout finit par s'expliquer du fait des deux dernières pages, mais il faudra attendre jusque-là pour avoir le plaisir de comprendre (si vous avez l'habitude de lire la fin des livres, ne le faites surtout pas cette fois !).


Cette fin a donné toute sa valeur à ma lecture, à l'attente que quelque chose se passe pour comprendre une situation qui avait l'air de tourner en rond tout en prenant de l'ampleur. Il suffit juste de se laisser porter par le récit de l'auteure jusqu'au point de non-retour, jusqu'à ce que la situation et les faits montent au cerveau des personnages et du lecteur, qu'ils soient digérés par le personnage principal pour enfin révéler leur signification depuis le début, la seule possible.


Après 300 pages où l'auteur distille l'angoisse par l'incompréhension - le lecteur est emprisonné dans cette journée qui n'en finit pas, et dans cette maison bloquée par la neige - la délivrance arrive enfin, et elle est délicieuse. Une prise de conscience salvatrice qui nous rend Holly plus attachante, on compatit à ce qu'elle peut ressentir une fois le livre fermé. L'auteure est parvenue à nous faire pénétrer son subconscient sans que l'on s'en aperçoive. Une belle performance, car même si le brouillard qui entoure cette journée rend le début lent et répétitif, la fin justifie cette sensation. A découvrir un jour de neige et de brume, au coin du feu !


Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Dehors il y a le blizzard. Dedans, en ce jour de Noël, il y a Holly, la mère, et Tatiana, la fille. le père est parti chercher les grands-parents à l'aéroport et est coincé, les invités se décommandent et une idée lancinante obsède Holly depuis son réveil : « Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux ». La Russie et plus précisément l'orphelinat Pokrovka n° 2 où, treize ans plus tôt, elle et son époux sont allés chercher Tatiana. Tatiana, la fille idéale, belle, enjouée, affectueuse qui, ce jour-là, montre un autre visage. Agressive, inquiétante… mais peut-être pas autant que les pensées qui assaillent sa mère.

Plongé dans les pensées d'Holly, ses aller-retour entre ce présent inquiétant et les digressions de son esprit vers un passé qui, avec l'éclairage de cet étrange jour de Noël, ne l'est pas moins, le lecteur devient de fait tributaire, pour ne pas dire otage, du personnage ; enfermé en lui, avec lui.
Partageant avec Holly une vision nécessairement biaisée des événements, une interprétation partiale de ce qui se déroule et s'est déroulé treize ans plus tôt, on ne peut que sentir avec elle l'angoisse monter au fil des pages. À mesure que de petits détails prennent pour Holly une signification aussi importante que troublante, que le comportement de Tatiana se fait de plus en plus incompréhensible pour sa mère, le lecteur, malgré sa position de spectateur et le regard raisonnable qui devrait aller avec (Holly est seulement à cran, peut-être dépressive ; Tatiana est une adolescente idéalisée par sa mère et aujourd'hui ses sautes d'humeurs sont un peu plus fortes que de coutume, voilà tout), ne peut que se laisser happer par les circonvolutions de l'esprit du personnage et se trouve poussé à adopter au moins pour partie son point de vue.
De là nait l'angoisse, le sentiment étouffant de ce huis-clos dans cette journée on ne peut plus banale, et la prémonition d'un drame inéluctable dont, pourtant, on ne saisit pas quand il va survenir ni d'où il va arriver.

Laura Kasischke tout en explorant les névroses d'une mère de famille moyenne, assaillie par la question de savoir si elle est, peut être, une bonne mère, fait sourdre le trouble, distille l'angoisse et glace le lecteur jusqu'à une conclusion aussi inattendue que prévisible, ou aussi imprévisible qu'attendue, allez savoir. Voilà une romancière qui, dans un livre qui n'a pourtant pas a priori les attributs du noir et encore moins les codes du thriller, vient en remontrer aux thuriféraires du « plus que noir » et autres « maîtres de l'angoisse ».

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