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3,62

sur 562 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
j'ai trouvé d'abord la situation et les personnages banals, mais c'est oublier l'art de l'écrivain qui nous amène là où on ne l'attend pas. trois jeunes filles sont en camp de vacances de pom pom girls: jolies, superficielles (bref, tout le stéréotype), elles s'échappent un matin avec leur voiture et allument des braves garçons, ces derniers tentent de les suivre en voiture, elles s'inquiètent et les sèment. ensuite, l'une d'elles croit que les garçons rôdent aux abords du camp pour les retrouver. La tension monte et on attend une fin dramatique... elle le sera, mais pas du tout comme on l'avait imaginé et je trouve les deux dernières pages magnifiques (seule une mère a pu les écrire je pense)
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Il est arrivé le Kasischke qui ne m'a pas transporté. Qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit (ou écrit), la lecture a été agréable. Laura Kasischke a un style étonnant, fait de simplicité et de drogue (douce) rendant impossible de s'éloigner trop longtemps du livre en cours.

Seulement cette fois, malgré le style, l'histoire ne m'a pas ému plus que ça. La faute en partie à l'histoire ; ce camp de cheerleaders en pleine forêt, ces intrus-harceleurs, bref cette histoire qui ne demande qu'à être adaptée au cinéma pour devenir un film de série Z.

L'ambiance est bonne, nerveuse et la tension monte petit à petit. Mais là-dessus aussi j'espérais mieux, la faute cette fois à la narratrice que rien de tout cela n'inquiète vraiment. Cette attitude est contagieuse et il n'y a que vers la fin où j'aurais presque eu peur de sursauter en tournant la page. La faute également à la présence beaucoup trop forte de flash-backs qui cassent cette tension naissante. Flash-backs intéressants, bien écrits, tout ça tout ça... mais là, dans le contexte... non.

A noter tout de même la dernière phrase, assez savoureuse.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Dans l'Amérique des années 70, trois Cheerleaders s'ennuient dans leur camp d'été. Elles rêvent de liberté. le paysage est splendide, la vie idéale, mais l'été et sa chaleur intense, le bruit des cigales omniprésent de jour comme de nuit, donnent une épaisseur oppressante à leurs rêves de légèreté.

Elles sont trois amies belles à en mourir, comme le sont dans notre imaginaire toutes les pom-pom girls. Kristy possède une Mustang décapotable rouge propice à concrétiser tous leurs rêves d'évasion. Mais tout n'est pas aussi simple, il ne suffit pas d'être belle et blonde, rousse aux yeux verts, ou longiligne et avoir un succès fou avec tous les garçons du lycée pour être heureuse. Sur fond d'une journée d'été magique, en quelques flashbacks, les côtés plus obscurs de la vie de chacune sont distillés avec adresse, jusqu'à ce moment où tout bascule, et qui fait que l'avenir ne sera plus jamais innocent.

Laura Kasischke a l'art de restituer une ambiance. On se croirait dans ces films américains où tout commence comme dans un rêve, où les héros s'entre déchirent, où la violence sournoise de leur vie se fait jour peu à peu. Pourtant, malgré un talent d'écriture évident et un suspense qui fait pressentir un drame, l'histoire s'étire et le lecteur que je suis reste en apnée un peu trop longtemps, attendant le drame, nourri de flashbacks incessants, en attente d'un « scénario dramatique annoncé » au final pour le moins étonnant mais tellement tardif.

En fait tout l'art du roman repose sur l'attente et la montée du drame à venir, qui arrive comme une gifle et tellement fort dans l'horreur qu'on souhaiterait qu'il ne soit jamais arrivé. Ne vous précipitez surtout pas pour lire les dernières pages, vous gâcheriez le suspense.

J'ai donc un avis mitigé. C'est un roman bien écrit, un univers très bien restitué, des personnalités peu attachantes, ce qui est sans doute voulu par l'auteur, mais je n'ai pas eu de coup de foudre. Pourtant, je suis sure que je n'hésiterai pas à lire de nouveau un roman de Laura Kasischke.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Rêves de garçons est la confession d'une jeune fille américaine de 17 ans, qui revient sur son été dramatique, dans les années 70, dans un camps de pom pom girl. Elle se lie d'amitié avec deux jeunes filles plutôt délurée, qui l'entraîne en dehors du camps, pour une petite sortie. A la station service, elles aguichent deux jeunes garçons du coin. Mais une fois reparties, elles s'aperçoivent que les garçons les suivent...
Entre flash-back, souvenirs d'enfance et suspens, la narration de Rêves de garçon est plutôt bien menée.
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Trois adolescentes séjournent dans un camp de pom pom girls en forêt. Elles prennent la tangente. Ca se passe au sein de la National Forest, à la fin des années 70. Kristy Sweetland, 17 ans, la narratrice, est venue en voiture. Son beau-père lui a offert une Mustang rouge, décapotable. C'est dans ce coupé de rêve qu'elle va s'échapper pour une virée au lac des Amants, accompagnée de son amie Desiree et de Kristi Smith.

Laura Kasischke introduit dès le début du roman ce qui va conduire au drame : la transgression. Elle décrit très bien l'univers des adolescentes, leur mentalité et les relations qu'elles tissent entre elles. Kristy et Desiree sont amies depuis l'enfance. Desiree, à la forte personnalité et plus expérimentée, exerce clairement un ascendant sur Kristy, moins audacieuse. Kristi est venue se greffer à elles deux, mais occupe la place ingrate, fatale dans un trio d'amies.

Le thème de la mort imprègne le récit. C'est une idée fantasmée portée par les histoires qui circulent à propos de noyées dans le lac, et c'est aussi le souvenir de la mort de Miles Kruger au collège, bien réel.

L'ambiance du camp dans la chaleur estivale est aussi très bien rendue, avec le chant des cigales omniprésent, et les insectes dans les bois. Les monitrices s'efforcent d'inculquer aux adolescentes l'esprit de corps et la discipline, piliers du scoutisme et des camps de jeunesse.

Laura Kasischke a choisi de situer son histoire dans un milieu emblématique de la culture américaine, le cheerleading. Ce n'est pas un sport à proprement parler, c'est plutôt une activité qui accompagne les matchs de football américain et de basket, et qui a pour but de transformer l'agressivité des supporters en élan positif. Toutefois les cheerleaders sont elles-mêmes de vraies athlètes. Dans le roman Boy Heaven, les trois protagonistes suivent un entraînement autant physique que psychologique.

Les adolescentes, au cours de leur fugue, croisent la route de deux métalleux qui affichent de toutes autres valeurs.

Bien loin d'être une fan de sport, je ne m'étais jamais posé la question de ce qui pouvait y avoir derrière ces shows de cheerleaders, qui m'ont toujours semblé de mauvais goût et plutôt vulgaires. le roman de Laura Kasischke m'a plongée dans un univers totalement étranger. J'avoue être plutôt hostile à tout ces engouements collectifs proches de la folie. La lecture de Boy Heaven s'opère pour moi sur fond de malaise et de répugnance. Mais c'est, je crois, finalement approprié à l'atmosphère que l'auteur veut créer.

Laura Kasischke réalise une véritable immersion dans le monde de l'adolescence, avec tout ce qu'il a d'ingrat. Chacun se reconnaitra dans l'une ou l'autre des filles – le roman trouvera sans doute un écho parmi ses lectrices plus que chez ses lecteurs éventuels. L'auteur a effectué une analyse assez fine de ses personnages. Ils sont tous très crédibles. le récit flirte parfois avec le genre "chair de poule", mais on est bien dans une littérature "adulte", le drame va se concrétiser. L'auteur fait monter la tension et ménage un certain suspense.
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Ce livre signe ma première rencontre avec Laura Kasischke et il en faudra un deuxième pour m'en faire une idée plus réjouissante.

On commence par une voiture rouge, américaine, avec trois nanas aux airs aguicheurs qui décident de quitter leur camp de pom-pom girls… vous avez dit cliché?

Sur leur chemin, elles sourient à deux garçons dans une voiture, qui les suivent sans qu'elles ne s'en rendent compte.
De retour au camp, l'une d'entre elle commence à délirer sur ce qui leur est arrivé et voit à plusieurs reprises ces deux gamins. Ces filles s'ennuient un peu pendant ce séjour, le lac est infesté de sangsues, les alentours de moustiques, et puis il y a ce bruit incessant de cigales! de quoi devenir folles…. Cette journée et les quelques jours suivants amèneront une ambiance particulière pour savoir ce qui se trame autour du camp. le tout entrecoupé de leurs activités au camp, de leurs répétitions, et de retours en arrière sur la vie de notre narratrice.
L'histoire est racontée par Kristy. Vous voyez les caricatures des Américaines? Mais si, grande, blonde, mince, avec des parents aimants, et surtout tellement gentille? Voilà, notre Kristy!
Mais ce n'est pas tout, comme Kristy est si gentille et si aimable, elle ne peut qu'avoir une meilleure amie qui est tout son contraire, j'ai nommé Desiree. Pulpeuse, allumeuse et un brin sal****. Ces deux amies rencontrent au camp une rousse qui répond au nom de Kristi et qui après cette escapade, délirera complètement.

Kristy (la narratrice, on risquerait de se perdre avec ces prénoms) est très sûre d'elle et assez égocentrique. Elle assume d'être parfois le centre du monde et reconnaît que sa meilleure amie n'existe que parce qu'elle-même l'a regardée et acceptée comme amie. Peu à peu, on découvre son histoire, son père décédé très tôt, sa mère très protectrice, ses petits amis. Cette fille peut paraître très superficielle à certains moments tandis qu'à d'autres, elle se distingue de ses amies.

Je n'ai pas passé un mauvais moment avec ces filles mais j'en attendais tellement plus! Quand on lit la quatrième de couverture, on s'attend à un roman palpitant et je dois dire que j'ai été déçue :
« Soudain une journée idylle tourne au cauchemar. (…) Laura Kasischke s'attache à détourner avec beaucoup de férocité certains clichés de l'Amérique contemporaine et nous laisse, jusqu'à la révélation finale, dans l'imminence de la catastrophe. » Alléchant n'est-ce pas? Mais je n'ai rien retrouvé de ce qui est annoncé.
Ce qui m'avait aussi intéressé dans la lecture d'un livre de Kasischke, c'est qu'elle est comparée à ma chère Oates! On repassera aussi pour ce point.

Je peux reconnaître ses descriptions de l'Amérique des années 70, la prise de liberté des jeunes filles, etc… mais j'ai trouvé ça plutôt plat. Je n'ai pas totalement adhéré la narration. Il y avait trop de flash-back sur des flash-back (comme on sait trop de flash-back...) et j'ai ressenti que le récit s'essoufflait.

Quant à la révélation finale, même si je ne m'y attendais pas, je l'ai trouvée après coup sordide.

Finalement, même si ce livre m'a fait passer un bon moment, il ressemblait surtout à un bon téléfilm d'une certaine chaîne française que l'on peut regarder les après-midis pluvieux.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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C'est mignon tout plein mais ce n'est pas son meilleur.
Chronique complète sur le site
Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Une histoire qui m'a laissé de marbre. L'auteur veut ménager le suspens avec la montée du drame mais on attend tellement que l'on n'est pas touché par la fin. J'avoue m'être pas mal ennuyée, l'univers adolescent est toutefois assez bien retranscris.
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L'histoire de Rêves de garçons se passe fin des années septantes, dans un camp de vacances pour pompom girls. Trois d'entre elles font le mur pour aller se baigner dans un lac. Elles rencontrent deux garçons, et c'est le début de l'enfer. Oui bon..., cela aurait mérité un peu plus d'enfer, un peu plus d'angoisse, un peu plus de tout!
Toute l'intrigue, tout le livre est un peu foutu en l'air avec la chute, mais c'est parce que j'ai découvert Kasischke avec, ce qui est pour moi meilleur bouquin, Esprit d'hiver.
Cela dit, le livre est quand même une chouette plongée au coeur de l'univers des adolescentes et on s'en prend plein la tronche en moins de 300 pages.
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Descriptions métaphoriques et ciselées, personnages hauts en couleurs, paysages marquants et une fin qui laisse sans voix... tous les ingrédients d'un bon Kasischke sont réunis dans ce "Rêves de garçons". Ne vous méprenez pas sur ce titre, il est plein de surprises !

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