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3,62

sur 562 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce roman. J'ai aimé la dimension immersive. La sensibilité, la précision de la plume. J'ai aimé l'ambition et la construction du récit. Par contre : si quelqu'un veut bien m'expliquer la dernière page en messagerie, ça serait pas de refus ^^
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Trois adolescentes séjournent dans un camp de pom pom girls en forêt. Elles prennent la tangente. Ca se passe au sein de la National Forest, à la fin des années 70. Kristy Sweetland, 17 ans, la narratrice, est venue en voiture. Son beau-père lui a offert une Mustang rouge, décapotable. C'est dans ce coupé de rêve qu'elle va s'échapper pour une virée au lac des Amants, accompagnée de son amie Desiree et de Kristi Smith.

Laura Kasischke introduit dès le début du roman ce qui va conduire au drame : la transgression. Elle décrit très bien l'univers des adolescentes, leur mentalité et les relations qu'elles tissent entre elles. Kristy et Desiree sont amies depuis l'enfance. Desiree, à la forte personnalité et plus expérimentée, exerce clairement un ascendant sur Kristy, moins audacieuse. Kristi est venue se greffer à elles deux, mais occupe la place ingrate, fatale dans un trio d'amies.

Le thème de la mort imprègne le récit. C'est une idée fantasmée portée par les histoires qui circulent à propos de noyées dans le lac, et c'est aussi le souvenir de la mort de Miles Kruger au collège, bien réel.

L'ambiance du camp dans la chaleur estivale est aussi très bien rendue, avec le chant des cigales omniprésent, et les insectes dans les bois. Les monitrices s'efforcent d'inculquer aux adolescentes l'esprit de corps et la discipline, piliers du scoutisme et des camps de jeunesse.

Laura Kasischke a choisi de situer son histoire dans un milieu emblématique de la culture américaine, le cheerleading. Ce n'est pas un sport à proprement parler, c'est plutôt une activité qui accompagne les matchs de football américain et de basket, et qui a pour but de transformer l'agressivité des supporters en élan positif. Toutefois les cheerleaders sont elles-mêmes de vraies athlètes. Dans le roman Boy Heaven, les trois protagonistes suivent un entraînement autant physique que psychologique.

Les adolescentes, au cours de leur fugue, croisent la route de deux métalleux qui affichent de toutes autres valeurs.

Bien loin d'être une fan de sport, je ne m'étais jamais posé la question de ce qui pouvait y avoir derrière ces shows de cheerleaders, qui m'ont toujours semblé de mauvais goût et plutôt vulgaires. le roman de Laura Kasischke m'a plongée dans un univers totalement étranger. J'avoue être plutôt hostile à tout ces engouements collectifs proches de la folie. La lecture de Boy Heaven s'opère pour moi sur fond de malaise et de répugnance. Mais c'est, je crois, finalement approprié à l'atmosphère que l'auteur veut créer.

Laura Kasischke réalise une véritable immersion dans le monde de l'adolescence, avec tout ce qu'il a d'ingrat. Chacun se reconnaitra dans l'une ou l'autre des filles – le roman trouvera sans doute un écho parmi ses lectrices plus que chez ses lecteurs éventuels. L'auteur a effectué une analyse assez fine de ses personnages. Ils sont tous très crédibles. le récit flirte parfois avec le genre "chair de poule", mais on est bien dans une littérature "adulte", le drame va se concrétiser. L'auteur fait monter la tension et ménage un certain suspense.
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Roman trouvé dans une petite librairie qui vendait des livres d'occasion, ma mère me conseilla de le prendre. Je ne connaissais pas l'autrice, la quatrième de couverture ne me tentait pas plus que ça, mais bon je me suis dit "pourquoi pas". Ma mère le lut avant moi et me dit que c'était bien.
Personnellement... je n'ai pas vraiment accroché. Ne vous attendez pas à ce que j'écrive un avis constructif, je vous avoue que là maintenant, les mots ne me viennent pas.
Fin des années 70. Trois pom-pom girls dans un camp de vacances.
Je n'ai pas réellement réussi à accrocher au récit. L'ambiance du livre m'a mis étrangement un peu mal à l'aise. Difficile à décrire mais bref, ne m'a pas plu.
Quant aux personnages... je n'ai pas spécialement ressenti une quelconque sympathie à leur égard. Kristy, encore ça allait, mais Desiree... je n'ai pas aimé son personnage du tout. Son caractère, ses expressions, on peut dire qu'elle m'a agacée.
À l'heure où j'écris cette critique (si) peu intéressante, cela fait environ deux semaines que j'ai lu ce livre. Je peux dire avec certitude qu'il ne m'a malheureusement pas marqué du tout. Il n'était pas pour moi, décidément... tant pis.
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C'est mignon tout plein mais ce n'est pas son meilleur.
Chronique complète sur le site
Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Mon deuxième roman de Laura Kasischke, après Esprit d'hiver, et sûrement le dernier.
J'ai beaucoup de mal avec les ambiances créées par l'auteure, je comprends que cela plaise à certains mais ce n'est pas pour moi.
Je n'ai pas vraiment accroché aux personnages ni à l'histoire : les tribulations de deux amies, Désirée et Kristy, dans un camp de vacances pour cheerleaders. Elles sont imbues d'elles même, ont un ego surdimensionné, et font tourner la tête à tous les garçons qu'elles rencontrent.
Lors d'une escapade en voiture décapotable avec une troisième copine, un incident vient troubler la quiétude des trois jeunes filles.
L'auteure a vraiment l'art de créer ses propres ambiances qui sont vite reconnaissables. Une petite mention pour la fin, on sent que l'auteure travaille non seulement l'ambiance de ses romans mais ne laisse pas la fin de côté.
Une auteure avec un style particulier qui ravira son lot de lecteurs mais qui hélas n'est pas pour moi.
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Mon premier roman de l'écrivaine. Je voulais commencer par Esprit d'hiver mais je suis tombée sur celui-ci dans un vide grenier et la quatrième de couverture m'a attirée.
Alors, qu'est-ce que j'en pense. J'avoue qu'une fois le livre refermé, je n'ai pas su dire si j'ai aimé ou pas cette histoire. Ce bouquin me laisse une impression plutôt mitigée. le point positif, c'est que je n'ai jamais eu l'intention d'interrompre ma lecture. le côté négatif, c'est qu'une fois celle-ci achevée, le « grand » twist final a eu son petit effet sur moi mais Laura Kasischke aurait dû en rester là. le dix-septième chapitre, à mes yeux, est de trop. Enfin, cette toute dernière tournure que prennent les événements ne m'a pas plu. J'ai relu à deux fois les deux dernières phrases afin d'être sûre de ne pas avoir mal interprété une fin ! Ce serait le comble : comprendre un livre de travers.
Dans Rêves de garçons, ce n'est pas tant l'histoire qui prime. L'intérêt réside sans conteste dans la morale. le camp de pom pom girls, l'ambiance vacances d'été entre ados dans la nature américaine peut-être assez séduisante en somme si elle est bien narrée, ce qui est le cas ici, mais ce n'est pas le point névralgique. Non non, bien sûr que non. Ce n'est pas non plus, les petits moments intimes que ces jeunes gens vivent dans les bois. Nous ne sommes pas dans une romance. Ah ça non…Par contre, ce à quoi à donne lieu cette parade » amoureuse » a toute son importance.
Les dommages collatéraux d'actes à première vue sans conséquences. Sans conséquences dramatiques du moins. Et ce à quoi tout un chacun est prêt pour se protéger et assurer son avenir. L'esprit calculateur de l'humain et ce, dès très jeune. Voilà ce que j'y ai lu dans cet opus à l'apparente légèreté. Apparente….
Un thème intéressant qui aurait mérité d'être, à mon sens, quelque peu approfondi. On reste en surface. Et moi, je suis un peu restée sur ma faim.
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Après "Esprit d'hiver" et "A Suspicious River", me revoici avec un autre titre de cette auteur au nom si compliqué.

Autant "Esprit d'hiver" m'avait semblé embrouillé et répétitif, autant "A Suspicious River" était glauque, glauque et glauque tout en étant prenant, autant ce "Rêves de garçons" présente encore un autre style, une autre facette de Laura Kasischke.

L'histoire est celle d'un trio de filles, parmi un plus large groupe, qui participe à un camp de pomp-pom girls aux USA. L'auteur trace le quotidien de ces jeunes filles américaines moyennes obnubilées par leurs physiques, leurs amourettes et leur incroyable égocentrisme.

Le récit semble au départ léger mais, fidèle à elle-même, l'auteur tient le lecteur en haleine au long des 249 pages. Si je devais qualifier l'ouvrage, je le résumerais en "dramatiquement atroce" ou "atrocement dramatique". J'en frissonne encore.

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Une histoire qui m'a laissé de marbre. L'auteur veut ménager le suspens avec la montée du drame mais on attend tellement que l'on n'est pas touché par la fin. J'avoue m'être pas mal ennuyée, l'univers adolescent est toutefois assez bien retranscris.
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Ce livre signe ma première rencontre avec Laura Kasischke et il en faudra un deuxième pour m'en faire une idée plus réjouissante.

On commence par une voiture rouge, américaine, avec trois nanas aux airs aguicheurs qui décident de quitter leur camp de pom-pom girls… vous avez dit cliché?

Sur leur chemin, elles sourient à deux garçons dans une voiture, qui les suivent sans qu'elles ne s'en rendent compte.
De retour au camp, l'une d'entre elle commence à délirer sur ce qui leur est arrivé et voit à plusieurs reprises ces deux gamins. Ces filles s'ennuient un peu pendant ce séjour, le lac est infesté de sangsues, les alentours de moustiques, et puis il y a ce bruit incessant de cigales! de quoi devenir folles…. Cette journée et les quelques jours suivants amèneront une ambiance particulière pour savoir ce qui se trame autour du camp. le tout entrecoupé de leurs activités au camp, de leurs répétitions, et de retours en arrière sur la vie de notre narratrice.
L'histoire est racontée par Kristy. Vous voyez les caricatures des Américaines? Mais si, grande, blonde, mince, avec des parents aimants, et surtout tellement gentille? Voilà, notre Kristy!
Mais ce n'est pas tout, comme Kristy est si gentille et si aimable, elle ne peut qu'avoir une meilleure amie qui est tout son contraire, j'ai nommé Desiree. Pulpeuse, allumeuse et un brin sal****. Ces deux amies rencontrent au camp une rousse qui répond au nom de Kristi et qui après cette escapade, délirera complètement.

Kristy (la narratrice, on risquerait de se perdre avec ces prénoms) est très sûre d'elle et assez égocentrique. Elle assume d'être parfois le centre du monde et reconnaît que sa meilleure amie n'existe que parce qu'elle-même l'a regardée et acceptée comme amie. Peu à peu, on découvre son histoire, son père décédé très tôt, sa mère très protectrice, ses petits amis. Cette fille peut paraître très superficielle à certains moments tandis qu'à d'autres, elle se distingue de ses amies.

Je n'ai pas passé un mauvais moment avec ces filles mais j'en attendais tellement plus! Quand on lit la quatrième de couverture, on s'attend à un roman palpitant et je dois dire que j'ai été déçue :
« Soudain une journée idylle tourne au cauchemar. (…) Laura Kasischke s'attache à détourner avec beaucoup de férocité certains clichés de l'Amérique contemporaine et nous laisse, jusqu'à la révélation finale, dans l'imminence de la catastrophe. » Alléchant n'est-ce pas? Mais je n'ai rien retrouvé de ce qui est annoncé.
Ce qui m'avait aussi intéressé dans la lecture d'un livre de Kasischke, c'est qu'elle est comparée à ma chère Oates! On repassera aussi pour ce point.

Je peux reconnaître ses descriptions de l'Amérique des années 70, la prise de liberté des jeunes filles, etc… mais j'ai trouvé ça plutôt plat. Je n'ai pas totalement adhéré la narration. Il y avait trop de flash-back sur des flash-back (comme on sait trop de flash-back...) et j'ai ressenti que le récit s'essoufflait.

Quant à la révélation finale, même si je ne m'y attendais pas, je l'ai trouvée après coup sordide.

Finalement, même si ce livre m'a fait passer un bon moment, il ressemblait surtout à un bon téléfilm d'une certaine chaîne française que l'on peut regarder les après-midis pluvieux.
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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L'histoire de Rêves de garçons se passe fin des années septantes, dans un camp de vacances pour pompom girls. Trois d'entre elles font le mur pour aller se baigner dans un lac. Elles rencontrent deux garçons, et c'est le début de l'enfer. Oui bon..., cela aurait mérité un peu plus d'enfer, un peu plus d'angoisse, un peu plus de tout!
Toute l'intrigue, tout le livre est un peu foutu en l'air avec la chute, mais c'est parce que j'ai découvert Kasischke avec, ce qui est pour moi meilleur bouquin, Esprit d'hiver.
Cela dit, le livre est quand même une chouette plongée au coeur de l'univers des adolescentes et on s'en prend plein la tronche en moins de 300 pages.
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