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3,96

sur 324 notes
Avec Aeternia, Gabriel Katz signe un nouveau roman de fantasy dans la même veine que le Puits des Mémoires : des personnages un peu caricaturaux, certes, mais aussi beaucoup d'humour et une grande aisance dans l'écriture. Et derrière le rire, des sujets sérieux qui prêtent à réfléchir, ainsi que quelques têtes qui volent^^ Tout ça dans un roman rythmé et divertissant, dont la fin pourrait en surprendre plus d'un ! Un bon premier tome, efficace et rafraichissant :)
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Tout d'abord, je remercie chaudement Babelio et les éditions Scrineo, grâce à qui j'ai pu lire ce magnifique roman.
Babelio avait organisé, en partenariat avec les éditions Scrineo, une masse critique spéciale Fantasy où l'on pouvait avoir ce premier tome d'Aeternia, alors bien entendu, j'ai participé, en croisant bien fort les doigts pour l'avoir, car le roman m'intéressait déjà beaucoup et semblait déjà bien prometteur, rien qu'au synopsis et à la couverture, sublime, il faut le dire.
Du coup, quand j'ai reçu un petit mail de Babelio me notifiant que j'avais été sélectionné pour recevoir ce roman de Gabriel Katz, j'étais toute heureuse et j'avais bien hâte de le recevoir, et bien sûr, de le lire.
A sa réception, je ne pût m'empêcher de rester admirative pendant un instant devant la couverture, qui est de toute beauté, bien plus encore en vrai. Une fois la phase d'admiration passée, j'ai ouvert le livre délicatement, sans me presser (bien que je bouillonnait d'impatience à l'intérieur, mais, je faisais durer le suspens, pour ne pas le dévorer trop vite) et ai commencé ma lecture.
De suite, j'ai accroché au style de Gabriel Katz, qui sait bien tenir en haleine dès le départ.
[...]
(La critique complète sur le blog)
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Scrineo pour m'avoir permis de découvrir le travail de Gabriel Katz, un auteur que je ne connaissais pas du tout.

Ce roman de fantasy nous présente l'histoire de Leth Marek, une montagne de muscles, qui se retire du monde des arènes pour offrir une vie digne de ce nom à ses deux fils. Quittant Morgoth, ville où il a presque toujours vécu, son chemin pour Kyrenia ne s'annonce pas de tout repos. Son destin va l'amener à croiser un culte itinérant, le culte d'Ochin.

Leth Marek est un personnage auquel il est difficile de s'identifier mais il est attachant à sa manière. Grosse brute de prime abord, on se rend vite compte qu'il y a un homme avec des valeurs et des rêves sous cette cuirasse. J'ai vraiment apprécié les échanges qu'il avait avec Desmeon, un autre combattant qu'il va rencontrer sur sa route. Certains passages sont vraiment très amusants, tranchant avec la tension que l'on peut ressentir au fil des pages.

Dans cette histoire, nous suivons également Varian, un novice du culte de la Grande Déesse. Celui-ci est très ambitieux. Désirant se hisser au plus haut rang du temps, il va d'ailleurs très vite découvrir l'envers du décor.

Ce livre alterne donc les passages avec Leth Marek et ceux avec Varian, nous permettant de découvrir les deux grands cultes présentés dans cette histoire. J'ai trouvé que c'était vraiment très intéressant de découvrir l'aspect religieux de ce monde. Cela change de ces nombreuses sagas de fantasy où l'histoire ne tourne qu'autour d'une grande quête. Ici, manipulations, complots, fanatisme et autres noirs desseins sont au rendez-vous. J'ai beaucoup aimé le fait de ne pas se braquer sur une quête épique mais de mettre en évidence ce que la religion pouvait avoir de plus malsain.

Concernant l'écriture en elle-même, j'ai trouvé le style de Gabriel Katz vraiment très abordable et très agréable à lire. Les descriptions sont pile poil comme je les aime, avec suffisamment de détails pour que l'on puisse se faire une idée de l'univers mais laissant un peu de place à l'imagination du lecteur. En d'autres termes, c'est vraiment fluide. le rythme est également bien soutenu. Je n'ai trouvé aucune longueur, ce qui est parfois difficile avec les romans de fantasy.

Pour conclure, je dirai que c'est une très belle découverte. Je dois dire que j'ai tout aimé : l'univers, le rythme, le style, les personnages, l'histoire et la thématique. Je me réjouis également d'en apprendre plus sur Aeternia, que l'on dit être la cité des démons. Par contre, avec une fin pareille, je ne peux que fulminer de devoir patienter pour avoir la suite. Monsieur Katz, cette fin est horrible ! Avec un cliffhanger pareil, il m'a fallu beaucoup de self-control pour ne pas crier de désespoir en me rendant compte qu'il me fallait absolument la suite ! Il ne me reste donc plus qu'à attendre patiemment et à rajouter les autres livres de Gabriel Katz dans ma wish list.
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Quand Babelio me propose de postuler pour recevoir gratuitement un livre contre une critique de ce dernier sous 30 jours, je me dis, pourquoi pas ! le bel objet arrive chez moi. de la fantasy, donc. Pas un style que je maîtrise spécialement, pas plus mal. Un livre d'un jeune auteur français en vogue, présenté comme ayant été le nègre de grandes maisons d'éditions avant d'écrire pour son propre compte. C'est le Tome 1 d'une histoire qui doit se conclure dès le prochain Tome. le livre n'est pas bien épais, au point qu'on peut se demander pourquoi ne pas avoir attendu d'avoir l'histoire complète pour la sortir en un seul volume. Je sais que c'est un procédé classique dans le genre, et de plus en plus dans d'autres genres, mais je ne m'y ferai jamais.

Dans un univers de fantasy médiéval très sobre (pas de magie ou de monstre mythologique ici) un grand champion d'arène, Leth Marek, arrête sa carrière au sommet pour aller élever ses fils qu'il ne connait presque pas à Kyrenia, la plus grande et plus civilisé des cités, loin de son Morgoth natal où il a passé toute sa vie. Parti avec ses fils et ses domestiques, il fera sur le chemin de Kyrenia une malheureuse rencontre et se retrouvera embarqué, pour des raisons personnelles, au milieu d'une terrible guerre de religion. Car marche vers Kyrenia un groupe, plus nombreux chaque jour, attiré pas les idées novatrices d'un prophète et de son Dieu Ochin que l'on croyait déchu depuis longtemps. Des idées d'égalités qui s'opposent à celle de la destinée choisi dès la naissance par la grande Déesse, la divinité la plus répandue dans le monde et dont le culte a son siège à Kyrenia. Des idées qui plaisent aux pauvres et aux serviteurs qui ont toujours entendu jusque là que leur situation était définitive car voulu pas la Déesse. Dans le même temps on suivra le parcours de Varian, un jeune paysan plein d'ambition venu à Kyrenia pour devenir prêtre et qui nous permettra de voir l'envers du décor chez les serviteurs de la grande Déesse.

Un sujet bien d'actualité transposé dans un monde de fantasy. Surtout qu'il est impossible de ne pas voir les très nombreuses similitudes organisationnelles entre le Culte de la Déesse et notre bonne vieille Eglise Catholique. Et dans un premier temps j'ai trouvé ce sujet si délicat traité de manière bien basique, manichéenne même. Dans un premier temps. Cela s'améliore bien au fil des pages. Reste une vision bien noir de la religion qui reste un peu trop simpliste à mon gout (et pourtant, je ne suis pas religieux). Mais ce livre c'est avant tout un livre de divertissement alors là n'est pas l'essentiel, parce que pour nous divertir, nous passionner, nous faire rentrer dans son histoire, il fait très bien son office. Les personnages sont un peu clichés, mais ça ne gêne pas outre mesure. On a Leth Marek la brute au grand coeur mais à l'esprit torturé et quelque peu éprit de vengeance. Desmeon le mercenaire trop classe, virevoltant, terriblement cynique et sarcastique. Varian le prêtre partagé entre son ambition et ses convictions. le terrible Ismaen, un grand prêtre qui prône un retour aux sources (sanglantes) de son culte et qui est prêt à tout pour prendre le pouvoir. Ou encore Nessirya une jeune et idéaliste prêtresse d'Ochin. Il y en a d'autre, intéressant parfois, comme Hoargan même s'il ressemble au final à Varian, sauf qu'au lieu d'être prêtre il est soldat, mais voilà l'essentiel.

Ce livre se lit tout seul. Extrêmement bien rythmé, avec une histoire intéressante, des rebondissements à foison, de la tension et des surprises (parfois cruelles). Tout est fait pour accrocher le lecteur. Les chapitres sont très courts, l'histoire ne ralentie jamais et les descriptions sont expéditives. Je ne pourrais pas vous dire grand chose sur le monde de Leth Marek et de ses compagnons, parce qu'on en apprend presque rien, et tout ce que l'on apprend sert l'histoire. Ceux qui aiment les univers ultras détaillés et les histoires dans l'histoire en seront pour leurs frais. On peut aussi parler d'un certain manque d'originalité car on voyage dans un univers très très classique pour le genre Fantasy pour adulte. Heureusement l'action brute est très peu présente, les grandes batailles tout ça qui me semble souvent être du remplissage, non il n'y a vraiment aucune longueur ici, l'histoire avance en continue. Au niveau du style d'écriture par contre, j'avoue une certaine déception. Alors oui cette écriture simple est là pour servir le rythme et l'accessibilité de l'oeuvre, tout dans ce livre semble avoir pour but cela, mais un peu de personnalité que diable. C'est simple, et assez fade. le langage utilisé est totalement actuel, assez primaire dans les dialogues, et j'avoue que dans un débat entre grand prêtre, par exemple, cela choque un peu. Je parlerai (sans en parler) de la fin car c'est simple l'auteur nous balance la plus grosse révélation du livre, met notre héros dans un péril inextricable, et nous laisse plan. Un procédé très série TV qui m'horripile. Qui m'horripile parce que ça marche. Il manque juste en bas de la dernière page un petit "n'oubliez pas d'acheter le Tome 2 quand il sortira les gars". Mouais.

Alors, bien ou pas ? Ben ouais, quand même. Parce malgré ses défauts il fait parfaitement ce qu'on lui demande ce livre, nous divertir. Tout est fait pour ça, tout semble pour fonction finale cela, et ça marche. C'est vraiment à partir du moment où je suis rentré dans cet état d'esprit là que j'ai vraiment commencé à l'apprécier. Non ce n'est pas de la grande littérature, non ce n'est pas le livre le plus profond que vous trouverez sur le thème de la religion et du fanatisme. Mais ça se laisse lire, avec plaisir, et quand on a fini, on veut juste lire la suite. C'est pas inoubliable, mais c'est sympa.
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Imaginez-vous tourner les pages, la main frissonnante à l'idée de ne pas savoir ce qui peut arriver et à n'importe quel moment ? Vous êtes quelque part et hop ! Tout est bousculé pour vous emmener dans une autre direction. C'est exactement ce que Gabriel Katz fait vivre au lecteur dans ce nouveau roman !

Non content d'avoir remporté successivement deux prix pour ses titres précédents, l'auteur nous offre ici un texte puissant avec ce nouveau roman.
Dans cet univers, religion rime avec pouvoir et manipulation : personne n'est à l'abri du fanatisme. L'auteur met en scène une panoplie de personnages aux motivations et convictions toutes différentes qui se confrontent sans cesse. L'évolution de chacun d'eux et une pierre à l'édifice de l'histoire : La tension monte, on meurt d'envie de comprendre ce qui se trame.
Attention : à lire avec parcimonie car la fin du tome 1 est insoutenable et le deuxième tome n'est pas encore annoncé !
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Ayant déjà lu "Le Puits des mémoires", je savais que la plume de l'auteur me plairait. J'ai beaucoup aimé l'univers, bien que très simple, comme dans la saga précédente de Katz. Il arrive à nous immerger dans une histoire avec un monde où il n'y a presque rien. 😁
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Ce roman est surtout basé sur une guerre de religion. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi centrale dans le récit. On suit donc Leth Marek, qui protège la prêtresse ainsi que sa religion, et Varian, un jeune religieux du camp adverse qui souhaite se faire une place dans la hiérarchie croyante. 😯
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J'ai adoré le personnage de Varian, un jeune homme de 20 ans qui vient des bas quartiers et qui utilise son esprit avec une habilité à couper le souffle ! Desmeon, un guerrier aux côtés de Leth Marek, a aussi fait chavirer mon coeur. Bourré d'humour, il a la force physique et la simplicité d'esprit qui font un mélange explosif ! 😍
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Si je devais trouver un point noir au récit, je dirais qu'il est très introductif. Il ne se passe pas énormément de choses, notamment du côté de Leth Marek, mais le cliffhanger de fin promet une suite où tout explose et où l'action sera de mise ! 🧐
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C'est avec un certain plaisir et fort de mes deux bonnes précédentes expériences avec l'auteur, que j'ai ouvert et parcouru ce livre.
Malheureusement l'expérience ne fut pas aussi bonne que les autres, la principale raison étant que je n'ai pas compris certains choix de l'auteur.
Toujours je retrouve son aisance d'écriture. Son style est fluide et coule de source de sorte que le lecteur ne s'ennuie jamais, n'accroche pas sur des phrases ou des mots, l'écriture est simple, rythmée et très lisible. La narration donne un rythme soutenu au texte et permet une bonne immersion, directe au coeur de l'intrigue.
De la lisibilité, il y en a également dans les descriptions, autant des personnages que leurs actions, que dans les décors, peu nombreux. Il suffit à l'auteur de quelques mots pour situer le récit, inutile de se perdre en descriptions longues, le reste est laissé à l'imagination du lecteur. Et c'est plutôt un point positif.
Venons en à ce qui fâche.
Je me suis surpris à me laisser tenter par le sort de Leth Marek, le personnage principal, gladiateur invaincu à la retraite, comptant bien en profiter avec sa famille, mais en quête de vengeance. L'auteur nous le présente dans un contexte religieux tendu qui voit l'avènement d'une nouvelle religion, qui ne se passe pas en douceur. Deux points d'intrigue qui s'entremêlent et qui vont certainement agir l'un sur l'autre d'une manière ou d'une autre. D'autres personnages s'invitent à la fête, certains très intéressants, d'autres moins. On suit les pas notamment d'un certain Varian, qui découvre l'arrière scène du culte en place auquel il appartient et au sein duquel, il souhaite gravir les échelons, d'une certain Nessirya, adepte du nouveau culte, qui entre dans la vie du héros ( mais pas vraiment, mais on aimerait bien, mais finalement elle est écartée, pour sans doute revenir...!!), et d'un certain Desméon, un tombeur dont on ne sait rien, mais qui cache certainement des choses derrière son joli minois d'hidalgo. Il y a bien entendu d'autres intervenants dans l'histoire mais il serait ici trop long de les citer tous ainsi que d'en définir leur place et rôle.
Donc on s'attend à ce que justice soit faite des mains de Leth Marek, celui ci se laissant plus ou moins attendrir, plus ou moins détourné de sa froide vindicte. Et en fait non...! Il se passe tout à fait autre chose, un événement conséquent venant chambouler tous nos espoirs et nos attentes. L'événement en soi est un twist de chez twist.
Du coup on réfléchit un peu et on finit par comprendre que le propos de l'auteur n'est pas dans la résolution de la vengeance de son personnage principal. D'ailleurs celui ci est il bien principal?
Par ailleurs il est passionnant de suivre la progression de la foi nouvelle au détriment de l'ancienne, de voir comment au sein même d'une religion, les ambitions des uns ne servent ni la divinité qu'ils sont censés adorés, ni la religion elle même. Gabriel Katz fait preuve d'une grande ingéniosité pour articuler cette partie du récit autour de quelques personnages emblématiques dont on finit par comprendre qu'ils ne sont pas si lisses qu'ils n'en paraissent.
Reste qu'encore une fois, c'est tellement bien raconté qu'on en redemande. Il y a quelque chose dans les mots de Gabriel Katz qui vous accroche indéniablement et c'est donc avec plaisir, et espoir, que je lirai le second tome d'Aeternia.
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Dans ce premier tome, Katz pose les fondations d'un univers fantasy sans fioritures qu'il bâtit sur des intrigues politiques. Je me suis laissée transporter facilement sans adorer ma lecture pour autant.

Je m'attendais à plus de magie. Et même si j'ai vite compris et accepté que ce n'était pas le chemin que l'auteur avait choisi, de fait, j'ai trouvé l'univers un peu plat. Violent et impitoyable, le monde de Leth Marek est, certes, un monde de guerre où les enjeux sont multiples et graves mais qui ne m'ont pas touché plus que ça, malheureusement.

En revanche, les personnages principaux, qui m'ont d'abord paru simples, sont en réalité bien aboutis. Leth Marek est une sorte de machine à tuer avec peu de talent pour la sociabilité ; pour lui, le monde est noir ou blanc et ses relations avec les autres sont donc teintées de cette simplicité. Desmeon, en revanche, est très mystérieux, plein d'humour et d'ironie. le binôme fonctionne plutôt bien finalement. Et l'apparente banalité du protagoniste féminin se dissout de façon très intéressante à un point pivot de l'histoire, ce qui fut une bonne surprise. Pour ce qui est des autres personnages qui accompagnent ce trio, j'attends de lire le second tome pour me faire une idée de leur véritable densité.

Sans être une réelle déception, La marche du prophète, n'est pas un coup de coeur non plus. Je lirai sûrement la suite pour le style franc et aisé de Gabriel Katz et pour connaître les conséquences du retournement final qui pose beaucoup de questions, mais ça ne sera peut-être pas tout de suite.
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Pour découvrir l'entièreté de ma critique, rendez-vous sur mon blog !

--- Quand la magie n'opère pas… ---

Durant les premiers chapitres, j'ai eu l'impression que l'action défilait sans laisser au lecteur le temps de s'imprégner des faits et des personnages. En d'autres termes, un début décousu qui m'a donné le sentiment de survoler les évènements. A aucun moment, je ne suis parvenue à partager les joies, les peines et autres émotions de Leth Marek, Desmeon ou encore Varian. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé, mais tout est décidément allé trop vite.

Je me suis alors rappelée que j'avais été aussi peu emballée par les débuts du Puits des mémoires. Peut-être les choses se dérouleraient-elles de la même façon, dans ce cas : un revirement de situation inattendu et hop, me voilà embarquée dans l'histoire. Seul problème, ce n'est pas arrivé avant la fin, qui fut tout de même magistrale, mais j'y reviendrai plus tard.

Par ailleurs, si l'alternance de différents points de vue est quelque chose que j'affectionne habituellement, ici je les ai trouvés trop rapides et pas assez développés, ce qui a contribué à mon détachement vis-à-vis des personnages…

--- Une lueur d'espoir ---

Dans la seconde moitié de ce premier numéro, j'ai trouvé que les choses s'amélioraient… avant de retomber aussitôt, tournant presque en rond ; Leth Marek assure la défense des fidèles d'Ochin sans trop savoir pourquoi et n'avance pas d'un pouce dans sa quête personnelle. Dommage !

A ce propos, je dois dire que ce personnage ne m'a pas totalement convaincue. Sachant qu'il s'agit d'un ancien champion d'arène, je m'attendais à… davantage de caractère ? En réalité, je ne sais pas trop, mais pas à ça, en tout cas.

--- Un final grandiose qui ne rattrape pas tout ---

Véritable cliffhanger, le dénouement de la Marche du Prophète est inattendu et offre un peu de rebondissement à cette série qui manquait jusque-là de piment. J'ai même failli augmenter ma note, avant de me dire que cela ne permettait pas de relever le niveau de tout le livre.

Pour être franche, je m'attendais à mieux en lisant le synopsis, même s'il faut reconnaître à l'auteur des choix audacieux en matière d'intrigue. Je ne pensais pas du tout que les choses tourneraient ainsi. Malheureusement, le pari n'est qu'à moitié remporté, car le récit manque de profondeur au début et, par la suite, d'intérêt.

Malgré ces points négatifs, je compte bien lire le tome 2 dans l'espoir d'une amélioration car, avec un peu de recul, ce livre n'est pas un raté. Il ne correspond juste pas à l'idée que je m'en étais faite.
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J'adore le travail de Gabriel Katz! Et pourtant, à ma grande honte, je n'ai pas encore lu cette saga (et je n'ai pas les deux thrillers qu'il a sorti). Il fallait bien que je me rattrape et c'est chose faite avec ce premier tome. J'ai entendu énormément de bien de cette saga. J'ai découvert Desmeon dans une autre saga. du coup, j'étais sûre de rester scotché au livre....Et bien oui et non. Je m'explique.


On retrouve le Gabriel Katz que l'on aime avec toujours un fond de vérité que l'on peut voir au sein de notre société. Les femmes sont loin d'être stupides. Bien au contraire, elles sont fortes, intelligentes et savent se débrouiller par elle-même. Elles connaissent surtout la faiblesse des hommes. Et tout ça fait grandement plaisir. Néanmoins, cela n'arrive pas à la cheville de la saga "Le puits des mémoires". Cette saga reste à mes yeux The Best Absolute perfect.


On suit Leth Marek et ce que va devenir sa vie après son dernier combat en temps que gladiateur jusqu'à ce qu'il croise la route de Nessirya (je pensais l'apprécier mais alors quelle garce! Je n'en dis pas plus). On ne nous épargne rien. Au début, on le voit comme quelqu'un qui ne ressent pas grand chose. Au final, on va s'attacher à lui et avoir cette soif ce vengeance comme lui. Il va s'allier aux fidèles de Ochin dans le but d'assouvir sa vengeance. Il y fera la rencontre de celui que j'attendais le plus : le danseur (ou Desmeon). C'est là où je suis déçue. Après l'entrée en matière de ce personnage dans "La part des ombres", je m'attendais à tout autre chose en lisant ce roman. C'est de ma faute. Si j'avais lu les livres dans l'ordre, peut-être que j'aurais été moins déçu. Desmeon est le genre de personnage attachant mais qui peut s'avérer agaçant. Étonnement, j'ai adoré les passages avec le petit chien. Les échanges entre leth et Desmeon m'ont bien fait rire. Incapable de rester sérieux, le danseur s'amuse à agacer et à vanner le champion. C'est un duo qui fonctionne très bien et dont on sent la complicité. Mais leur complicité est-elle réelle ou non?


Il y a d'autre personnages présents mais ils sont nombreux. On rencontre Varian qui va avoir un rôle important par la suite. Il est loin d'être aussi obéissant qu'il n'y paraît. Ismaen, je le déteste déjà et vais encore plus le détester je pense. Nahel est juste un diplomate et certainement pas un religieux. Quand à Synden, je me demande si on va la revoir. Je l'ai apprécié tout de même pour son courage et surtout pour son intelligence. À la fin, nous en découvrons un nouveau qui va, je pense, me plaire.


Ce premier tome m'a beaucoup fait réfléchir. Effectivement, on y parle beaucoup de religion et de son influence sur les autres mais pas seulement. On nous montre sa perversité, son aspect malsain. On s'aperçoit que les religieux sont sûrement d'être "pure" comme ils disent et surtout que leur but premier n'est pas de faire vivre un dieu mais de les faire vivre eux dans la richesse. Leur dieu, ils s'en fichent. Ils sont prêts à sacrifier des innocents pour ça. Ça ne vous rappelle pas quelque chose? La manipulation et l'endoctrinement?


Un énorme point positif, la spécialité de Gabriel Katz : les fin de tomes. Je le déteste, vous n'avez pas idée. Les révélations s'enchainent sur quelques pages. Déjà, je ne m'attendais pas à ce que Leth s'apprête à faire mais encore moins à voir plusieurs masques tomber. En fermant le livre, j'ai sautillé sur place comme à chaque fois qu'un livre me frustre parce que je n'ai pas la suite ou parce que faute de temps. J'ai beau savoir qu'avec cet auteur, on n'a aucune chance d'en réchapper, je me fais avoir systématiquement.


Bref, vous l'aurez compris. Si j'avais oublié l'apparition de Desmeon dans "la part des ombres", j'aurais vraiment aimé ce roman. Il m'a quand même plus puisque lu en moins de deux après-midi. c'est toujours bon signe dans ces cas-là. Surtout que l'auteur nous pousse à la curiosité.
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