AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 60 notes
5
6 avis
4
11 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne suis pas une grande cinéphile, mais j'ai vaguement et de très loin entendu parlé du film.

J'ai choisi ce roman grâce ou à cause de l'auteur. Gabriel Katz est un auteur que je suis de près, parce que j'aime sa plume, son humour et sa bibliographie assez diversifiée.

Je pense que l'exercice est réussi.
J'ai pris un grand plaisir à lire ce livre et à suivre les aventures de Mathieu.
Et ce roman (film) démontre que l'on rencontre parfois les bonnes personnes au bon moment.
Que la "chance" passe parfois tout près et qu'il faut saisir les opportunités et pousser les portes devant nous… bon parfois il faut aussi la provoquer.

J'ai une fois de plus beaucoup apprécié l'écriture de l'auteur avec sa plume agréable, légère et fluide. Et puis les personnages sont très attachants et charismatiques. Une belle leçon de vie.

Sans oublier le sujet de fond : la musique classique et tout spécialement Rachmaninov… que l'on entend en bruit de fond tout au long de notre lecture.
Commenter  J’apprécie          760
JOLIE HISTOIRE...
Ce roman est tiré d'un film éponyme. En général ça ne fonctionne pas dans ce sens là, pourtant ici c'est très réussi.
L'histoire : un gamin est repéré dans la foule au piano de la gare jouant le prélude de Bach. C'est un gamin des banlieues qui traine avec des petites racailles. Il fait une grosse boulette et se retrouve a devoir effectuer des travaux d'intérêts généraux au conservatoire. Il a l'oreille absolue et est doué.

La suite bien entendu, je ne vais pas vous la dire... il ne manquerait plus que ça !

Oui, c'est gentillet et l'histoire revêt plus d'un conte de fée que d'une réalité... qu'à cela ne tienne, c'est parfois bon de rêver un peu.
Ce roman, c'est la confrontation de 2 mondes. le premier, celui des cités, où les gens rament. Celui des mères célibataires qui triment pour élever leurs gosses mais où la rue les happes à un moment ou un autre par manque d'argent ou de loisirs. le second, le monde des riches bourgeois pour qui tout semble facile.
C'est blindé de stéréotypes tout au long de ces 330 pages. Nous sommes dans l'analyse sociétale à deux balles de type café du coin, mais ce n'est pas grave, ce n'est pas pour ça qu'on le lit. C'est l'histoire du courage, c'est l'histoire de l'instinct que l'on suit alors que tout vous dit de fuir.

Je me désole quand même que l'on présente la musique classique comme étant l'apanage d'un milieu bourgeois. Ce n'est pas ça qui va arranger la fréquentation des salles de concert ! La musique, c'est beau, mais rares sont les jeunes qui s'y intéressent, justement à cause de ce genre de préjugés. Il faut oser, oser passer les portes, oser ne plus penser que ce n'est pas pour vous.

A lire en se faisant plaisir et en écoutant le piano concerto n°2 op. 18 de Rachmaninov
Commenter  J’apprécie          341
Depuis son enfance, Mathieu a une passion secrète pour le piano. C'est son refuge pour faire face à toutes les difficultés et s'évader loin de son quartier. La musique l'apaise et l'aide à exprimer ses émotions par des sons.

Pierre est directeur du conservatoire de musique. Son existence a été marquée par les épreuves de la vie et depuis son monde a perdu ses couleurs. Son coeur va être réanimé quand il va entendre Mathieu jouer du piano à la gare.

Portés par la musique, ces deux êtres opposés vont s'apprivoiser et entrecroiser leur destin pour prendre un nouveau départ dans la vie.

Ce roman choral est l'adaptation d'un film sorti en fin d'année que j'ai hâte de découvrir. Alors oui, je vous l'accorde ce n'est pas de la grande littérature mais c'est divertissant. L'intrigue est prévisible et bourrée de clichés mais les pages défilent à toute vitesse comme les notes d'une partition de musique. L'auteur réussit à magnifier l'éloquence de la musique par des mots.
Commenter  J’apprécie          321
****

Assis devant le piano de la gare du Nord, Mathieu joue et les notes s'envolent. Si aucun des passants ne s'arrêtent pour l'écouter, Pierre lui, est totalement envoûté... Et la musique, il la connaît, il la côtoie, et longtemps, il en a vécu. Pierre part alors à la rencontre de Mathieu, un jeune homme écorché vif, qu'il va devoir amadouer et dompter pour lui faire entendre raison, et saisir la chance de sa vie...

Au bout des doigts est un roman fort réussi sur la musique, sur l'état second dans laquelle elle nous entraine et sur les notes qui s'envolent vers d'autres lieux.

Au bout des doigts est un roman de rencontres : celle de Mathieu, un jeune homme blessé et dont les plaies à vif ne cicatrisent pas, avec Pierre, un homme dont le deuil impossible d'un fils rend désabusé et perdu.
Mais c'est aussi la rencontre entre deux mondes qui s'entrechoquent : la banlieue de Mathieu, avec ses grandes tours et ses petits boulots, et les quartiers chics de Pierre et Anna, avec leurs appartements lumineux et les videurs à chaque portes cochères...
C'est bien entendu notre rencontre avec la musique. de celle qui transporte, de celle qui ne s'explique pas, de celle qui se ressent jusque dans le moindre frisson.

Au bout des doigts est un roman qui m'aura émue jusqu'à la dernière page, parce que dans les yeux de Mathieu, on peut apercevoir toute la liberté, tout l'espoir et tous les possibles, à l'image des notes qui s'envolent de son piano...

Un grand merci à NetGalley et aux Éditions Fayard pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
Commenter  J’apprécie          284
Un joli roman sur la musique classique où deux hommes à la dérive se reconstruisent grâce à cette dernière (et à leur rencontre). J’ai aimé l’omniprésence du piano, personnage à part entière, la relation père fils qui se construit entre Pierre et Mathieu et la fin du livre, opportune. Une belle lecture qui donne envie d’ecouter Rachmaninov.
Commenter  J’apprécie          132
Un joli récit où transpire la passion de la musique . Des personnages à la dérive ... l'un, jeune, banlieusard, gamin des rues avec un talent fou, l'autre, un directeur de conservatoire, à la dérive, complètement perdu, sans repère, solitaire et dont la tête est mise à pris... un jour, à la Gare du Nord, des notes qui s'envolent d'un piano, font tendre l'oreille d'un directeur de conservatoire. Il voit en lui son petit miracle, sa redemption, son sauveur... en lui proposant de prendre des cours au conservatoire avec la meilleure des profs de piano... Tout son monde le trouve fou! le gamin, inconscient de son talent, ne semble pas plus emballé ... cette histoire, ou l'on devine aisément l'issue, vous entraîne dans une dichotomie de mondes... et pourtant.. c'est bien fait . J'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à ce récit sympathique, un peu naïf parfois mais si empreint d'humanité...merci à netgalley pour le prêt de ce livre.
Commenter  J’apprécie          70
Un bon roman qui attendait d'e^tre lu depuis sa parution
Un coup de pouce a fait que je viens de le lire
Une très jolie histoire
Que vous soyez fan ou de non de piano il est très agréable à lire
Deux monde se mélange on pourrait écrire certains naissent plus chanceux que d'autres
Il est question de couleur de peau , de l'image que certains ont dans notre société .
Chacun a t il sa chance ?
Il y a du suspens à chaque page que va devenir Mathieu.
Laissez vous bercer par la musique et decouvrez cette sonate .
Commenter  J’apprécie          60
Encore une rencontre (après « Il suffit d'une rencontre ») qui bouleverse tout !

Décembre 2018 : le film « au bout des doigts » sort au cinéma ; pour de multiples raisons je ne peux aller le voir. Peu après je me laisse tenter par le roman d'après le film, bien que je sois toujours sceptique pour les « tirés de », qui m'apparaissent surtout comme du merchandising ; mais bon, puisque ici il s'agit un « vrai » auteur…

Et la magie fonctionne !

Peut-être pas de la grande littérature, une histoire somme toute très prévisible, une morale pétrie de bons sentiments (sans virer toutefois dans le cliché), mais aussi de la musique, de l'émotion, de l'amour, de l'obstination, du rire…et des pages qui se tournent vite, très vite !
Le lecteur se jette dans cette alternance de point de vue (chacun son chapitre) entre l'élève-surdoué du piano – jeune d'une cité du 93 et le bourgeois-déprimé-directeur d'un conservatoire.

En bref, un livre qui fait du bien et qui rend heureux, sans tomber dans la mièvrerie.

Ce soir, je regarde le film en VOD :- ;
Commenter  J’apprécie          40
"Au bout des doigts" c'est la rencontre des 2 âmes, qui n'attendent plus grand chose de la vie.
Pierre, directeur prestigieux du conservatoire national de la musique, vivote dans un quotidien qui ne l'enchante plus. La distance avec sa femme augmente de jour en jour, et son travail ne m'enthousiasme plus trop.
Mathieu est un jeune homme, un peu perdu dans la grisaille de sa banlieue, entre un frère qu'il faut protéger des racailles de la cité et sa mère qui s'épuise dans un job alimentaire peu valorisant. Avec ses 2 meilleurs amis, il traîne et se fait parfois embarquer dans des petites combines.
Le seul moyen pour lui pour s'échapper du quotidien, c'est la musique.
Et lorsque, dans le métro, Pierre l'entend jouer au piano, tout son être se met à vibrer, à nouveau. Il voit en lui le jeune prodigue qui va sauver sa carrière et lui faire croire de nouveau en son art.
Mais convaincre Mathieu de participer à un concours renommé, ne sera pas chose facile, jusqu'au jour où...
C'est une lecture plaisante où s'affrontent 2 univers totalement différents, la banlieue et la bourgeoisie élitiste. Mais ce roman est avant tout une ode à la musique (Rachmaninov nous berce tout au long de la lecture) et nous démontre qu'il faut toujours croire en ses rêves et de donner les moyens de les réaliser. Mention spéciale pour la Comtesse, qui est parfaite dans son rôle.
Commenter  J’apprécie          30
Je découvre Gabriel Katz dans un nouveau genre, le contemporain, qui lui réussit, comme tout ce qu'il touche.

Au bout des doigts est la retranscription en livre du film du même nom, et après avoir lu le roman, je regarderai très probablement le film, ne serait-ce que pour entendre la musique.

D'ailleurs, c'est ce qu'il m'a manqué : la musique. Il aurait fallu une playlist spéciale pour les novices en classique dans mon genre. En fait, la musique est presque un personnage du livre à part entière tant elle a d'importance dans la vie de Mathieu, même s'il ne le réalise pas.

Mathieu, 20 ans, habite La Courneuve. Manutentionnaire dans un entrepôt, il n'a pas vraiment d'espoir en l'avenir. C'est pourquoi les quelques minutes hors du temps qu'il grapille en attendant le RER sur le piano en libre-service de la gare du Nord lui sont essentielles. Jusqu'à ce qu'il retienne l'attention d'un homme. Pierre est Directeur du Conservatoire national supérieur de musique et il reconnaît le talent exceptionnel de Mathieu. Cette rencontre va bouleverser leurs vies bien rangées…

Comme les notes coulent sur le piano sous les doigts de Mathieu, les pages ont défilé sous les miens. La plume de Gabriel Katz est encore une fois fluide et addictive.

Je me suis plongée avec délices dans la musique et l'abnégation dont il faut faire preuve quand on est musicien. Vraiment, je maintiens : j'aurais adoré une bande son pour accompagner ma lecture.

Pourtant, les personnages sont parfois clichés, manichéens. L'opposition banlieue/Paris, même si elle existe réellement est souvent très tranchée. Ça manquait de nuances.

Et puis l'intrigue n'est pas compliquée à deviner, jusqu'à la fin qui fait vraiment comédie dramatique américaine. Et d'ailleurs, il ne manquerait pas quelques pages ? Moi qui n'aime pas les fins ouvertes, je suis restée sur ma faim. Je suppose qu'il faudra que je voie le film pour en savoir plus. C'est peut-être le but.

En résumé, Au bout des doigts est une très belle ode à la musique et la passion, sans occulter le travail acharné qui se cache derrière et qu'on a tendance à oublier. Je regrette seulement de la prévisibilité dans l'intrigue et des personnages trop cliché.
Lien : http://dorisbouquine.canalbl..
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (147) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1088 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}