Lait et miel

Rupi Kaur est une jeune femme poète qui s'est d'abord fait connaître sur les réseaux sociaux. D'origine indienne, elle a émigré très jeune,avec sa famille, au Canada. D'après ce que nous en dit la préface, elle parlait peu et sa mère lui a conseillé de dessiner et de traduire en mots ce qu'elle taisait.

Le titre évoque la douceur, l'enfance, mais il est trompeur...

Quatre parties sont présentées, agrémentées de dessins de l'auteure : souffrir, aimer, rompre et guérir. La première prend à la gorge, elle fait mal mais a dû être une catharsis car elle évoque de façon brutale les attouchements sexuels, le viol.

" le viol va
te déchirer en deux

mais il
ne va pas
t'achever"

Un dessin en particulier m'a fort émue. Il représente un visage effrayé de jeune fille dont une main étouffe la bouche, pour qu'elle ne parle pas...

Les autres parties du recueil sont plus classiques , quant au thème: l'amour et ses brûlures, ses incendies.

Je suis assez partagée sur ce livre: certaines formules sont saisissantes de vérité, je trouve très courageux aussi d'exprimer des blessures intimes à vif. Mais ce qui m'a manqué, justement, c'est l'aspect poétique. Je parlerai plus de journal intime. Je n'ai pas trouvé dans les mots l'envol , l'éclair qu'apporte la poésie, en tout cas pas assez. En cela, je suis déçue. Et certains textes n'ont eu aucune résonance en moi.

Reste une expérience forte, qui est en soi une victoire sur le silence.

Je ne suis pas lectrice et ne lis que très rarement de la poésie. Je dois avouer que je suis assez « hermétique » à ce style de littérature. Ce sera donc un ressenti assez bref de ce recueil de Rupi Kaur dont j'avais entendu parler à ma bibliothèque ainsi que lu différents avis ici ou là…. Comme je m'aventure parfois sur des territoires inconnus toujours en quête de découverte (ou de révélation), je me suis penchée sur ce joli ouvrage.
Découpé en quatre parties : souffrir, aimer, rompre et guérir, l'auteure évoque par de très courts poèmes, parfois comme des haiku, les sentiments féminins qui jalonnent une vi,e agrémentés de dessins réalisés par elle.
L'auteure y raconte le cheminement de ses pensées, de ce qu'évoquent ses quatre verbes dans son corps et son âme. C'est un parcours à la fois mental, sensuel et introspectif dans lequel chacune peut se retrouver. Rupi Kaur laisse transparaître les fluctuations de son tempérament allant de la colère, la douleur, la douceur, la volonté et la paix.
C'est à travers les dessins que l'on ressent la fougue de Rupi Kaur, ils sont comme réalisés dans l'élan des émotions, d'un seul trait souvent avec toute la fougue qu'elles suscitent en elle.
Même s'il s'agit de la transcription de ses états d'âme, de sa voix intérieure, de ses sentiments les plus intimes je n'ai pas été particulièrement touchée mais je pense que l'auteure n'y est pour rien, cela vient sans doute du fait que je n'ai pas toutes les clés pour les apprécier. J'ai eu l'impression parfois d'un guide de bien être surtout dans la dernière partie : Guérir.
Mais n'étant pas la mieux placée pour juger, je vous laisse le découvrir mais pour ma part je n'y ai pas trouvé la petite musique qui aurait pu m'enchanter ou m'emporter.
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Cela fait un petit moment que je vois tourner ce recueil de poésie mais n'étant pas adepte de ce genre littéraire, j'hésitais à aller acheter celui-ci, de plus cela fait vraiment cher le nombre de pages à mes yeux, j'ai donc été ravie de trouver ce recueil en emprunt à la bibliothèque.

Celui-ci est divisé en 4 parties différentes souffrir, aimer, rompre et guérir, je pense qu'en tant que femme nous pouvons nous retrouver dans certains poèmes/situations mais au niveau des mots je n'ai pas vraiment eu de sensibilités particulières, je dois plutôt être hermétique à ce genre de poésie.

Cependant je dois bien avouer avoir trouvé 4 ou 5 poèmes très beaux mais pas plus, peut-être aurais je du lire ce type de recueil par partie ou petit à petit.

Une jolie découverte cependant qui va dans le genre de récit que lis de plus en plus sur le féminisme, je suis d'ailleurs en pleine lecture du livre de Diglee sur les poétesses méconnus.

Les succès d'édition ne me heurtent pas et je n'ai pas d'idées préconçues à leur propos. Il suffit d'ailleurs d'aller voir de plus près CulturoVoraces pour se rendre compte de cela… Je n'ai jamais cru à une dichotomie entre littérature et ventes, ni entre littérature dite blanche et littérature de genre. Il y a des pépites dans les best-seller, il y a aussi des ouvrages que j'ai détestés, il y a de grands romans dans les rayons littérature et des récits qui m'ont terriblement déçu… Et puis je crois qu'il faut arrêter de croire que le succès est une trahison à l'art. le mythe des poètes maudits a fait beaucoup de mal… Vraiment. Un auteur, un peintre, un compositeur, peu importe la forme de l'art, les artistes travaillent souvent pour montrer, pour partager et – attention je vais être vulgaire – pour gagner de l'argent. Ouais, carrément… du coup, lorsqu'un bouquin est visible partout et qu'il a trouvé un large public, ça me donne parfois envie de le lire. Alors je ne vais pas te mentir ami-lecteur, j'ai connu lait et miel à cause de son retentissant succès...

Bon le nombre de lecteurs ne peut pourtant pas suffire à me décider… Faut pas pousser. Par contre j'aime la poésie. Je l'ai même aimée avec passion dans ma jeunesse… Avant de la délaisser pour me tourner presque exclusivement en direction du roman. Soyons francs, la poésie ne fait plus tellement vendre… Il suffit pour s'en convaincre de se rendre dans n'importe quelle grande surface culturelle et contempler la taille, minuscule, du rayon dédié… Un recueil qui remporte le succès et les suffrages ? Je ne pouvais pas passer à côté…

Avant toute chose, soulignons que j'ai lu lait et miel en français, donc la traduction de Sabine Rolland. Il me sera par conséquent difficile de juger de la rythmique tout ça tout ça…

Après ma lecture, je suis restée mitigée. Dubitative même… Alors que la grande force de lait et miel reste sa thématique, avec un vrai fil rouge qui rend l'ouvrage d'une cohérence parfaite sur le fond, je dois avouer que concernant la forme j'ai trouvé cela très très inégal. Certains textes m'ont émue, presque blessée, et sont d'une force poétique incroyable, comme :
tu me dis de me taire parce que

mes opinions me rendent moins belle

mais je n'ai pas été faite

avec une légèreté sur la langue

pour être facile à avaler

j'ai été faite lourde

moitié lame moitié soie

difficile à oublier

et pas facile à comprendre (page 32)

A contrario certains poèmes alignent les lieux communs et m'ont déçue par leur facilité. C'est le cas page 22 :

j'ai eu des rapports sexuels dit-elle

mais je ne sais pas

ce que veut dire

faire l'amour

Ouais… Trouve moi plus cliché que ça ami-lecteur… Tout l'ouvrage oscille entre sublime et commun, entre force et faiblesse. Rupi Kaur était très jeune lors de la parution de lait et miel, seulement 22 ans, alors je ne vois pas cette lecture comme une déception. Les quelques pépites que j'ai savourées montrent que cette poétesse a beaucoup de talent et travaille son écriture. Mais c'est un talent en devenir, un talent qui n'a, sans doute, pas pris toute sa mesure. Je sais que, depuis, elle a publié deux autres recueils poétiques et je pense les lire à l'occasion, histoire de voir de quelle manière cette artiste a évolué…
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Ce recueil se dévore d'une seule traite. de nombreux thèmes y sont évoqués comme l'amour, la séparation, l'inceste, la guérison, l'acceptation de soi, la féminité. Rupi Kaur trouve les mots exacts pour en parler, pour rendre compte des sentiments que le monde peut éprouver, pour évoquer ses blessures intimes. Les poèmes sont poignants et les dessins qui les accompagnent sont sublimes. Ce livre est une bonne découverte.
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J'ai reçu ce premier recueil, d'abord auto-publié puis vendu à plus de trois millions d'exemplaires, en cadeau. Mais plus qu'une chronique, je considère cette publication comme un interlude poétique. Je lis en effet très peu de poésie et, si j'en admire la beauté, la richesse des nuances et la sensibilité, elle me transporte beaucoup moins que des romans.

Je n'avais pas d'attente particulière en parcourant ces poèmes mais je suis heureuse de m'être prêtée à l'exercice car j'ai découvert la plume résolument moderne de Rupi Kaur ! Dans le Huffington Post, Erin Spencer a déclaré que "'lait et miel' est un recueil poétique que toutes les femmes devraient avoir sur leur table de nuit ou la table basse de leur salon." Je pense malgré tout qu'il faut étendre cette invitation à tous les hommes puisque les mots de la poète parlent indéniablement aux femmes et peuvent éveiller les hommes.

Ce recueil s'articule en quatre parties (souffrir, aimer, rompre, guérir) qui touche à des thématiques aussi diverses que la maternité, la confiance en soi, l'égoïsme, les cheveux, la détresse, le viol, l'esprit, la créativité, les vergetures, l'apprentissage, la sororité, la douleur, la sensualité, etc. Si la partie 4 intitulée "guérir" m'a déçue car certains poèmes ont des airs de phrases de coach de vie, j'ai particulièrement aimé la partie 3, "rompre", qui met en lumière des moments de vie intense et des émotions vives. Je tiens également à souligner le touchant poème "une lettre d'amour de moi à vous" (p. 210) qui constitue une très belle conclusion.

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J'ai profité d'un weekend entre amis pour emprunter à une amie le premier recueil de poésie de la fameuse Rupi Kaur qui m'intriguait depuis sa sortie !

Je vais choquer les foules mais j'ai eu du mal à accrocher. Evidemment, certains poèmes sont touchants (je n'ai pas un coeur de pierre ahah) et beaux. Mais j'ai toujours eu du mal avec le genre poésie, j'ai plus de difficultés à m'immerger dans l'histoire, l'atmosphère. du coup, j'ai « lu » cette souffrance mais je ne l'ai pas forcément ressenti. J'ai gardé une distance.

C'était une lecture rapide, jolie mais qui ne me marquera pas car le format ne me convient malheureusement pas.
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Recueil très plébiscité que j'ai lu rapidement en Ebook.

Je ne partage pas par contre l'engouement dithyrambique sur celui-ci.

J'ai beaucoup aimé les 2 premiers volets de ce recueil mais les 2 derniers ne m'ont pas pas convaincu ni parlé.

Souffrir et aimer, m'ont beaucoup touché et pris aux tripes, fait du mal en remuant des couteaux dans des plaies et m'ont fait prendre conscience qu'elles n'étaient pas cicatrisées et c'est déjà beaucoup de la part d'un auteur de vous faire ressentir ce type de sensation. Je suis maintenant éclairée et les yeux grands ouverts.

Par ailleurs, j'attendais beaucoup des parties rompre et guérir qui aurait dû beaucoup me parler mais que je n'ai finalement pas trouvé très aboutit voire répétitives. D'ailleurs, ils se composent beaucoup d'ensembles courts de mots s'apparentant plutôt à de simple "citations" plutôt que de poèmes à proprement parlé et qui sont d'une banalité qu'on a déjà pu lire partout...

Je reste donc mitigée sur cette lecture avec une moitié très très décevante.

Particulier est ce qui qualifie de mieux ce livre. Déjà parce que c'est un recueil de poèmes. Poèmes dont les thèmes sont particuliers.

Lait et Miel parle d'expériences violentes, de souffrance, d'abus, d'amour, de perte et surtout de féminité.

Ce recueil comprend 4 grandes parties où chacune obéit à une motivation différente au travers d'amers expériences. On y trouve aussi de beaux passages, avec de la douceur et de la chaleur. Les petites illustrations apportent ce petit plus.

Tout ça est certainement le fruit du ressenti de l'autrice et elle a le droit de s'exprimer ainsi mais sur certaines pages, j'ai trouvé ça trop intimiste. Ce qui m'a sûrement mis mal à l'aise, surtout qu'elle emploie des terme plutôt crus pour montrer ce côté nocif et destructeur.

Ce recueil en devient presque un journal intime, sans aucune structure, ponctuation ou majuscule.

On m'avait assez bien vendu ce livre, mais je ne l'ai pas trouvé transcendant.

Comme beaucoup de lecteurs, j'étais impatiente de me plonger dans l'un des recueils de Rupi Kaur. Je me suis tournée vers Lait et miel qui avait l'air vraiment touchant par les sujets abordés. de ce point de vue, je n'ai pas été déçue puisque beaucoup d'aspects sensibles et difficiles sont abordés au fil des poèmes ; l'amour, la trahison, les abus, la sensualité, les déceptions, les traumas et d'autres sujets tout aussi complexes qui m'ont beaucoup touché.

Au fil des pages, on remarque un découpage des poèmes en quatre parties qui offre une belle évolution, mêlée à de l'espoir pour le lecteur. J'apprécie ce genre de construction puisque cela permet de terminer sur une note positive tout en voyant la lumière malgré l'obscurité présente. D'autant plus avec l'aspect sombre de certains poèmes qui peuvent être percutants et compliqués à lire pour certains.

alheureusement, je trouve qu'il manquait une certaine profondeur dans certains poèmes, contrairement à d'autres recueils que j'ai pu lire. de plus, j'avais l'impression que certains points étaient trop répétitifs, montrant des poèmes très similaires ; que ce soit au niveau du sujet ou du contexte. Bien évidemment, chaque chapitre parle d'un même sujet, mais la façon dont c'était traité était trop récurrente selon moi. J'ai trouvé cela dommage, car j'aurais aimé que cela soit plus diversifié pour adhérer pleinement à ma lecture.

Il ne s'agit que de mon point de vue et je pense que j'attendais un peu trop de ce livre, avec tout ce que l'on entend dessus… Néanmoins, j'ai eu quelques coups de coeur pour certains poèmes que je compte relire et j'espère avoir l'occasion d'en lire d'autres de cette autrice, puisque j'ai bien aimé sa plume et les esquisses qui appuyaient les sujets abordés ! Bien évidemment, je vous recommande de vous lancer dans l'un de ses recueils et de vous faire votre propre avis dessus.
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