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Dans la vie, il y a deux sortes de bons écrivains : ceux qui, à force de travail, s'approchent de la perfection, et ceux qui paraissent naturellement doués, comme tombés dans la marmite de talent quand ils étaient petits. Nila Kazar semble de ceux-là, mais la facilité avec laquelle elle déroule un texte aussi racé que fluide (d'habitude, ce terme est synonyme de pauvreté littéraire, mais pas ici) est peut-être une illusion, et peut-être est-elle parvenue à ce résultat grâce à une discipline de fer.
Je l'avais découverte par le biais de ses courtes nouvelles, d'abord dans Les rivières fantômes, puis dans le manuscrit et la mort. Subjugué, j'attendais depuis de voir ce que la donzelle avait dans le ventre et si elle était aussi bonne en endurance qu'au sprint.
Je te fais donc l'impasse sur le style totalement maîtrisé, auquel je ne reprocherai qu'un usage outrancier des participes présents, mais si, tu sais bien, ces petites paresses d'écriture que s'autorisent les auteurs quand ils ont la flemme de torturer une phrase, ces remorques verbeuses trop louuuuuuuuurdes que se coltinent les sujets. J'me comprends...
J'ai d'abord eu l'impression de lire de la chick-lit pour intellos. L'héroïne m'a paru être une Bridget Jones avec un cerveau. le livre est écrit à la première personne et, si la majorité des personnages sont écrivains et cultivés, le principal centre d'intérêt de Laura est le cul, la gaudriole, le ça-va-ça-vient, le coït, la baise. Dommage pour son ami Duncan qui, lui, est affligé d'une maladie qui l'empêche de dresser le chapiteau, ce qui influe sur ses capacités créatrices. L'occasion pour la Kazar d'évoquer l'impuissance dans la littérature, le grand thème du livre.
Il faut pourtant attendre un peu pour que la température monte, et l'auteure sait parfaitement écrire des scènes de sexe torrides et chauffer à blanc les hormones des lectrices (parce que l'homme, lui, il préfère un bon porno).
Hélas, bien qu'il parle beaucoup de chair et de corps caverneux, ce roman est peut-être trop cérébral et manque un peu de coeur et d'émotion. Je n'ai été touché que par la dernière partie du livre, à travers le personnage bourrelé de doutes de Duncan qui aurait mérité plus de place. J'ai été touché par des livres bien moins bien écrits.
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Les hasards du web m'ont amenée à la découverte de ce bijou dont je recommande très vivement la lecture. Je ne connaissais pas l'auteur, et encore moins ses écrits... et là, je reste pantoise. Ce roman est un tourbillon dans lequel on se trouve happé pour n'en ressortir qu'à la fin de la lecture... et encore, je n'ai eu qu'une envie : y replonger aussitôt ! (et c'est ce que j'ai fait). Enlevé, drôle, sensuel, extravagant, original, foisonnant, nature, Platonik aborde une multitude de sujets avec une verve littéraire à faire pâlir nombre d'auteurs pignonnés sur rue. Je ne vais pas vous raconter l'histoire, il y a un résumé pour cela, mais il faut le lire de toute urgence.
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Mon avis :
L'écrivain est un être narcissique, il adore se mettre en scène et ne peut s'admirer qu'à travers le regard des autres… C'est un peu l'impression que nous laisse Duncan, tant sa relation avec Laura paraît égocentrique, pour ne pas dire qu'elle sombre dans l'égotisme le plus maladif…
Évidemment, tous les écrivains ne lui ressemblent pas, chacun préférant d'ailleurs se sentir unique, singulier… Paradoxalement, confronté à une maladie incapacitante, cet auteur célèbre va se chercher des jumeaux en littérature ; qui, parmi ces illustres prédécesseurs, souffrait du même handicap et qu'elle en était l'influence sur ses écrits ?
Est-ce pour ne pas se sentir seul face à ce drame qu'il entame cette recherche ? Est-ce pour se persuader que la maladie ne lui a pas tout pris qu'il persuade Laura de le seconder dans son travail ?
Tout, dans le roman de Nila Kazar, se tisse autour des relations complexes qu'entretiennent les différents protagonistes entre eux, entre leur regard sur la vie et leur travail, entre leur travail et leurs sentiments, dans une chaîne où s'entremêlent différents univers reliés par même fil : Laura. Car plus que de Duncan et ses problèmes d'ego, c'est bien d'elle et de ses rapports au monde dont on parle. Et de la façon dont tout est inextricablement lié, chaque chose faisant écho à une autre : sa difficulté à aller au bout de son roman et la maladie du vieil auteur ; sa fuite en avant dans ses liaisons amoureuses et la folie qui s'empare de Melinda, sa meilleure amie ; sa relation avec Ion, celle avec Duncan ; ce qu'elle accepte, ce qu'elle refuse… On pourrait mélanger tout ça et présenter des paires différentes, ça fonctionnerait aussi !
Laura et son rapport au monde, ai-je dit ? J'aurais dû également parler du rapport à l'écriture, du lien entre fiction et réel. Et c'est aussi cela qui travaille Duncan, persuadé que sa maladie le rend impuissant à écrire.
Avec Platonik, Nila Kazar exploite, avec subtilité et humour, les déboires de Duncan pour visiter avec une plume légère, mais d'une précision diabolique, la question des interactions entre les différentes choses qui émaillent notre chemin. Ceux qui se sont déjà fait visiter d'une plume légère le savent, à moins d'être en pierre, on n'y résiste pas ! Laura nous séduit, nous fait rire, mais surtout nous interroge, et de façon durable, parce que Platonik n'est pas un livre qu'on oublie sitôt la dernière page tournée. Et quand un roman résonne encore longtemps après avoir été refermé, c'est que son auteur a réussi son coup. Pour ma part, il m'accompagne encore, plus de dix jours après l'avoir terminé.
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Pris d'un remarquable parangonnage* commentatoire au sortir de la lecture, j'ai dû patienter quelques instants (grosso modo multipliés par soixante-mille, puis par quelque autre chiffre encore plus effarant) avant de parvenir à extirper un avis de la substance mollassonne et amorphe qui me tient lieu de cerveau. Il est dans mes habitudes de me cantonner à la [littérature de]** science-fiction au sein de laquelle je me sens nettement plus à l'aise, mais certains écarts de conduite me précipitent dans de perverses lectures dont je ne parviens hélas même pas à rougir ensuite.
C'est ainsi que de Nila Kazar j'aurai lu un recueil de nouvelles (Le Manuscrit et la Mort)*** pas commenté (en raison d'une fâcheuse tendance à apprécier sans m'exprimer, alors que je peux grogner ou glapir avec désespoir quand un bouquin pue), et sautant enfin sur l'occasion de tâter de la Nila romanesque, ce Platonik à la couverture sobrement évocatrice qui me fit aussi songer à la pochette de certain disque consacré à certain compositeur finlandais (les oeuvres y étant gravées se mariant d'ailleurs fort bien avec le roman dont il devrait être enfin question ici si je cessais de m'égarer quelques instants).
Afin de livrer tout de suite une de ces platitudes qui font le bonheur de la plupart des auteurs, je vais le clamer en trois mots : j'ai adoré ; et même en quatre : j'ai pris mon pied.
Mais écrit comme ça, c'est un peu court, et même si la taille importe peu, un minimum de turgescence dans le commentaire doit être recommandé, à condition qu'on sache exactement par quel bout le prendre, ce qui peut rester hors de ma portée, mon sens de la synthèse étant aussi limité que mes capacités à traiter les équations relatives à l'oscillateur harmonique quantique à une dimension (oui, ça existe, mais surtout ne me demandez aucune précision sur le sujet).
Il me reste la possibilité de sérier les problèmes (sic) et d'aborder méthodiquement le roman sous ses divers aspects tant formels que sémantiques, psychotextuels et esthétiques. Pardon, je me laisse aller, reprenons sérieusement (c'est vite dit).
Le roman, songé-je, est en partie centré sur cette portion de l'anatomie masculine située exactement ici afin qu'on puisse la protéger des deux mains lors d'une attaque de yorkshire, et sur le rôle qu'elle joue dans la création (littéraire) masculine, le fonctionnement de celle-ci dépendant des humeurs de la cédille, ou les défections de la cédille poussant soit à trouver un substitut (pro)créatif dans l'écriture, soit à trancher la plume du mâle écriveron (plus ou moins lentement, avec plus ou moins de souffrance).
Platonik est tout aussi centré sur les relations qu'entretient pour sa part une sémillante narratrice avec le champ d'expérimentation sexuel, lequel est parcouru (mais est-ce si surprenant ?) d'une manière similaire au champ d'expérimentation textuel (et, sans doute pour de mêmes raisons).
Le roman se fonde donc sur un contrepoint narratif qui organise les lignes mélodiques des protagonistes et l'entrecroisement de la thématique sexualité/textualité. Écrire et bai… faire l'amour imposent de se mettre un minimum à poil devant l'autre et devant soi-même, le lien s'impose. Mais quid de l'écriture lorsqu'on ne coïte point ou plus, quelle que soit la raison ? Je ne vais pas vous bassiner avec un examen attentif de cette question, quoique fort peu périphérique, d'abord pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait vous avez un roman à lire (donc pas de temps à consacrer à mes élucubrations).
Tout à ma joie exégétique (sic) j'ai omis jusqu'ici d'aborder les questions qui fâcheraient. le style pour commencer. Il est inconvenant de manier la plume avec autant d'élégance, de finesse, de justesse, d'émotion et d'humour. Voilà, c'est reproché, je suis navré de le dire, mais Nila Kazar écrit trop bien, zut. Mais qu'importe, il y a plus grave : la malheureuse Melinda, personnage secondaire mais crucial, qui se désagrège sous nos yeux tandis que les autres tentent de se saisir ou ressaisir. Créer va de pair avec survivre, or Melinda qui n'a pas cette perspective ne parvient qu'à se raccrocher aux branches, et à ralentir un peu sa chute. Melinda, qui entre dans le contrepoint avec dissonance, est une figure entropique frappée, en quelque sorte, d'un parangonnage de l'âme. Sans Melinda, le roman perdrait du sens. Car au fond est-il bien question de sexe et de texte et n'est-il pas plutôt abordé la question du désir, de son absence ou de sa privation, dont les effets se manifestent selon le cas en écriture ou en cours de mandarin ? N'est-on pas leurré en posant la problématique dans les termes que j'ai moi-même employé jusqu'ici ? Duncan, Laura, Ion, ne s'éclaireraient au fond tout à fait que par la présence de Melinda, que j'avais dit cruciale, mais que je devrais peut-être qualifier d'essentielle.
Je ne sais pas. Je m'interroge. Et, malgré les apparences, plutôt sérieusement.

__________________
* Lire le livre pour comprendre le terme et ses implications. Je déplore d'ailleurs que d'autres aient trouvé judicieux de déflorer le sujet, même si c'était mission impossible de contourner l'impuissance des uns et des autres. Ah, zut, j'ai trahi… Tant pis, faut lire quand même, vu ?
** Par égard pour les abrutis qui considèrent que les genres de l'imaginaire ne sauraient être de la littérature, je mets la mention entre crochets pour qu'ils restent libres de penser que Musso est supérieur à Bradbury.
*** Pas encore Les rivières fantômes ? Non, j'attendrai un jour où le mot « guerre » me fera moins grincer des dents. Ni Sauvée par Shakespeare, mais là je n'ai aucune excuse.
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Une écriture habile et parfois amusante, mais une histoire à laquelle il manque d'un petit je ne sais quoi, ce qui a eu pour effet de me maintenir en dehors du récit presque du début à la fin.
Dommage, vraiment, car le style est sympa, très fluide.

Le thème, comme promis par le résumé est peu abordé en littérature (à mon humble connaissance, en tout cas). Et peut-être est-ce parce que je ne m'attendais pas à ça que je n'ai pas réussi à m'emballer pour l'épopée littéraire de Laura et Duncan.
Un thème dont je ne peux rien te révéler puisqu'il fait partie intégrante de l'intrigue de l'histoire (du moins au début).

À noter aussi, qu'à aucun moment je n'ai réussi à m'attacher à Duncan. Comme souvent avec les personnages présentés comme extrêmement populaires, je ne parviens pas à voir en quoi ils sont si fantastiquement attachants. Même quand vient le moment des révélations sur son passé, elles sont à ce point attendues qu'il est impossible d'en être surpris.
Quant à Laura, si elle ne m'est antipathique, on ne peut pas non plus dire que je l'ai trouvée passionnante.

Malgré tout, ça se lit très bien et très facilement. Il y a de bons mots et quelques réflexions intéressantes.

Est-ce que je retenterai l'expérience avec Nila Kazar ? Ça se peut, car son écriture est agréable et qu'avec un thème me parlant d'avantage, ça pourrait carrément le faire.
Lien : http://kobaitchi.com/platoni..
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Platonik explore de façon pertinente la quête du désir, son intransigeance et sa fragilité à travers des personnages atypiques. Laura jeune trentenaire, addictive au sexe, est romancière, mais pour (sur)vivre elle écrit surtout les histoires des autres. Duncan est un écrivain reconnu, à la maturité assumée. La proposition de Duncan — une collaboration entre Laura et lui sur l'écriture de son nouveau roman — chamboule l'ordre des choses dans le petit monde de Laura.
Le roman alterne entre la narration de Laura, extraits du roman écrit par celle-ci, ses carnets intimes et la correspondance avec Duncan. Chaque partie marque le récit, porte les personnages de façon intime. le style alerte, distille de jolies pépites, la justesse des propos s'ourle parfois de dérision, d'un soupçon d'humour. Tour à tour castrateur, séducteur, manipulateur, Duncan est un personnage à la présence forte dont la frustration grandissante révèle bien plus qu'il n'y parait. Entre la perte de la jouissance et la panne d'inspiration, il n'y a qu'un pas, que franchit aisément Nila Kazar. L'angoisse est là, à chaque aveu de Duncan. Comment vivre sans l'opportunité de jouir ? Ressentir le plaisir dans sa chair, éprouver la satisfaction dans l'inspiration. La cohabitation n'est pas à prendre à la légère. Elle a construit l'homme. Aussi, sans plaisir charnel et sans créativité, comme un abandon terrifiant, la confiance en soi s'étiole. Et pourtant, au terme, Duncan offre à Laura la plus belle des inspirations.
Nul doute, Nila Kazar témoigne d'une belle alchimie dans l'art d'écrire.
Lu dans le cadre d'une masse critique, je remercie Babelio et Itil éditions pour la lecture offerte.
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« Platonik », c'est l'histoire de Duncan et de sa maladie rare, de sa rencontre avec Laura. Ensemble, ils vont se lancer dans un projet d'écriture sur sa maladie, et vivront une sacré aventure. le tout entrecoupé d'extraits du roman et des fragments du « journal intime » de Laura, et des cassettes de Duncan.

Je n'ai lu que des avis positifs sur ce roman, bien qu'il n'y en ai pas des tas. Je vais donc vous décevoir : je n'ai pas du tout aimé ce livre.

En fait, je ne pensais pas, au vu du résumé, que l'histoire partirait dans ce sens. C'est, je pense, ce qui m'a le plus déçu. le sujet ne m'a pas plu. Pour faire bref : on parle d'écriture (bien évidemment, puisque ce sont tous des auteurs dans ce roman, du moins pour la plupart !), d'amour (c'est vite dit...) et de sexualité (bien plus que ce que je ne croyais !).

L'histoire est plate, sans réels rebondissements, mis à part à la rigueur vers la fin du roman, où l'on apprend le pourquoi du comment Duncan a demandé de telles choses à Laura, l'histoire de celui-ci, etc. Mais rien de transcendant !

Je n'ai pas trouvé les personnages intéressants. Ce bon vieux Duncan, censé être « un personnage unique » blabla, n'est pour moi pas bien captivant. Tout comme Laura, totalement insignifiante. Melinda est peut-être la seule qui est un temps soit peu attrayante.

J'ai totalement bâclé la fin du roman, il ne me restait qu'une centaine de pages, mais je n'ai pas pu finir. Pourtant, cela ne m'arrive pas souvent ! Je pense rapidement oublier ma « lecture »...

Après, le roman est très bien écrit, c'est indéniable ! Je peux comprendre ceux qui ont réussi à lire le tout d'une traite. L'auteure a un talent fou. C'est simplement que ce n'est pas mon style de lecture habituel, et du coup je n'ai pas accroché...

À vrai dire, je n'ai pas compris l'intérêt de l'histoire, je ne sais pas où l'auteure a voulu nous emmener, ce qu'elle a souhaité nous partager. Je pense que je suis totalement passé à côté !

Je n'ai donc pas du tout apprécié ma lecture pour toutes ces raisons. Mais je suis sûrement la seule, alors je ne m'en fais pas pour l'avenir de l'auteure et de son roman !
Lien : https://solivresse.blogspot...
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J'ai avalé ce livre d'une traite ou presque. Il faut dire que le style de l'auteure emporte facilement : c'est juste, plein de verve, ça coule de source et jaillit, fait quelques vagues, bondit... C'est toujours juste et bien écrit. Il faut dire que l'auteure est une écrivaine chevronnée et ça se sent dans la maîtrise qu'elle a de son texte.
La narration se décline en trois formes (ramenant toutes au même thème) : l'histoire de la relation de Laura et Duncan, quelques extraits du roman écrit par Laura et les fiches de travail demandées par Duncan à Laura sur des auteurs / textes. Même si elles ont une réelle implication dans la narration (elles amènent Laura à découvrir le secret de Duncan) et malgré leur intérêt en soi (que de découvertes passionnantes sur la littérature et les écrivain(e)s !), les fiches de travail m'ont un peu gênée dans le rythme de lecture, qu'elles cassaient un peu. Juste une question de rythme, qui ne m'a pas empêchée de dévorer le roman en deux jours.
J'ai beaucoup aimé l'idée qu'ont les protagonistes d'utiliser les noms d'effets de style littéraires pour remplacer ceux qui ne peuvent, entre eux deux, être dits. C'est donc tout en sous-entendus élégants que ces deux personnages osent évoquer la chose et la maladie de Duncan. Attention ! Pour autant ce livre n'est pas chaste !!! Car Laura, elle, est une jeune femme pleine de fougue !
Platonik c'est une écriture parfois douce, parfois vive, un langage adapté à ses personnages et à son histoire, à chaque scène et chaque forme de narration. Platonik c'est aussi le regard d'un homme sur sa propre condition, ses désirs contraints par le corps, tentant d'accepter ce qu'il est. Puis la frustration, qu'il ne peut dire ou montrer, car sa fierté d'homme va au-delà de ce seul problème. L'homme dans toute sa complexité, sous les yeux d'une femme qui tente de le décortiquer, de l'analyser. Mais derrière cette façade, ce jeu auquel il la soumet et ces pièges qu'il lui tend, saurait-elle l'aimer ?
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