Et c'est ainsi que nous vivrons

-Vous aimez Billy Wilder ?
- Qui ne l'aime pas ?
-Plus de gens que vous ne croyez. Les obsédés de la théorie du genre le trouvent sexiste.
-Ils n'ont pas tord. Mais c'étaient les années 1940, juste après la guerre. Malgré toutes les libertés nouvelles de l'époque, c'était un moment profondément réactionnaire de l'histoire américaine.

Ca ne te fait pas peur de te retrouver toute seule ?

Si. Tout le temps. Mais j'appréhenderais encore plus de me retrouver coincé avec quelqu'un dautre en permanence.

Bonjour,
Il me reste encore 100 pages à lire . Sur ce que j’ai lu j’ai adoré la mise en situation , le contexte politique fictionnel , j’ai aimé les retours en arrière avec les essais de description de ce qu’il restera de certaines personnalités dans 20 ans . Par contre après 80 pages , la traque par les services secrets de la république d’un agent de la confédération m’a ennuyé au plus haut point. Ce genre d’affrontement ne m’intéresse pas du tout , et c’est dommage pour moi . Seule la description des deux modes de dictature de part et d’autre m’a tenu éveillé . Voyons si les 100 dernières pages vont changer mon opinion .

La République unie. En un an à peine, c’était chose faite. Tous les combats – législatifs, fiscaux, culturels, militaires – qu’il a fallu mener pour mettre au monde la RU ont également renforcé la menace représentée par nos anciens compatriotes. Malgré cette séparation relativement rapide, presque douze ans plus tard, la sensation de perte s’avère toujours aussi vive. (…) L’animosité des deux camps n’a rien perdu de sa virulence.