Citations sur Les Désarrois de Ned Allen (18)
La voie juste conduit le long d’une corde raide qui n’est pas tendue dans les airs, mais juste au-dessus du sol. Elle semble plus conçue pour faire trébucher que pour être parcourue.
À partir d’un certain point, il n’y a plus de retour. C’est ce point qu’il faut atteindre.
Franz Kafka
Une proposition, il faut que vous la concoctiez comme un scénario de film. Une mise en bouche rapide, juste de quoi accrocher l'intérêt, ensuite vous les tenez en haleine, vous les obligez à se demander où ça va, et puis paf, le dénouement surprise ! Souvenez-vous, la vente, c'est comme l'écriture : d'abord un style. Et peut-être un art, même.
nous essayons tellement de planifier notre vie, tous! Comme des gosses avec un jeu de construction, nous posons les cubes l'un par dessus l'autre, le travail,la masion, la famille,les innombrables objets absurdes que nous avons accumulés autour de nous,et nous les montons toujours plus haut en priant pour que l'édifice reste stable et solide. Mais s'il y a bien une leçon que nous donne la vie d'adulte, c'est que rien n'est stable, ni solide, ni durable.et qu'il 'y a même pas besoin d'un tremblement de terre :un seul faux mouvement suffit
Et quand vous prenez un café avec quelqu'un, c'est déjà un début. C'est toujours un début.
Evidemment Hildy, ce n'est pas juste. Mais le monde des affaires n'est plus ce qu'il était, hein ? De nos jours, c'est la lutte permanente. Si quelqu'un a assez d'argent pour vous absorber, il vous absorbe, point.
A mon avis, la prestance n'est qu'une arme de plus dans la guerre de la vente, qui vous avantage auprès des clients, et vous fait remarquer par vos supérieurs. Autrement c'est de la frime et rien d'autre. Combien j'en ai connus, des raseurs qui relèvent leur bouton de manchette en diamants pour laisser apparaître une Rolex à 5 patates, ou qui me gonflent en me racontant pour la énième fois qu'ils sont vraiment arrivés dans la vie le jour où ils se sont payé une Porsche 911 ! Dans ces cas-là, je feins d'être impressionné, pourtant en moi-même je me dis qu'un gagnant se repère non à sa montre en or massif, mais à une seule chose : sa capacité à "conclure".
Courir à Stuyvesant Town, frapper à la porte de Debbie, tomber dans ses bras, attirer Raul contre moi, lui dire qu'il était désormais mon fils, glorifier les valeurs familiales, répéter qu'elles seules comptent, et puis, les rires succédant aux larmes, partir tous les trois dans le soleil couchant , enlacés.
Si seulement le scénario de l'existence s'écrivait à Hollywood...
"Fiche le camp. Va mourir !"
J'en suis resté paralysé. Seuls mes yeux bougeaient; errant dans tous les sens, parcourant les lieux à la recherche...A la recherche de quoi ? D'une photo de mariage, d'un souvenir de vacances, d'une babiole achetée ensemble, d'un petit symbole dérisoire mais qui aurait eu la force magique de nous sortir de ce marasme, de nous faire rire tous les deux, de nous réconcilier. Mais je n'ai vu que des meubles design, des parquets vitrifiés, de grandes fenêtres cintrées où le paysage urbain profilait toutes ses promesses verticales. Et soudain, je me suis dit : "Il n'y a rien ici qui vienne de nous, ici. Rien."
Nous essayons tellement de planifier notre vie, tous ! Comme des gosses avec un jeu de construction, nous posons les cubes l’un par-dessus l’autre, le travail, la maison, la famille, les innombrables objets absurdes que nous avons accumulés autour de nous, et nous les montons toujours plus haut en priant pour que l’édifice reste stable et solide. Mais s’il y a bien une leçon que nous donne la vie d’adulte, c’est que rien n’est stable, ni solide, ni durable. Et qu’il n’y a même pas besoin d’un tremblement de terre pour le flanquer par terre : un seul faux mouvement suffit.
Quand on commet une erreur, on reconnait, point ! Et on encaisse le coup en silence.