J'aime beaucoup ce qu'écrit
Douglas Kennedy, mais en commençant ce roman, en anglais cette fois, j'ai d'abord eu du mal à accrocher. le style était différent, l'univers du personnage principal loin du mien et le vocabulaire du monde de la pub dans le domaine informatique loin de celui que je manie aisément. Bref, les débuts furent difficiles...
Dans les premiers chapitres, j'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage de Ned. Un peu comme la Becky de
Sophie Kinsella, j'avais envie de lui foutre des baffes, de lui dire d'arrêter de se comporter en irresponsable et d'ouvrir les yeux. Et puis, vers les derniers chapitres, j'ai fini par me laisser toucher, un peu.
Globalement, je l'ai trouvé très différent des autres romans de
Douglas Kennedy que j'ai lu précédemment. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, peut-être en partie parce que je l'ai lu en anglais, et j'ai d'ailleurs cru que cette lecture allait traîner. Finalement, grâce à des salles d'attente de médecin bondées, j'en suis venue à bout plutôt rapidement.
Bref. L'intrigue est divisée en plusieurs parties. La première nous présente la vie, le job et le train de vie de Ned et pose les bases de la catastrophe à venir. Dans la deuxième, le monde et les certitudes de Ned s'écroulent et tout vole en éclat. Et finalement, il accepte ce job, la plus mauvaise décision de toutes celles prises tout au long du roman. C'est là que décolle réellement l'histoire pour moi. le suspens et la tension montent, le piège se resserre et puis... (je ne peux malheureusement vous en dire plus sous peine de spoiler la fin).
Après un début de lecture laborieux, j'ai réellement dévoré les derniers chapitres, emportée par la tension créée par la situation. Ce n'est sans doute pas mon roman préféré de
Douglas Kennedy (qui reste pour l'instant "
Cet instant-là") mais il se défend bien quand même.