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3,71

sur 1681 notes
Les personnages de Kennedy sont complexes, intrigants et délicieux à suivre. On dépasse ici une simple histoire de couple, bien qu'il y en ait une bonne, pour goûter aussi aux aléas de la parentalité; en soi, il y aurait déjà matière à apprécier grandement. Mais quand en plus l'auteur ajoute une magistrale illustration d'une certaine Amérique très, trop, contemporaine, il gagne toute mon admiration. L'écriture de Kennedy coule de source, possède un charme que je ne saurais décrire malgré l'aridité de certains thèmes qu'il aborde très intelligemment. J'ai savouré chaque page de ce surprenant roman et je compte bien suivre cet auteur de près..
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Je termine le recueil de romans de Douglas Kennedy aux éditions Omnibus avec Les Charmes discrets de la vie conjugale. Si La poursuite du bonheur a été un coup de coeur, Une relation dangereuse un très bon bouquin, ce dernier livre est pour moi un poil en-dessous des autres.

L'intrigue démarre pourtant bien. Hannah est une jeune femme intelligente qui fait des études de lettres en Nouvelle-Angleterre dans les années 60. Son père, professeur à l'université, est un fervent activiste dans la lutte contre la guerre du Vietnam. Sa mère est une artiste qui ne parvient pas à s'épanouir dans leur petite ville de province. Ici Douglas Kennedy dresse avec brio le portrait d'une mère narcissique, à la limite de la perversion. Même s'il va parfois loin avec ce personnage, il permet d'expliquer en grande partie la voie qui sera choisie par Hannah.

Alors qu'elle est brillante et qu'elle pourrait partir étudier à Paris, Hannah tombe amoureuse de Dan, un étudiant en médecine. Elle fait alors le choix de se marier et d'avoir un enfant à 23 ans. S'enterrant à Pelham, un coin paumé, Hannah va vite déchanter. Elle prend conscience de la limite de ses rêves et s'enferme dans une relation morne jusqu'au jour où un ancien étudiant de son père frappe à sa porte….

Dans cette première partie du bouquin, Hannah fait donc le choix de renoncer à ses rêves pour épouser l'homme qu'elle aime et « s'embourgeoiser ». Douglas Kennedy peint avec réalisme et cruauté cette vie qu'embrasse Hannah. Coincée dans sa ville, elle devient l'épouse du médecin, condamnée à entretenir la maison et à s'occuper des enfants. Nous sommes dans les années 60 et beaucoup pensent que la place d'une femme est à la maison. Hannah a peut-être fait le mauvais choix au final. Mais qui n'a jamais renoncer à un rêve, à un projet par lâcheté et facilité? Douglas Kennedy parvient à nous intéresser à la vie bien monotone de cette femme jusqu'au moment où sa vie va basculer.

La seconde partie s'ouvre en 2003. Nous retrouvons Hannah âgée d'une cinquantaine d'années. Je ne vous dévoilerai rien sur sa vie personnelle pour ne pas vous gâcher le plaisir de découvrir ce qu'elle est devenue. Cependant, l'intrigue se concentre ici sur la disparition de sa fille Lizzie. le roman vire peu à peu au thriller. J'ai aimé cette direction prise par l'intrigue même si j'ai trouvé qu'elle mettait du temps à se mettre en place. C'est peut-être ce qui m'a un peu déçue dans ma lecture car je ne voyais vraiment pas du tout où l'auteur voulait en venir. Néanmoins, le roman monte en puissance et comme dans presque tous les Douglas Kennedy, il y aura une chute retentissante. le passé trouble d'Hannah va refaire surface et cette dernière va devoir affronter ses erreurs.

Les Charmes discrets de la vie conjugale n'est pas le meilleur roman de Douglas Kennedy. Cependant, j'ai passé un très bon moment avec Hannah. J'ai adoré la manière qu'il a, parfois très cruelle, de disséquer la vie de couple et ses aléas. Je remercie une nouvelle fois les éditions Omnibus de m'avoir fait confiance en m'envoyant ce recueil de romans dédié aux héroïnes à ses héroïnes.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Premier Kennedy à mon actif. C'est un bon roman à lire d'une traite.
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Une lecture plutôt agréable et prenante (on a envie de connaître la suite)
- même si la psychologie des personnages est construite à la serpette (oui c'est un peu tranché dans le vif et caricatural),
- même si on saisit très vite qu'à chaque chapitre, il faut son petit événement (cela tient en haleine) quitte à ce que ce soit parfois tiré par les cheveux.

Une lecture d'été pour la plage!
Et non, ce n'est pas dépréciant de parler de lecture de plage!
C'est une lecture divertissante.
Lien : http://lejournaldechrys.blog..
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Dans la première partie de ce roman, on suit la vie d'Hannah, une jeune femme dont les seules aspirations semblent être de se marier et de fonder une famille, ce qu'elle fait très jeune, et qui désole ses parents, intellectuels de gauche des années 70. Mais une faille surgit dans sa petite vie bien huilée : contrainte de commettre un délit, elle en sort indemne mais jure de mener dorénavant une vie exemplaire. On la retrouve ensuite en 2003, année où le passé la rattrape, et où sa vie bascule… Un roman qu'on ne lâche pas avant le mot fin…
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Il y a des livres découverts par hasard et qui laisseront leur trace dans la mémoire du lecteur. C'est le cas des Charmes discrets de la vie conjugale, un remake entrainant du classique Madame BOVARY. Les romans de Douglas KENNEDY sont construits selon le canevas : La réussite / un élément inattendu / la chute / [...]
Lien : http://www.lirezvous.com/dou..
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Je voudrais ajouter à ces critiques . La qualité de la traduction de l'anglais atteint rarement ce niveau . On oublie complètement que le français n'est pas la langue originale de ce roman . Douglas Kennedy rend hommage à Bernard Cohen pour son travail .
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Depuis "Cul se sac", je profite de toutes les occasions pour suivre cet auteur dont j'apprécie l'esprit, non dénué d'humour et parfois même d'ironie.

Ce roman-ci n'échappe pas à la "patte" Douglas Kennedy. On y retrouve une fresque sociale de l'Amérique contemporaine, mais cette fois-ci, non pas du côté des traders du "Désarroi de Ned Allen", mais de la gauche post guerre du Viet Nam.

Le roman nous raconte la vie d'Hannah Buchan, entre deux voyages à Paris. le premier, auquel elle renonce, à l'âge de vingt ans, de peur de perdre son fiancé étudiant en médecine lui promettant une vie rangée et tranquille, le deuxième, la cinquantaine bien entamée, mais après avoir vu s'écrouler toutes ses certitudes.

La première partie m'a paru souffrir de quelques longueurs. En revanche, dès qu'il s'agit de faire éclater la crise, Douglas Kennedy entraîne son héroïne, et nous avec, dans le tourbillon d'une descente aux enfers, et dans une critique acerbe de l'Amérique des néo-chrétiens de l'ère G. W. Bush.

Un bon roman, agréable à lire, mais pas le meilleur de cet auteur.

Lien : http://meslecturesintantanee..
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quelques longueurs mais l'histoire n'en reste pas moi prenante et riche en rebondissements
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J'ai fini par abandonner.

Je ne vois pas l'intérêt de ce livre. L'auteur écrit la vie d'Hannah, femme américaine comme les autres. Avec des problèmes, certains plus importants que d'autres. Et alors?

C'est le deuxième livre de Kennedy que je lis (enfin, que j'essaye de lire) et c'est la deuxième fois que je suis déçue. Je trouve que l'histoire n'avance pas, je n'arrive pas à accrocher.

Je ne pense pas lire autre chose de cet auteur.
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