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3,93

sur 3229 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais déjà lu un livre de Kennedy plus récent et j'avais bien aimé.
Ici, c'est le héros Ben Bradford qui parle. le roman se décline en 3 parties :
- la première, Ben nous raconte sa vie, réussite professionnelle, résidence dans une banlieue chic, une femme, 2 enfants... le rêve américain malgré le regret de ne pas vivre de la photo, sa passion
- la deuxième, Ben nous raconte qu'il découvre que sa femme le trompe, et avec qui (un voisin justement photographe !), et qu'il le tue involontairement. Il décrit minutieusement son choix de camoufler ce crime en accident de la mer, mais où c'est lui qui disparaît
- la troisième, Ben nous fait partager sa nouvelle vie puisque il prend l'identité du mort et devient photographe professionnel. Tout roule super bien pour lui, mais un accident routier le fait passé pour mort et il doit fuir une nouvelle fois et changer d'identité.
Je trouve ce déroulé d'histoire un peu "abracadabrantesque" car on a l'impression que le maquillage du premier meurtre s'est fait un peu par hasard.
Quand au second meurtre, j'ai trouvé que s'était trop.
Du coup, l'histoire perd un peu d'intérêt.
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Livre terminé. Douglas kennedy : l homme qui voulait vivre sa vie.
Voici mon ressenti.
Le livre est bien construit : si on prend comme repère " cet instant ou tout bascule " la partie 1 raconte l avant . La partie 2 le pendant et la partie 3 l après.
La phrase que je trouve magnifique et qui suscite la réflexion (à la page 385) : " l expérience est le mot par lequel les hommes désignent leurs erreurs"
Mon résumé : on peut vivre plusieurs fois dans une vie. Ben a dû mourir pour réaliser sa passion.

Le seul conseil que je puisse vous donner : NE LISEZ SURTOUT PAS LE RÉSUMÉ ( en tout cas celui des éditions pocket) . Je ne comprends comment un tel choix de résumé peut être possible, il anéantit tout le plaisir du lecteur car tout y est dit.😠😠
Du coup je suis perplexe. Aucune surprise sauf pour la fin qui n était pas abordée dans le résumé.

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C'est bien Douglas Kennedy, en gros, on n'est pas déçu mais ce qui me gêne, c'est la prolifération de pavés.
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Roman qui explore l'un des fantasmes les mieux partagés : "et si je repartais de zéro ?" Une réussite. A offrir à toute personne ne l'ayant pas encore lu, gratitude à la clef !
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Le spitch: Ben Bradford est un modèle de réussite sociale. de la pression parentale cherchant à le détourner de ses ambitions artistiques, il a fait le moteur de son ascension vers les hautes sphères de Wall Street. Ben Bradford lutte, et pourtant, il est bien obligé de se rendre à l'évidence : "réussir", "le plus américain des verbes", le fait vomir. Ce n'est pas avec fierté qu'il pose son regard sur la somme de ses possessions, mais en détaillant chaque objet par le menu, connaissant son prix au dollar près, contraint d'admettre que sa frénésie de consommation dissimule mal un terrible besoin de se sentir exister. Sa luxueuse banlieue l'oppresse et croule sous l'épaisse couche de vernis de l'american way of life qui ternit pourtant un jour à la faveur d'une sordide histoire d'adultère. Et là, Ben Bradford commet l'irréparable. S'ensuit une fuite éperdue, l'adoption forcée d'une nouvelle identité, et la révélation d'un destin qui s'épanouit malgré lui.

J'ai beaucoup aimé ce livre. La course vers une vie qui lui ressemble, où la passion prends le pas sur le reste, donne une puissance à ce roman où chacun peut s'interroger sur Qu'est ce qu'aurait été ma vie si ... ? Pour moi la question reste quel est le prix de cette nouvelle vie?
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Une jolie écriture pour l'histoire d'une vie qui essaie d'en rester une. Un combat pour la vie quitte à tout perdre.
Je regrette, malgré tout, le regard complaisant que l'auteur souhaite que nous ayons envers le protagoniste.
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The Big Picture
Traduction : Bernard Cohen

Après "Cul-de-Sac", "L'Homme qui voulait vivre sa vie" marque l'entrée de Douglas Kennedy dans le domaine du roman classique. A sa sortie, le livre a connu un succès appréciable mais, pour ma part, ce n'est pas celui que je conseillerai de lire en premier.

La première partie, où l'on voit la vie rangée et confortable de Ben Bradford glisser à une vitesse croissante vers les horreurs du cauchemar, est passionnante. Peu à peu, on se prend de sympathie pour ce héros qui a eu le tort de choisir le confort (moral et matériel) pour y construire son existence. On finit même par l'admirer lorsque les circonstances le transforment en meurtrier.

En revanche, la seconde partie, durant laquelle Ben se construit une autre existence sous une autre identité et risque de tomber entre les mains d'un maître-chanteur, est beaucoup plus décevante.

En outre, les personnages sont - à mon sens - beaucoup moins nuancés que dans "Les Charmes discrets ..." Ce qui n'aurait rien que de très normal, évidemment : un auteur évolue et affirme sa technique. le personnage de l'amant de Beth Bradson par exemple est terriblement monolithique. le lecteur est presque heureux de voir Ben l'assassiner. En revanche, on comprend mal comment Beth a pu tomber dans les bras d'un individu aussi répugnant. Lassitude ? Dégoût de soi-même peut-être ? Cela dit, c'est vrai, ça arrive aussi et on a vu des choses plus étonnantes.

Mais ...

Contrairement à ce qu'il se passe dans "Les Charmes discrets ...", Kennedy insiste ici à peine sur le contexte historique et social - les années "goldies". Ben est un yuppie mais il ne semble en concevoir aucune fierté, il n'y a pas chez lui cette ambition folle, ce désir d'avoir plus et encore plus qui caractérise par exemple un Patrick Bateman. A la limite, Ben est devenu un yuppie par lâcheté, par peur de ne perdre le soutien de son père. Ca accroche un peu, quoi ... Surtout quand on assiste à sa transformation en meurtrier quand même assez froid. Et cette absence de dimension socio-historique nuit à la profondeur du roman.

Les deux grandes croix que Ben trace aussi sur ses deux enfants, Adam et Josh, ne m'ont pas non plus semblé très convaincantes. Bref, impression mitigée pour "L'Homme qui voulait vivre sa vie." ;o)
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Livre agréable sans prétention. Même si l'histoire n'est pas la plus crédible, on suit facilement l'histoire de Ben, avocat qui à la suite d'un meurtre "accidentel" se retrouve à devoir refaire sa vie, en essayant au passage de réaliser un rêve jamais atteint, devenir photographe.

Le livre n'est pas mauvais en soi, il se lit facilement mais rien de transcendant.
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Début très lent, beaucoup de descriptifs. Puis l intrigue debute et on se fait prendre dans l'histoire.
Ben est un photographe qui a cessé de tenter sa chance et qui est devenu avocat comme l'espérait son père. Il deteste son travail, son mariage va mal. Il découvre que sa femme le trompe avec un voisin, photographe ssns succes, et alors qu'il veut avoir une discussion il le tue par accident. Il décide de reprendre l identité de gary pour démarrer une nouvelle vie et organise son propre décès en mer en faisant disparaître le corps de gary. Il part vivre dans le montana où il se fait remarquer pour ses portraits d habitants. Alors qu'il commence à avoir du succès, son ex femme se rend à son expo. En fuyant il est accompagné d'un journaliste alcoolique qui a découvert qui il est et qui veut le faire chanter. Ils ont accident de voiture dont lui est l'unique survivant. Il est à nv déclaré mort et c'est finalement la femme avec qui il était en couple dans le montana qui l'aide à prendre une nouvelle identité pour s'installer à LA où il s'occupe de leur fils et où il tente de reprendre la photo.
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Livre fluide mais l'histoire est assez banale
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