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3,69

sur 1514 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On va pas se la raconter, l'ami Kennedy, à un petit coup de mou. Comme chacun peut en traverser dans sa vie.
On retrouve les thèmes que Kennedy s'évertue à nous décrire depuis ces débuts : la fuite en avant, la douleur, la peur, la culpabilité.
La vie de son héroïne est d'une tristesse au-delà de l'imaginable, la pauvre Jane encaisse tuile sur tuile avec une constance qui frôle l'overdose.
Attention, le livre n'est jamais ennuyeux, Kennedy sait suffisamment y faire pour nous accrocher et compatir au tragique destin de cette femme.
Lu après le raté « La femme du Vème », Kennedy revient donc avec un livre plus agréable à mon goût, à l'écriture toujours plaisante, à l'intrigue plutôt bien ficelée, mais avec le sentiment aussi que D.K. peine à se renouveler. Un Kennedy d'honnête facture même si moins enthousiasmant que ces premiers romans.
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Comme pour tous les romans de Douglas Kennedy que j'ai lus, je me suis attachée au personnage principal, et j'ai suivi cette histoire en me demandant : « que va-t-il encore lui arriver "à notre Jane"
Quelle tristesse que sa vie, quelle malchance. Malchance ? Peut-être au début, puisqu'on ne choisit pas ses parents et qu'il faut composer avec, mais ensuite ? Comment se fait-il qu'une fille si intelligente tombe dans le panneau jusqu'à se faire arnaquer et cela deux fois ? Ne se sert-elle donc pas de son expérience ? Est-ce pour les besoins du roman que l'auteur la place dans de telles situations ? J'ai trouvé désagréable cette incohérence entre sa façon de penser et sa façon d'agir.
Par ailleurs, on dirait que ce roman est en fait constitué de trois histoires différentes indépendantes les unes des autres avec pour terminer un épisode qui prend des tournures de thriller dont on a certes envie de connaître le dénouement, mais qui arrive soudainement et on se demande ce qui lui prend de prendre en main ce genre d'affaire, et réussissant là où des professionnels ont échoué, à moins qu'elle ait raté sa vocation.
Un drôle de parcours pour une drôle de personne, c'est mon sentiment., malgré tout je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce roman qui comporte suffisamment d'action et de rebondissements.
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Eh bien, c'était interminable de Quitter le monde !
Ce n'est que mon 4e roman de Douglas Kennedy - et je continuerai à découvrir ses livres au fur et à mesure qu'ils croisent mon chemin - mais cet auteur a une certaine tendance à la longueur et au discours (on sent bien qu'il a des messages à faire passer sur le thème du destin) qui, pour moi, gâche un peu des histoires pleines d'intérêt à la base. C'est comme s'il voulait dire trop de choses en même temps, comme s'il ne savait pas choisir alors il met plusieurs milieux (l'université américaine, la finance, une bibliothèque canadienne), un ensemble de drames plus ou moins liés, une dose d'enquête, des réflexions philosophico-psy... ça fait plein de pages mais sont-elles toutes nécessaires ?
Pour ce roman, ça donne une héroïne que j'ai trouvée peu attachante, qui a fini par me fatiguer, mais quelques personnages secondaires qui m'ont plu, ainsi qu'un séjour du côté de Boston et de Calgary et une réflexion sur les choix qu'on fait dans la vie. Mais que c'était long !
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En lisant ce roman, j'ai ressenti la même impression qu'à la lecture de Cet instant-là. Je m'explique : Douglas Kennedy prend son temps pour planter le décor, peindre ses personnages, dévoiler leur psychologie.
Ainsi donc, il m'a fallu atteindre ce que je qualifierais de "point de non-retour" typique pour moi de la littérature de Monsieur Kennedy pour être complètement captivée et basculer dans la partie intense du roman.
Pour le reste, il y a comme toujours chez cet auteur, de très belles phrases, des réflexions très justes sur ce que nous sommes, ce qu'est notre vie, sur les forces et les faiblesses de l'être humain et sur la fragilité du bonheur.
Un roman aux allures de road-movie, un incontournable de Douglas Kennedy.
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Le livre aurait pu s'intituler : "la fille qui n'avait vraiment pas de bol".
Elle ne cherche pourtant pas les embrouilles, Jane.
Non, décidemment c'est quelqu'un de très raisonnable. Elle mène ses études avec application et donne à ses parents plus d'amour qu'ils ne sont capables d'en recevoir.
Et pourtant, le sort s'acharne. Une authentique poisse, quoiqu'elle entreprenne.
Elle est victime du syndrome de l'abandon chronique.
Jamais D.Kennedy n'avait sondé si profondément la complexité de l'âme humaine. Les thèmes abordés sont lourds : la culpabilité, le deuil, la dépression. le soleil ne brille donc pas souvent entre ces pages, mais c'est un ouvrage très abouti (pour un D.Kennedy).
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Notre vie est-elle prédéterminée ou avons nous prise sur ce qui nous arrive, telle est la question que la première partie de ce roman pose. Jane,personnage principal du roman nous raconte toutes les épreuves qu'elle subit depuis son adolescence auprès d'une mère manipulatrice et culpabilisante alors que le père en vrai irresponsable a déserté le foyer. Malgré toute son intelligence et ses capacités professionnelles elle ne peut empêcher les mauvais coups du sort de s'abattre sur elle. Dans la deuxième moitié du roman l'auteur nous montre de quelle façon Jane entend quitter le monde et ce que veut dire cette expression dans ce cas précis.

Ce roman est agréable et facile à lire, les pages se tournent rapidement et on veut savoir ce qui va arriver à Jane, cette jeune femme qui nous fait la démonstration que tout ce qui peut mal aller va mal aller. L'accumulation de malheurs est telle et atteint un point si extrême que l'auteur n'en rajoute plus après l'ultime drame. Que veut dire pour Jane quitter le monde, c'est ce que nous découvrons dans la deuxième moitié du roman qui est crédible jusqu'à ce que l'auteur nous entraîne dans une péripétie too mutch qu'on a peine à croire. Bref, c'est un roman agréable, vite lu, mais qui ne méritera pas d'éloges enflammés de ma part surtout à cause de cette péripétie vers la fin qui ferait écrier tout bon Québécois ayant vécu dans les années 60 'Capitaine Bonhomme'.
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Unpeu déçue par ce roman, peu plausible.Même si les sentiments sont très bien décrits, on ressent fortement le mal être de Jane et l'on compatit à ses malheurs mais tout parait tellement invraisemblable... Comment une femme aussi intelligente peut elle se laisser berner ainsi, par quel miracle peut elle se substituer à la police pour découvrir la vérité? Je n'ai jamais été vraiment passionnée car la plupart des événements (à part le décés tragique de son enfant) étaient prévisibles
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J'ai lu en deux jours cet épais roman, avec un plaisir mitigé. La vie de son personnage principal, Jane, n'est vraiment pas un long fleuve tranquille : son père quitte sa mère alors qu'elle a treize ans, à la suite d'une réflexion que Jane fait sur son intention de ne jamais se marier ni d'avoir d'enfants. Elle est brillante, parvient à décrocher une bourse pour étudier la littérature à Harvard, a une liaison de quatre ans avec son directeur de thèse qui finit par probablement se suicider. Elle décide de changer de vie et de milieu, veut gagner de l'argent, devient trader quelques mois avant d'être contrainte à la démission à la suite d'une entourloupe de son père. Elle choisit alors d'enseigner à Boston, dans une université moyenne, se lie avec un cinéphile au dernier degré. Elle tombe enceinte, choisit de garder cet enfant, Emily, pensant que le père va assurer malgré son peu de sens pratique. Les choses tournent très mal : elle va perdre son compagnon, pour une productrice de cinéma véreuse qui au passage lui rafle ses économies, et pire que tout, sa fille meurt renversée par un taxi. Elle tente de se suicider en voiture, rate son coup, se retrouve quelques semaines dans un hôpital du Montana, proche du lieu de l'accident. Elle finit par décider de couper tous les liens qui la rattachent à sa vie antérieure et de s'installer à Calgary, au Canada (elle est canadienne par son père). Elle est toujours très instable, malgré tout obtient un emploi à la bibliothèque où elle reprend pied, malgré tout un lot d'originaux divers et variés. La fin du roman tourne à l'intrigue policière : Jane persuadée de l'innocence d'un père de famille accusé de l'enlèvement et du meurtre de sa fille, seule contre tous, où presque, enquête et découvre que c'est un révérend qui a fait le coup, sauve la gamine in extremis mais ne veut pas être reconnue pour ça, s'enfuit à Berlin (elle a bien le droit de prendre quelques vacances après tout ça !) et finit par revenir aux états-unis pour enseigner la littérature dans le Maine. Je me suis quand même demandé si Kennedy avait la moindre idée des grandes lignes de son roman en le commençant tant il manque de direction apparente. Je veux bien le suivre quand il souligne le principe d'incertitude lié à toute existence, mais bon, faut pas non plus pousser.
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Quitter le monde a été une bonne lecture même si je la qualifierai d'assez irrégulière.

La première partie, environ les 150 premières pages, m'a bien plu, mais sans plus. Je me suis rapidement attachée à Jane et j'ai aimé découvrir sa famille et sa première histoire d'amour. Cependant, je ne trouvais pas l'histoire palpitante qui, en plus, est très ralentie par les (trop) nombreuses descriptions, à propos de livres, du monde de la finance ou de tout ce qui entoure Jane. Selon moi, une partie de ces descriptions est inutile et ne fait qu'alourdir le texte.

Après une première partie un peu mitigée, j'ai été totalement prise par la suite des événements. Toute la partie concernant la rencontre de Jane et de Theo, le nouveau job de Jane et ce qui s'en suit (si vous avez lu le livre, vous savez de quoi je parle), m'a passionnée de A à Z. J'étais incapable de m'arrêter de lire tellement j'avais hâte de connaître la suite. de plus, pendant cette partie, je me suis rendue compte que je n'avais jamais autant détester des personnages : les parents de Jane sont absolument ignobles et j'aurais aimé entrer dans le roman pour leur coller des baffes. Theo, que je n'appréciais déjà pas beaucoup au début, m'a également dégoûtée. Et là, alors que mes yeux filaient d'une page à l'autre, il se passe un truc... un truc de dingue, il n'y a pas d'autres mots. J'ai été choquée par cet événement, auquel je ne m'attendais pas du tout.

Si ce dernier point a marqué l'apothéose de la quatrième partie (si mes souvenirs sont bons), il a aussi eu la conséquence de ralentir considérablement l'action. C'est pourquoi la suite de l'intrigue est un peu retombée à mon goût; la reconstruction de Jane, quoique très bien décrite par l'auteur, ne m'a pas passionnée. Puis la cinquième et ultime partie change complètement de direction et le livre prend alors l'allure d'un thriller. Je n'ai pas vraiment compris son intérêt, pour dire la vérité. Enfin, oui, j'ai compris le lien entre l'enquête et Jane, mais je pense qu'on aurait aisément pu se passer de cette partie.

En conclusion : J'ai parfois eu l'impression qu'il y avait trop de choses, et qu'on perdait l'essence première du livre. Cependant, j'ai passé un très bon moment en suivant Jane, et j'ai hâte de lire d'autres livres de l'auteur.
Lien : http://livresquement.blogspo..
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Critique:
J'ai trouvé ce roman très réussi. C'est d'abord une étude sociale, ethnologique: relations compliquées entre parents et enfants, entre mari et femme, corruption (même si c'est simplement au sein d'une université), puis, à plus grande échelle, Douglas Kennedy décrit le comportements d'autres personnes, les traders, et d'une manière générale, de groupes de gens mis en présence... A travers la vie de Jane, il nous montre une palette de comportements fascinants, effrayants, différents, et cela sonne terriblement juste.

Tout comme dans «Les charmes discrets de la vie conjugale», la mère et la fille ont une relation conflictuelle. le personnage de la mère n'évolue pas. Elle reste engluée dans sa petite vie médiocre, et garde son esprit étroit. Elle refuse de se remettre en question, et accuse Jane de tous les maux. Comment peut-on, lorsqu'on est adulte et lucide, reprocher à sa fille une phrase qu'elle a eue à treize ans, et qui n'était que le résultat de ce qu'elle observait: ses parents en train de se déchirer?
[...]
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