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3,69

sur 1532 notes
C'est le premier livre que je lis de Douglas Kennedy.
Il raconte l'histoire de Jane, brillante étudiante à Harvard, qui a grandit dans la culpabilité de l'échec de la relation de ses parents. Des parents nocifs. Elle évolue dans un univers où tout bonheur finit par être détruit.

C'est un livre terrible, dur, à chaque bonheur de Jane quelque chose le détruit. La tension psychologique y est difficilement soutenable tellement il lui arrive des événements dans tous les sens. La réussite réside dans l'écriture qui décrit merveilleusement la psychologie du personnage de Jane. On traverse un océan d'injustice avec elle. Il nous révolte même tellement quand tout s'abat contre elle.

J'ai même cru à un moment que je n'arriverai pas à aller plus loin.

Mais le travail de la tension est très bien amené (bien que le livre soit long … 700 pages ). On a du mal à s'arrêter on veut savoir ce qui va lui arriver.

C' est un livre bien écrit qui se dévore rapidement.
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En lisant ce roman, j'ai ressenti la même impression qu'à la lecture de Cet instant-là. Je m'explique : Douglas Kennedy prend son temps pour planter le décor, peindre ses personnages, dévoiler leur psychologie.
Ainsi donc, il m'a fallu atteindre ce que je qualifierais de "point de non-retour" typique pour moi de la littérature de Monsieur Kennedy pour être complètement captivée et basculer dans la partie intense du roman.
Pour le reste, il y a comme toujours chez cet auteur, de très belles phrases, des réflexions très justes sur ce que nous sommes, ce qu'est notre vie, sur les forces et les faiblesses de l'être humain et sur la fragilité du bonheur.
Un roman aux allures de road-movie, un incontournable de Douglas Kennedy.
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Ai fini par le terminer! Certes la vie de Jane est triste à mourir (dépressifs évitez), Jane à souvent un comportement naïf qui nous donne envie de lui filer des baffes, mais finalement la fin est inattendue! Préparez une grosse boîte de mouchoirs et lisez le....
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Le livre aurait pu s'intituler : "la fille qui n'avait vraiment pas de bol".
Elle ne cherche pourtant pas les embrouilles, Jane.
Non, décidemment c'est quelqu'un de très raisonnable. Elle mène ses études avec application et donne à ses parents plus d'amour qu'ils ne sont capables d'en recevoir.
Et pourtant, le sort s'acharne. Une authentique poisse, quoiqu'elle entreprenne.
Elle est victime du syndrome de l'abandon chronique.
Jamais D.Kennedy n'avait sondé si profondément la complexité de l'âme humaine. Les thèmes abordés sont lourds : la culpabilité, le deuil, la dépression. le soleil ne brille donc pas souvent entre ces pages, mais c'est un ouvrage très abouti (pour un D.Kennedy).
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Alors, à la toute fin de l'été, prise d'une panique effrénée lorsque je me suis rendue compte que j'avais mal calculé le nombre de livres à prendre dans ma valise, j'ai fait une halte dans une grande surface pour refaire le plein. Au final, je me suis laissée tenter par un roman de Douglas Kennedy. Je t'avoue que je ne suis pas une grande fan : j'ai moyennement aimé Piège Nuptial, pas du tout Les Charmes Discrets de la Vie Conjugale. Alors bon, je n'étais pas non plus 100% sûre de moi lorsque j'ai choisi :


L'histoire ? Jane que l'on découvre jeune ado de 13 ans au moment où son père quitte le foyer familial et où sa mère lui en fait porter toute la responsabilité. Ensuite, Jane va traverser la vie tant bien que mal avec toujours tapie au fond d'elle cette culpabilité insidieuse. Sa vie va être pleine de rebondissements : de Harvard à Boston, des lettres iques américaines à la spéculation boursière. Mais à chaque fois, un coup du sort va briser net son élan. Souvent, très souvent, elle aura envie de quitter le monde, non pas forcément d'en finir mais de se retrancher dans un ailleurs à elle seule accessible. Mais le monde ne se laissera pas toujours faire....

Mon impression ? J'ai bien aimé, c'est un grande saga mais Jane est attachante, l'histoire est bien enlevée pleine de rebondissements et puis on a tellement envie qu'elle s'en sorte....A ce jour, c'est le roman e cet auteur que j'ai préféré et qui m'a même donné envie de tenter à nouveau ma chance.
Lien : http://sevandco.canalblog.com
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Notre vie est-elle prédéterminée ou avons nous prise sur ce qui nous arrive, telle est la question que la première partie de ce roman pose. Jane,personnage principal du roman nous raconte toutes les épreuves qu'elle subit depuis son adolescence auprès d'une mère manipulatrice et culpabilisante alors que le père en vrai irresponsable a déserté le foyer. Malgré toute son intelligence et ses capacités professionnelles elle ne peut empêcher les mauvais coups du sort de s'abattre sur elle. Dans la deuxième moitié du roman l'auteur nous montre de quelle façon Jane entend quitter le monde et ce que veut dire cette expression dans ce cas précis.

Ce roman est agréable et facile à lire, les pages se tournent rapidement et on veut savoir ce qui va arriver à Jane, cette jeune femme qui nous fait la démonstration que tout ce qui peut mal aller va mal aller. L'accumulation de malheurs est telle et atteint un point si extrême que l'auteur n'en rajoute plus après l'ultime drame. Que veut dire pour Jane quitter le monde, c'est ce que nous découvrons dans la deuxième moitié du roman qui est crédible jusqu'à ce que l'auteur nous entraîne dans une péripétie too mutch qu'on a peine à croire. Bref, c'est un roman agréable, vite lu, mais qui ne méritera pas d'éloges enflammés de ma part surtout à cause de cette péripétie vers la fin qui ferait écrier tout bon Québécois ayant vécu dans les années 60 'Capitaine Bonhomme'.
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Quel drôle de roman, à réserver aux amateurs du genre. Ma première réaction a été de la surprise: on a l'impression d'une introduction de 4 parties, avant que ce que nous promettait le résumé est expédié en une seule partie! On a aussi l'impression que l'auteur en rajoute: Jane, la protagoniste, a vraiment la pire poisse du monde, et l'auteur charge tellement la mule que cela ne marche plus au bout d'un moment. Je sais bien qu'il y a des malheurs qui en entraînent d'autres, comme une personne handicapée qui n'aura aucune chance de se sortir de la pauvreté dans un pays comme les USA, mais là, c'est le hasard, ou les choix horribles de Jane, qui entassent les catastrophes sur ses épaules. Je ne vais pas spoiler, mais trop c'est trop et cela finit par suspendre le pacte entre le lecteur et l'écrivain pour un chouïa de vraisemblance. Quand à la partie thriller, elle est tellement expédiée qu'elle n'emballera aucun lecteur. A vrai dire j'ai identifié le coupable à la seconde où il est arrivé sur la page, voilà à quel point c'est facile.
Un peu l'impression d'avoir perdu mon temps, même si ce livre m'a accompagné au cours d'une longue nuit d'insomnie. J'aurais finalement mieux fait d'allumer la télé!
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Quitter le monde.
Douglas KENNEDY
Coup de coeur ❤

« Quand je serai grande je ne me marierai jamais et je n'aurai jamais d'enfant ».
C'est ce qu'annonce Jane Howard à ses parents du haut de ses 13 ans lors de son anniversaire.
Le lendemain son père quitte le foyer pour ne plus jamais revenir, sa mère rendant Jane responsable de ce départ.
Jane grandit et entame une relation amoureuse avec David un de ses professeur durant 4 ans.
Un drame survient et elle doit faire face.
Devenue professeure émérite elle rencontre alors Théo qui lui offrira son plus beau cadeau : la petite Emily.
Un drame survient et elle doit faire face… mais n'y parvient pas.
Elle ne pense plus alors qu'à une chose : Quitter le monde.
Et ce qu'elle va s'efforcer de faire de toutes ses forces. de tout son coeur.Se rendre invisible, se faire oublier.
Mais la vie a encore besoin d'elle, pour sauver une autre vie…
Un coup de coeur pour ce roman tant il est bouleversant.
Jane est une de ces personnes sur qui le sort s'acharne.
Tentant à chaque fois de se relever et finissant toujours à terre.
L'histoire est bonne, le style très agréable à lire, la narration parfaite et les questionnements intérieurs passionnants.
Le seul petit bémol réside dans la toute dernière partie un petit peu « exagérée » à mon goût.
Mais c'est une lecture addictive.
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Récit bien ficelé, il m'a plongé dans une sorte de tourbillon emotionnel, par moments je n'arrivais même plus à le toucher tellement c'était difficile à digérer, il fallait que je sois dans une sorte d'état nostalgique ou triste pour pour pouvoir avancer dans ma lecture, car je savais qu'il allait me demander beaucoup d'émotions à gérer ! Il m'a fait énormément de bien, j'ai beaucoup pleurer aussi et c'était comme une sorte de thérapie.
J'ai trouvé la fin un peu bâclée cependant, comme toujours dans ce genre de bouquin ou le récit est long de toute une vie !
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Un livre qui m'a chamboulé, que j'ai apprécié, que je n'ai pas su lâcher avant la fin.
Quitter le monde, c'est l'histoire d'une vie. Une vie difficile, ponctuée de malheurs. Nous suivons Jane, jeune demoiselle de 13 au début de ce roman. Elle n'est pas très gâtée, un papa qui abandonne le domicile, une maman qui lui remet son divorce sur le dos. Une série de morts. Des gens qui trahissent. J'ai été touchée, j'ai versé plusieurs fois ma larme. J'ai aimé voyager dans le monde universitaire aussi. Et il faut dire que le style d'écriture est délicieux... Un livre qui m'a conquise.
Le point négatif selon moi, c'est la fin. Une sorte d'enquête policière, je ne suis pas rentrée vraiment dedans.
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