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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un scientifique historique tel que Isaac Newton est mis en scène comme personnage principal avec son assistant Ellis. Cela parait incongru mais permet tut de même de se familiariser avec ce grand homme, son siècle et en particulier la Tour de Londres, qui est bien plus qu'une simple tour mais une petite ville dans le grand Londres. L'énigme de crimes commis avec comme cause principale la fabrication de fausses monnaies est vite occultée par des divagations pas toutes nécessairement intéressantes. Certains passages sont bien réussis et intéressants. On découvre l'arianisme.
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Le chiffre de l'alchimiste met en avant la société anglaise à la fin du XVIII éme siècle, à une période de conflit entre protestants et catholiques, anglais et français. le héros en est Isaac Newton, génie scientifique, mais aussi gardien de la Royal Mint (monnaie royale). Il est assisté de Christopher Ellis, secrétaire et homme d'épée, qui va lui sauver plus d'une fois la vie, tout en admirant autant les capacités intellectuelles de Newton que sa charmante nièce.

Newton a fort à faire avec les faussaires qui fabriquent de la fausse monnaie, parfois même avec la complicité des ouvriers de la monnaie, qui travaillent à la Tour de Londres. Des meurtres commis dans l'enceinte de la Tour de Londres le mettent sur la piste d'un complot complexe mêlant cryptographie, alchimie et luttes religieuses.

La publication en français en 2007 de ce roman, écrit en 2002 par Philip Kerr est sans nul doute liée au succès que rencontre aujourd'hui la série phare de Kerr autour du détective policier Bernie Gunter, qui assiste à la montée du nazisme dans les années 30, devient un témoin des horreurs de la guerre, avant de poursuivre ses aventures sur le continent américain, à la suite de ceux qu'il a tant méprisé.

Autant le style de Kerr dans les Bernie Gunter est fluide et les enquêtes bien bâties, autant Kerr est là plus confus, multipliant les apartés, pour mieux perdre le lecteur dans des détails historiques, alchimiques ou scientifiques. A trop diluer sa plume, Kerr perd parfois le lecteur dans les méandres de son récit. de plus, Kerr dote Newton d'un esprit de déduction très Sherlock Holmésien assez malvenu, car le brillant scientifique en fait trop pour être crédible.

Au final reste une lecture qui demeure intéressante, mais bien moins porteuse d'émotions d'autres ouvrages de Kerr.
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Saviez-vous qu'Isaac Newton avait été gardien de la monnaie à la tour de Londres ? Pour ma part, je l'ignorais totalement, donc je me suis jetée sur ce polar historique, espérant en apprendre un peu plus mais de manière ludique.
Le jour où le corps de George Macey, l'ancien secrétaire d'Isaac Newton disparu depuis plusieurs mois, est découvert au fond de la Tamise, Isaac Newton se lance dans une enquête longue et périlleuse, secondé par son nouveau secrétaire, Christopher Ellis. C'est d'ailleurs ce dernier qui est le narrateur : ayant promis à Isaac Newton de ne jamais parler de cette affaire de son vivant, Christopher Ellis a attendu son décès pour raconter cette histoire. Car ce meurtre est en quelque sorte l'arbre qui cache la forêt : en effet, d'autres assassinats ont lieu et, petit à petit, nos deux héros découvrent un complot religieux et politique doublé d'un réseau de faux-monnayeurs au sein de la Tour de Londres, siège de la Royal Mint. L'affaire est grave !
Aux côtés des deux personnages, nous suivons leur enquête, leurs réflexions, leurs déductions... J'avais un peu peur d'avoir droit à des explications compliquées concernant les théories d'Isaac Newton, mais ce ne fut pas le cas, car Christophe Ellis a l'air aussi doué en sciences que moi ! Ainsi, les réflexions d'Isaac Newton passent par le prisme de la pensée de Christopher Ellis et tout est limpide, à part la description du code secret : j'ai sauté ce passage, incompréhensible et ennuyeux au possible !
Si l'intrigue est intéressante et bien ficelée, elle a en revanche tendance à s'étirer un peu trop, donc j'ai parfois un peu décroché de l'histoire, l'ennui me gagnant.
Un point tout particulièrement intéressant : l'aspect historique. Outre la découverte d'un Isaac Newton gardien de la monnaie, nous sommes totalement immergés dans la vie quotidienne au sein de la Tour de Londres, siège de la Royal Mint, avec ses multiples activités et métiers, la frappe de la monnaie, la contrefaçon...
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Le chiffre de l'alchimiste est à la fois un roman policier et historique. Il met en scène Sir Isaac Newton assisté de Christopher Ellis son secrétaire, engagé d'avantage pour ses talents à l'escrime et au pistolet. La relation entre les deux individus nous rappelle à l'occasion la relation entre Sherlock Holmes et son fidel ami le Dr Watson.
L'intrigue tourne autour d'une série de meurtres sordides sur lesquels Newton doit enquêter et ce, en rapport avec son poste de Gardien de la monnaie à la Tour de Londres. Je dois avouer que j'ai peiné à terminer ce roman. À maintes occasions, j'ai trouvé le style confus contrairement aux romans mettant en vedette Bernie Gunter où le style était plus léger et facile à lire. Toutefois, les détails historiques mentionnés dans le roman peuvent s'avérer intéressants pour ceux et celles qui se passionnent pour l'histoire.
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un peu déçue... impression qu'il s'est un peu emmêler les pieds avec la fin, jusqu'à nous ressortir cette scie de "trésor des templiers"...


Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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babelio_id:Kerr-Le-chiffre-de-lalchimiste/83498
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Londres, 1696. Christopher Ellis est engagé par Isaac Newton, gardien de la Monnaie du Royaume, pour remplacer au pied levé le secrétaire de ce dernier, et l'épauler dans son enquête sur une fausse monnaie en circulation. Bien vite le duo se retrouve à faire face à une avalanche de cadavres et à l'apparition de mystérieux codes. L'affaire dépasse clairement le cadre du faux-monnayage…
Ce roman prend les atours de plusieurs genres, propres à ravir un maximum de lecteurs : historique pour son cadre londonien du XVIIe siècle, avec le langage soutenu au hoc, le fog et les lieux sombres et de perdition de la capitale anglaise ; policier avec l'enquête de ces Sherlock Holmes et Watson avant l'heure, qui dénouent les intrigues à force de réflexion et pas seulement d'actions ; et le genre crypto-mystique qui fera les beaux jours de Dan Brown (P. Kerr a écrit ce roman en 2007). Ce patchwork tient la route et est plaisant à lire. Très « anglais », rien ne dépasse : une narration linéaire, un chemin bien balisé, des surprises qui n'en sont pas, une progression attendue, des personnages qui tiennent la main du lecteur pour ne pas qu'il se perde…
Le costume british est impeccable. Mais il m'a manqué un soupçon d'épices et de folie pour que j'adhère entièrement, d'autant que le personnage d'Isaac Newton est complètement inexploité étant donné son importance historique.
Au final, un roman correct qui ne fera pas de vagues.
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Les courts extraits de livres : 04/12/2007

Jésus leur dit : «La lumière n'est plus parmi vous que pour peu de temps. Marchez tant que vous avez la lumière, de peur d'être sur­pris par les Ténèbres : Celui qui circule dans les ténèbres ne sait où il va.»

Évangile de Jean, 12-35

Le mois de janvier 1697 fut extrêmement froid, le plus glacial que j'aie jamais connu, et, d'après mon maître, le plus froid qu'il ait lui-même vécu depuis l'hiver 1683, où il resta calfeutré chez lui à écrire son Arithmetica universalis - son ouvrage le plus élémentaire. J'avais tenté de le lire, mais n'y étais pas parvenu. Peut-être était-ce le froid qui engourdissait mes facultés intellectuelles, tout comme il ralentissait la frappe de la monnaie. L'argent restait rare en dépit des efforts des monnayeurs, bien que tout le monde évoquât une paix avec la France, les choses n'avançaient guère, et chaque jour on apprenait de nouvelles arrestations de jacobites, de sorte qu'une atmosphère de grande instabilité flottait dans tout le pays. Entre-temps, James Hoare, le contrôleur du Mint, qui venait de mourir, avait été remplacé par Thomas Molyneux et Charles Mason, dont mon maître disait qu'ils étaient tous deux corrompus. En tout cas, ils commencèrent bientôt à se quereller et firent vite preuve de leur incapacité.
J'ai déjà mentionné que l'espion de mon maître, Humphrey Hall, nous avait appris que des faux-monnayeurs avaient mis au point une nouvelle technique pour la fabrication de la guinée d'or, c'est cette sombre affaire qui nous entraîna dans la suite de mon histoire. Les informations de M. Hall avaient beaucoup perturbé mon maître, car la guinée était une pièce beaucoup plus difficile à contrefaire qu'une couronne d'argent ou un shilling et nous n'avions encore jamais vu de fausse pièce d'une guinée. Mais dans la soirée du samedi 13 février, ce manque se trouva comblé.
Je m'étais couché tôt et dormais déjà lorsque M. Hall me réveilla, une bougie à la main.
- Que se passe-t-il, monsieur Hall ? m'enquis-je.
Je fus inquiet de le voir dans ma chambre, car même si c'était un homme de toute confiance, M. Hall, avec sa figure austère, son grand âge et ses gestes lents, ressemblait, au pied de mon lit, à Charon dans sa barque attendant de transporter mon âme au-delà de l'Achéron. Pour prix du passage Charon réclamait une obole, mais c'est d'une guinée dont voulait m'entretenir M. Hall.
- Je crois que nous avons trouvé ce que nous cher­chions, monsieur Ellis, m'informa-t-il de sa voix lente et pâteuse. le maître geôlier de Newgate a entendu dire qu'un prisonnier du nom de John Berningham s'est vanté d'avoir payé sa bienvenue avec une fausse guinée.
Les gardes appelaient «bienvenue» le pot-de-vin extorqué aux prisonniers qui, en attendant leur procès, souhaitaient être mieux traités. Ces sommes étaient réglées en quibus ou en jaunets, c'est-à-dire en espèces sonnantes et trébuchantes. Depuis que j'étais entré au service de Newton, j'avais été obligé d'apprendre tout un vocabulaire d'argot, faute de quoi je n'aurais rien compris aux dépositions que j'étais chargé de transcrire. Et il arrivait que certaines fois, Newton et moi parlions comme deux gibiers de potence.
- Je crois que nous devrions aller nous renseigner sur-le-champ, ajouta M. Hall, avant que cet homme soit libéré ou que nous perdions trace de la guinée.
- Vous avez raison. Je vais vous accompagner.
Je me rhabillai donc en hâte et, bientôt, M. Hall et moi nous dirigeâmes non sans difficulté vers Newgate, car le sol était verglacé ou, par endroits, rendu boueux par le piétine­ment des passants dans la neige fraîche.-http://www.lechoixdesbibliothecaires.com/livre-46099-le-chiffre-de-l-alchimiste.htm
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