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3,94

sur 3517 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu lorsque j'étais collégienne. Mais, après relecture, ce n'est pas selon moi qu'un simple un livre pour la jeunesse.
Tout y est magistralement décrit : l'aventure, les émotions, de l'angoisse au sentiment d'injustice, jusqu'à la brisure. La profondeur de l'attachement de Patricia à son lion, King, suscitera l'angoisse de sa mère, et mènera à l'irrémédiable...
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Fascinée par les liens parfois extraordinaires qui unissent les animaux à certains humains, je ne pouvais pas passer à côté de ce livre.
Je n'ai pas été déçue par cette oeuvre qui décrit à merveille les paysages du Kenya, cette réserve au pied du Kilimandjaro, la vie des animaux qui la peuplent et la complicité incroyable nouée entre la jeune Patricia et le lion King depuis la naissance du lion.
On vit ici la très belle et tragique histoire d'amour entre Patricia et King, entre Patricia et les animaux, entre Patricia et son père, entre Patricia et sa mère, entre la mère et le père, ainsi que l'ambivalente relation entre le père, les animaux et le lion. Mais aussi une forte relation entre Patricia et le narrateur.
Ce livre évoque de nombreux sujets à lui tout seul : le lien entre l'homme et les animaux, les coutumes et modes de vies des ethnies (et notamment des Masai), la vie de famille, ses espoirs et déceptions, l'amour et l'amitié.
Il est à la fois sombre et lumineux, beau et tragique.
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Histoire de bêtes, de relations familiales, de rêves et de déception, dans un décor majestueux, ce livre m'a impressionné à divers titres. Bien sûr, le personnage de Patricia est en soi marquant, non seulement par cet étrange et magnifique don qu'elle possède, mais également par sa farouche détermination et son incroyable flair quant aux états d'âme de ses parents qu'elle décode aussi facilement que la faune africaine. Face à la complexité de ce triangle familial atypique, où chacun est à la fois prisonnier et éperdument amoureux des deux autres, on ne peut que se demander si une issue sereine est possible ou, à défaut, si un drame pourrait au moins être bénéfique à l'un comme à l'autre. Là-dessus, le dénouement laisse place à l'interprétation.

L'aspect aventure sauvage du récit en est une force évidente. Non seulement l'auteur nous immerge dans une nature omniprésente, envoûtante, enchanteresse malgré ses dangers et ses lois impitoyables, mais il réussit en plus à nous transmettre très clairement les relations des divers acteurs avec cet univers particulier. On apprend des bribes sur les tribus africaines et leurs moeurs, particulièrement les Masai, ce qui ajoute au plaisir de la lecture. La disparition des rêves de tout un chacun m'a touché, mais, à l'instar de ce qui se passe dans ce bouquin, c'est aussi ça la vie. le style baroudeur de l'écriture m'a plu, le récit également, certainement assez pour récidiver avec cet auteur que je découvrais ici.
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Cher•e ami•e,

Le livre que je viens de lire est une belle leçon. le lion de Joseph Kessel est un voyage, une histoire d'amour et d'amitié.
D'amour pour la vie, pour la nature, pour sa grandeur et sa beauté. Pour chaque instant qu'elle offre.
D'amitié avec les âmes qui nous entoure. Mais ici c'est surtout l'amitié entre une fillette et un lion, une amitié au-delà de tout.
Je ne vais pas vraiment te raconter l'histoire, car elle mérite d'être découverte. le narrateur le fera mieux que moi.

Je n'ai pas grand chose à te raconter, c'est des sentiments, de l'émerveillement et une nature africaine à couper le souffle.

Avec tout mon amitié, Manon.
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Journal de lecture - 25- 26 février 2024

« Dans le grand parc royal du Kenya vit Patricia, une petite fille occidentale. Elle a apprivoisé le lion King, devenu son ami le plus cher. Mais dans le parc vivent aussi les Massaï, de fiers guerriers, et en particulier Oriounga, le plus orgueilleux d'entre eux, qui ne rêve que d'une chose : affronter le grand lion. » ( Les libraires )

L'entrée en matière est lente et tout le roman d'ailleurs sauf peut-être dans les cinquante dernières pages où tout se précipite et où l'on sent poindre le malheur tranquillement. Au départ, on croit que ce roman rejoindra des préoccupations actuelles de préservation de la faune, d'un nouveau pacte avec les animaux et tout nous le laisse croire : le responsable John n'a pas le droit de posséder un fusil ; Patricia, dix ans, connaît tout du parc et entretient avec les animaux un lien très intime, mais surtout avec un lion qui lui apprend tout. le dénouement cependant nous laisse perplexe sur ce point, mais je suis contente d'avoir passé un moment avec le narrateur qui exprime souvent pour nous nos peurs, nos étonnements, nos émerveillements et nos questionnements. Ce roman s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires en France. On en a fait un «  roman culte » selon l'expression maintenant consacrée.
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Dans le grand parc royal du Kenya, le narrateur (que l'on devine être l'auteur lui-même) fait la connaissance de Patricia. Fille du directeur - John « Bull » Bullit et de sa femme Sybil -, elle a pour privilège, contrairement aux enfants de son âge, d'arpenter le parc à sa guise. D'en connaître sa faune sauvage, au point d'être amie avec le plus illustre d'entre eux : un lion du nom de King.
Élevé en captivité et relâché car considéré comme trop dangereux par la mère de Patricia. King cristallise les angoisses d'une mère et est l'objet de conciliation d'un père qui passe tout à sa fille. le narrateur est le témoin d'un malaise familial, et est intrigué par cet enfant, qui, par bien des aspects est aussi sauvage que la nature elle-même.

« le lion » fait partie de ces livres que l'on fait lire très tôt aux collégiens. C'est un récit très court, avec un style simple et des phrases courtes, qui ne sont d'ailleurs pas dénuées de poésie. L'auteur souligne assez bien le côté implacable et cruel du monde animal. Les visages balafrés des locaux sont là pour rappeler l'aspect contre-nature de l'amitié, dont le lecteur est témoin.
Il s'agit du premier livre de Joseph Kessel que je lis. J'approfondirai son oeuvre, car en dépit de ses qualités, « le lion » n'est pas à mon avis son oeuvre la plus aboutie.
Toutefois, je le conseille aux personnes qui lisent peu ou dont l'entourage cherche une bonne porte d'entrée pour se lancer dans la lecture.
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Le narrateur arrive au Parc national d'Ambolesi au Kenya, où il fait la connaissance de John Bullit, le directeur, de son épouse Sybil et de leur fille Patricia. Bullit et notamment Patricia vont lui faire découvrir le parc et surtout King, le lion élevé par la jeune Patricia.
Malgré un style très descriptif, j'ai bien aimé ce roman où je me suis senti complètement au milieu de cette réserve au-dessous du Kilimandjaro et entouré de la brousse et de tous les animaux et personnages qui la peuplent. On découvre les liens qui unissent les différents membres de cette famille et comment ils sont modelés par rapport à leurs liens au milieu naturel. Et, surtout, cette petite Patricia qui a une aura magnétique sur tous les animaux et les personnes qui l'entourent, y inclus ce narrateur nouvel arrivant à la réserve.
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Comme beaucoup de personnes, je connais bien évidemment le livre le lion de Joseph Kessel, mais je n'avais jusqu'à présent pas pris le temps de le lire et bien c'est chose faite.
Le narrateur nous est presque inconnu car si il est au coeur de cette histoire, nous ne savons rien de lui, ni son prénom, ni sa profession, ni la raison pour laquelle il se retrouve dans ce parc royal du Kenya. Un matin, il fait la connaissance de Patricia, petite fille espiègle, qui semble bien imprégnée par la savane dans laquelle elle vit et qui n'a pas sa langue dans sa poche. Très vite, elle va lui faire rencontrer King, le lion qu'elle a élévé et qui semble très attaché à elle et à son père, et ce pendant que Sybil, la mère de la petite, se morfond de voir Patricia vivre une vie sauvage alors qu'elle aurait aimé pour elle, une vie de fille bien mise de la ville.
J'ai apprécié cette lecture, qui sort de l'ordinaire, et qui par sa finalité, apporte un tout autre regard sur la façon d'élever un enfant, les personnages sont plaisants et l'histoire même si elle stagne un peu par moment nous guide vers un dénouement attendu par le lecteur.
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le lion de Joseph Kessel (Gallimard - 319 Pages)

Un grand classique lu pour mon jeu sur Babelio.
Je savais en le prenant qu'il allait me faire mal. J'évite de regarder les documentaires à la télé où les bêtes sauvages se dévorent.
Eux évidemment, je le comprends, il faut manger pour vivre. Pas comme l'Homme qui tue pour des raisons multiples.
Parmi les livres de Joseph Kessel j'ai adoré " Les Cavaliers " certainement à cause de mon amour des chevaux.
Imaginez un grand parc au pied de Kilimandjaro au Kenya; les animaux sont en liberté et protégés par le Directeur, ancien grand chasseur, Bullit et des rangers. Sa femme, Sybil, y vit également. Ils ont une petite fille, Patricia qui a élevé au biberon un lionceau.
Le petit lionceau est devenu un roi, King.
Patricia va le retrouver dans la Savane au désespoir de sa mère.
Une tribu de Masaï arrive avec un troupeau de vaches. Vous allez connaitre les moranes
Un visiteur du parc raconte. Un drame couve.
Si vous aimez comme moi les animaux, préparez des mouchoirs pour lire la fin.
Mireine
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Le lion de Joseph Kessel, c'est d'abord un voyage.

Un voyage en terre d'Afrique, où l'on peut ressentir le soleil cogner sur nos têtes comme le calme et le silence parmi la grandeur des plaines, les narines humant la brousse et les yeux fixés sur la splendeur du Kilimandjaro au petit matin. Où l'auteur dépeint si bien les traits du grand fauve que l'on peut ressentir le souffle de son mufle sur notre main tout en démêlant de l'autre sa crinière drue, ses yeux d'or fixés sur Patricia, la petite fille qui l'a élevé, qu'il considère comme souveraine en son royaume.

Le lion, c'est aussi une gomme féroce, qui estompe une frontière entre les mondes, humain comme animal, entre Bullit, sa famille et les Masaï, entre Patricia et King, entre notre cher visiteur et cet étrange mélange de cultures et de traditions, entre l'être humain et la nature, rendant comme seule langue universelle, l'amour ou l'adoration folle que peut porter un être humain à un animal, que ce soit pour le plaisir de maîtriser un animal aussi majestueux, dans la vie comme dans la mort.

Un ode à la nature comme à sa barbarie, King luttant pour sa vie contre un Masaï, la mort d'un lion élevant le rang du tueur au statut de vainqueur, tué par un ancien chasseur de tête flairant le goût du sang et retrouvant ses instincts primaires, un déchirement dans le coeur de Patricia, son souhait de tourner le dos à la vie qu'elle idolâtrait, faisant tomber le manteau de l'enfance sans un regard en arrière.

Une lecture envoûtante et déchirante.
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