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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Plonger la tête la première dans l'histoire de Samaël, jeune homme brisé après une agression dont la vie est peuplée d'émotions, de poésie et de rêves fous. J'ai été chamboulée par les mots de l'auteur, son écriture m'a transportée, secouée, malmenée. Les mots sont beaux, réels, créés, mais toujours justes. C'est fluide, virevoltant avec une large palette de sentiments.
J'ai rigolé, chialé, admiré, retenu mon souffle.
Etonnée et parfois choquée, j'ai envié ces 3 hommes, car oui c'est un polyamour mais pas que...personnages riches de contradictions avec un seul point commun : l'amour.
Si vous avez le coeur (bleu) bien accroché et que vous avez envie d'être propulsés au-delà du ciel bleu cher à Samaël alors foncez vous ne serez pas déçus, vous allez vivre un pur moment d'extase.
Les poèmes semés par Samaël tout au long du livre sont de véritables pépites, les mots du jour des gourmandises à dévorer sans retenue.
Et pour tout vous avouer je n'ai pas su choisir....ou pas voulu.
J'ai rêvé et pleuré avec eux, j'ai trouvé le coeur bleu sous toutes ses nuances et même après avoir fermé le livre je n'ai pas réussi à sortir de leur bulle, des jolis mots de Gabriel qui m'ont tant donné. c'est un auteur dont je relirai les oeuvres avec bonheur et que je suivrai avec plaisir.
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Je lance un coeur bleu, car c'est la beauté symbolique de cette histoire. Chaque mot ont été pour moi douloureusement sublime. J'ai vécu l'histoire de Sam comme une douce caresse sur la joue, avec la poignante souffrance d'un coeur qui se brise.
@gabriel_kevlec ( merci pour ta générosité) tu es un magicien poète, tu es un amoureux des mots, tu es puissant dans l'émotion que tu apportes, tu es un fou qui manipule l'imagination avec intensité et à la fois douceur.
Plus d'une fois j'ai eu le souffle coupé par certain passage autant poignant que magnifique. J'ai senti avec empathie la souffrance de Samaël, j'ai accompagné le tourbillon de la vie de Manoé, j'ai choisi l'amour avec Ferréol.
Je n'ai pas d'autres mots, car ils seront trop fade pour dire à quel point cette histoire est l'une des plus belles que j'ai lu de toute ma vie.
Merci Gabriel.
Tes écrits changent ma vie.
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Je crois que le titre m'a attirée parce qu'il me rappelait Mon bel oranger, de José Mauro de Vasconcelos, que j'ai lu mille fois quand j'étais enfant.
Le choix de l'oranger, c'est le roman de trois hommes aux trois prénoms magnifiques : Ferreol, Samaël et Manoé. Samaël est un homme brisé par une agression d'une effroyable sauvagerie. La beauté qu'il pense avoir perdue, il la met dans ses mots qu'il envoie depuis la pénombre de son appartement sur internet, comme des bouteilles à la mer. Ferreol et Manoé trouvent ces bouteilles, et chacun à sa manière, tentent de ramener Samaël à la vraie vie. Deux immenses amours vont naitre, aussi profonds qu'incompatibles.
L'écriture est crue, qu'elle décrive les sentiments ou les corps. Les scènes de sexe m'ont été parfois perturbantes, mais je crois que l'auteur a voulu décortiquer les corps comme il décortique les sentiments. Au scalpel, jusqu'au coeur. Et à chaque fois que le lecteur doit reprendre son souffle, la poésie reprend le dessus : « l'impressionnisme galant devint fauvisme charnel ; Matisse mettait le mors à Monet », « c'était comme dégueler un trop plein de rêves », et mon préféré : « un amour rudéral »
Ferreol, Samaël et Manoé font partie de ces personnages à qui l'on pensera longtemps, comme ces gens croisés furtivement que l'on n'oserait appeler amis mais qui nous ont, même si la rencontre fut éphémère, touchés et à propos de qui, souvent, on se demande ce qu'ils deviennent, en espérant qu'ils ont trouvé un peu de sérénité, peut-être même du bonheur, et que la vie les traite bien.
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Probable le meilleur bouquin du Gabriel Kevlec.
Une victime défiguré d'une agression homophobe va re-découvrir graduellement l'amour et l'humanité.
Avec lui le lecteur fait le même voyage. On est choqués et plein de craintes au début pour finir plein d'espoir et d'amour. L' auteur est un magicien des mots et de mettre les sentiments en mots. L'érotisme c'est un liant mais de loin pas le seul point fort.
Même si pas gay cette livre te donne des plaisirs littéraires et intellectuelles. Et le lire va te faire une meilleure être humaine
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Quand on se rend compte trois mois après une lecture qu'on a complètement oublié de publier son avis alors que c'était son coup de coeur de l'année, que dis-je, son coup de coeur de la décennie, on commence par se flageller puis on rectifie rapidement le tir !
Qu'il est difficile d'écrire une chronique concernant une plume d'un talent tel qu'on en ressort sonnée ! Mais parfois, des mots simples disent tout et plus encore...
Je n'avais pas encore lu de roman de Gabriel Kevlec avant le Choix de l'Oranger et je découvrais donc sa plume particulière. Particulièrement osée et envoûtante mais surtout particulièrement captivante. Des mots qui se font poésie et musique, violence ou douceur, grâce et élégance. Des mots qui t'attrapent, te tirent et te font sombrer.
Ma chute fut vertigineuse. Mais je ne me suis pas écrasée et plutôt envolée. A l'image de notre héros Samaël, j'ai douté et frémis, pleuré aussi. J'ai choisi...et puis j'ai changé d'avis. Mais toujours, je L' ai aimé. Je LES ai aimés... Et dans une myriade de sensations, j'ai jubilé, j'ai vacillé, j'ai souffert, mais ne reste en mon coeur qu'un plaisir indicible.
Gabriel Kevlec a la plus belle plume qu'il m'ait été donné de lire ces dernières années. J'aime infiniment sa façon de jouer avec les mots, de passer d'une grâce émouvante à une exaltation des sens. Et puis, comme si ça ne suffisait pas, à la magie des mots s'ajoutent des poèmes envoûtants et troublants, de nombreuses références à la musique et à la peinture, qui font de ce roman une partition particulièrement exaltante. L'extase.
Le Choix de l'Oranger, c'est l'histoire d'un homme, un ange, marqué dans sa chair et dans son âme de la plus vile des manières. Un homme de courage qui cherche à tout prix à se relever, un ange de douceur qui attrape désespérément la main qui se tend pour ne pas sombrer, un ange de solitude qui implore des sourires et des mots bleu ceruléens. C'est l'histoire d'une reconstruction et d'un choix. le choix entre le bleu des mots doux et la tendresse d'un coeur amoureux. Mais ne vous y trompez pas, ce roman est osé, parfois cru mais jamais vulgaire. C'est sensuel mais surtout poignant, c'est érotique mais c'est surtout le combat de trois coeurs magnifiques qui vous enchaîneront jusqu'au mot "fin" dans un entrelacs de fils bleus autour d'un oranger.
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Un livre découvert complètement par hasard via un groupe facebook, et comme je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt...
Je n'ai jamais lu quelque chose comme ça. C'est de la poésie, c'est de l'art, c'est magnifique. Les scènes d'amour ne sont jamais vulgaires, on se croirait dans un tableau. L'histoire fourmille de références, de musique, de peinture...
J'ai lu beaucoup de MM mais ce roman surpasse tout. Gabriel Kevlec est un Auteur avec un grand A. Un de ceux qui redonnent ses lettres de noblesse à la littérature gay et à la littérature érotique.
Mention spéciale à la bibliographie à la fin, "Dans le monde de Samaël" : j'ai rempli ma liseuse et fait de belles découvertes (le livre de Frédéric Bleumalt notamment : lisez le c'est un bijou) !
Je crois que je vais laisser un petit morceau de moi dans l'inframonde de Samaël... et jamais plus je ne regarderais les places publiques comme avant.
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J'ai retrouvé la plume singulière de Gabriel Kevlec, teintée, que dis-je, baignée de poésie, avec ses mots carnés, colorés, son style reconnaissable. Je crois que ceci n'est pas sujet à débat et est un fait acquis. Il sait manier les mots comme personne et nous emmener là où il veut. L'auteur confirme véritablement son talent avec ce deuxième roman. Concernant l'histoire en elle-même, j'ai aimé cette confrontation de l'amour physique - incarné par Ferréol, l'homme de la terre - et de l'amour « platonique »- incarné par Manoé, l'homme de l'air, avec qui la relation est avant tout virtuelle, mais tout aussi réelle tant elle vient ébranler le quotidien de Samaël et mettre de la lumière dans sa vie. L'auteur nous bringuebale en même temps que son personnage principal, tiraillé, toujours dans le désir, dans les remous de l'amour, et que ce voyage est tumultueux... Les thèmes visités sont multiples : polyamour, fidélité, stress post-traumatique, réappropriation de sa propre image et acceptation de soi – qui passe notamment par le travestissement. Au final, ce roman est une des réponses possibles à la question du trouple : comment en arrive-t-on, au-delà de la fantasmagorie sexuelle attenante, à une telle situation ? Je crois que pour cela, il faut lire ce roman. Pour cela, et pour la maestria de cette écriture maîtrisée, léchée, millimétrée. A dédier à tous ceux qui refusent de choisir.
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Ce roman est une ode à l'amour.
Je ne pourrais mieux le résumer.
Une ode pour sa sensibilité, pour sa musicalité, pour sa sensualité.
Lire Gabriel, c'est comme écouter une symphonie, cet homme est un virtuose et un amoureux de la langue française.
Dans le choix de l'Oranger, nous sommes en empathie avec le doux Samaël. Il nous donne envie de le prendre dans nos bras, de le câliner et lui dire que ça ira...
Je suis tombée amoureuse de Ferréol. Il aime avec passion, dévouement et sans limite.
Et puis il y a Manoé, le fantasme, le rêve, l'inaccessible. Et pourtant...
Comme il est dit dans les chansons:
Aimer c'est tout donner...
Aimer jusqu'à l'impossible...
Aimer à perdre la raison...
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Le Choix de l'Oranger de Gabriel Kevlec fait partie de ces livres rares et beaux, inclassables et bouleversants, en un mot inoubliables.
Tous les livres de Gabriel Kevlec s'éloignent dans leur développement mais se rejoignent dans leur ascension. L'ascension du noir vers la lumière. Des abîmes de désespoir vers le triomphe de l'amour. La seule ascension qui vaille la peine d'être vécue, d'être écrite peut-être.
Dans le Choix de l'Oranger, trois garçons incarnent chacun un archétype, une part de nous-même. Samaël, qui se juge monstrueux, est la part d'ombre de nous-même, la victime du monde brutal, torturée par les vrais monstres, emmurée dans le noir, éprise d'ailleurs. Ferréol incarne la part terrienne de nous-même, celle qui vit dans le monde invivable, le change de l'intérieur. Manoé incarne la part sublime de nous-même, la beauté visible et invisible de notre être. La part qui chute dans les miroirs de la modernité. Les trois ne font qu'un. Ils se fondent en nous, en notre humanité vivante et souffrante, terrestre et céleste. En notre part sacrée.
Gabriel Kevlec ne fait pas du Genet. Il est Genet réincarné. Il a pour lui la science des ombres, leurs contours, leur noirceur, leur tectonique. Il sait que le monde est un bagne à ciel ouvert et que nous marchons au bord du ciel. Et comme il écrit la vie-même, il ne peut faire autrement que de voir ses personnages tomber dans les abîmes. Mais il ne perd pas de vue son but ultime, sauver leur part sacrée, leur âme pure.
Sous sa plume, les mots se couvrent d'or puis de sang. Ses mots sont crus et princiers et on y perçoit clairement la dilatation des pupilles, la pulsation des veines caves, les frissons de l'échine. Sur sa page, on entend le battement des "ailes du désir". Chez lui une étincelle d'amour enflamme le monde tout entier. Où vont les gens qui n'ont personne à qui manquer ? Écrit-il. Et crie t-il.
Gabriel Kevlec possède le don d'écrire la vie comme un diamant brut, ce qu'elle est, enclose dans ses terreurs, taillée par la vie, éblouissante dans ses envols. En peinture, on dit qu'il faut accentuer les sombres pour que les clairs soient plus intenses (on dit qu'on travaille en valeur). Gabriel Kevlec est un peintre de la vie, car il travaille la matière brute qu'elle soit belle ou sale, haute ou bafouée. La littérature s'élève lorsqu'elle ne ment plus, lorsqu'elle ne fait plus l'économie de la douleur ou de l'horreur. Lorsqu'elle nous dit que cette vie nous broie et nous porte dans la même main.
Gabriel Kevlec est le nouveau Genet. Il est aussi le dernier Orphée qui va jusqu'en enfer chercher ses héros pour les ramener jusqu'au paradis de l'amour. Il sait que seul le coeur amoureux peut combler l'abîme intérieur. le Choix de l'Oranger et tous ses livres sont des fleurs du bien et du mal au bleu immarcescible.
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