Cousine K

J'ai bien aimé la remarque de bilodoh : "Ce roman très court, mais pas du tout léger". Il se lit d'une traite mais ne laisse pas indifférent.

J'ai été interpellé par le résumé du livre mais ne m'attendais pas à son contenu. C'est mon premier roman de Yasmina Khadra et j'admets que je suis impressionné par sa prose. Il décrit de simples événements du quotidien d'une manière sublime. Par moments j'ai trouvé le vocabulaire employé ennuyant et inutile, après c'est mon ressenti.

L'histoire est déprimante, la description d'un jeune homme seul et méprisé de tous, surtout de sa mère.

On en viendra à se demander pourquoi il commet ces atrocités au fil de l'histoire envers sa cousine K et une inconnue ? Est-il devenu fou à cause de son passé et de la façon dont il est traité avec mépris par tout le monde ? Serait-il advenu de même s'il avait été un enfant chouchouté au contraire ? de telles abominations seraient peut-être une recherche d'attention ? En même temps, on a si peu de détails.

Ce livre nous laisse penser que la folie humaine et les actes immoraux peuvent être dus à une enfance noire et sans amour, car le personnage lui-même ne saurait expliquer ses actes, mais qu'en est-il vraiment... ?


Avis écrit spontanément. Peut être qu'avec un peu de réflexion et de recul, j'aurai mes réponses 😉

Voilà une histoire bien sombre, écrite d'une bien jolie façon !
Les mots de Yasmina Khadra sont empreints de beaucoup de poésie.
Écriture presque trop léchée parfois, pourrait-on lui reprocher...
Chaque mot semble avoir été réfléchi, soupesé, choisi minutieusement, de façon à s'imposer comme le petit détail d'un ensemble qui frise la perfection !
Alors oui cette quête du joli mot donne parfois le sentiment que l'auteur fait du beau pour faire du beau... mais, il faut l'admettre... c'est beau ! Et c'est très agréable à lire... alors on pardonne ce petit excès d'orgueil.
L'histoire, quant à elle, est une tragédie ! Sombre destin d'un enfant à qui l'on n'accorde aucune attention, aucun amour.
L'enfant grandit et devient un homme étrange. Nulle appétence pour quoi que ce soit... seuls son frère aîné et sa cousine K éveillent en lui quelques sentiments, mais ces sentiments sont eux-mêmes complexes, torturés, et finissent par le mener à cet impensable dénouement !

C'est un livre très court qui se lit rapidement (120 pages).
Je ne sais pas pourquoi vu le titre, certainement.
Je m'attendais à l'histoire d'une jeune fille, ce qui n'est pas le cas.

C'est l'histoire d'un jeune homme rejeté par sa mère, et qui transforme sa tristesse en violence. Un récit intéressant, mais trop cours pour que l'on s'attache aux personnages.
Un auteur que j'adore et que je vais continuer à découvrir.

Bonne lecture !

On part en Algérie pour découvrir l'un des romans de Yasmina Khadra paru aux éditions Julliard en 2003. Un roman terrifiant !

Le livre s'ouvre sur ces mots : « Il est des êtres à qui rien ne réussit. ». Commencent alors les étranges pensées de notre mystérieux narrateur. Tiraillé entre les reproches et le fait de pardonner, il décide de raconter sa version de son histoire et celle de Cousine K. Débute alors un récit glaçant et une aventure sans précédent.

Encore un retour sur un roman écrit 20 ans plus tôt et quel roman ! Un malaise s'installe dès les premières lignes et se poursuit jusqu'à la fin de ce court roman d'une centaine de pages. Court, mais terriblement efficace. En si peu de pages, Yasmina Khadra réussit à placer un récit détaillé et complètement réussi, des personnages profonds et une histoire qui coule comme une évidence. Une jolie plume qui nous livre les pensées les plus vilaines d'un narrateur-personnage. Yasmina Khadra installe une atmosphère insoutenable et un véritable suspense du début à la fin.

Yasmina Khadra nous parle d'abandon, de solitude, d'isolement de façon singulière. Son narrateur-personnage ne livre que la part sombre, sans couleur, sans beauté de lui-même. Il n'y a que la souffrance qui anime le personnage et chaque page offre son lot de désespoir. Une vie de traumatismes où la joie n'a pas sa place. Nous découvrons page après page les personnes qui entourent notre héros et nous plongeons avec lui vers les tréfonds.
La fin est surprenante, le roman est une véritable claque. Yasmina Khadra est épatant. Un sans-faute.
Lien : https://juliegorsky.wordpres..

Vous pouvez retrouvez ce livre en livre audio sur la chaine youtube : le plaisie de lire
et avec le lien si dessous
Lien : https://www.youtube.com/watc..

Histoire d'une enfance malmenée, affreuse...les adjectifs ne seront jamais assez fort ni cruel pour définir la croissance de cet enfant à l'amour inexistant et malsain avec sa mère. On se sent étouffé par ce roman oppressant au style impeccable. Néanmoins, si il y a avait plusieurs chutes à prévoir celle du livre ne nous étonne malheureusement pas.

Dans ce livre le narrateur est un jeune algérien qui a des sentiments partagés pour sa cousine entre amour et haine.
En effet, cette cousine sournoise accapare l'attention de sa mère qui delaisse son fils. Cette cousine qui n'est nommée que par la lettre K traumatise le jeune algérien.

Mon avis:
C'est un roman très court et efficace. Yasmina Khadra a l'art de décrire les sentiments, de les mettre en ambivalence et de jouer avec l'attachement que l'on porte à ses personnages.

Je n'avais rien lu de Yasmina Khadra, et je vais être honnête, je connaissais de nom, mais en pensant qu'il s'agissait "d'une auteure". de plus, ce livre n'était même pas à la vente mais offert pour deux achetés.
Un livre peu épais, une centaine de pages, mais quelle densité, et d'écriture et dans l'histoire.
Celle d'un gamin "oublié" et délaissé par sa mère qui n'a d'yeux que pour le fils ainé qui a embrassé une carrière militaire, un gamin qui ne s'est pas remis d'avoir découvert le corps nu de son père accroché à un croc de boucher, et une cousine, "K", dont il est amoureux, mais qui se fiche et se moque de lui, tout à tour provocatrice, menteuse, calculatrice...et qui bénéficie de l'admiration de cette même mère.
Une histoire qui m'a rappelé celle d'un certain "Ludovic", gamin issu d'un viol collectif, et que sa mère "hait". Une mère qu'il aime autant qu'il la redoute, et un livre magnifique prix Goncourt 1985, sous l'écriture de Queffelec, "Les noces barbares".
Tout au long de ma lecture de cette "cousine K", je me suis demandés i le garçon victime et héros de Yasmina Khadra, allait subir le même destin que celui de Ludovic.....

Je n'ai pas du tout été frappée par la grâce,
Livre trop court qui ne permet pas vraiment de s'attacher au personnage.
On s'attend à un peu plus d'inattendu mais ça ne vient pas.
Le sujet est interessant, l'écriture est très chiadee mais ça n'a pas raisonné du tout chez moi.
Dommage car j'avais beaucoup apprécié ‘« l'attentat » du même auteur