Les anges meurent de nos blessures

Yasmina Khadra a une écriture très ciselée et riche de détails !
Ses histoires sont profondément humaines et on devrait les faire lire dans les écoles. Je regrette que celle-ci se situe encore en Algérie, après " Ce que le jour doit à la nuit ". Néanmoins, cela ne m'a pas empêchée de lire cette très longue histoire avec beaucoup d'intérêt.
Au fond, sans y avoir jamais mis les pieds, j'ai l'impression de connaitre l'Algérie, côté pile comme côté face.
Entre richesses et pauvreté..... Ce n'est pas et de loin le meilleur Khadra

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Un héro du ring qui a perdu le control de sa vie l'espace d'une fraction de seconde et c'est la descente vertigineuse aux enfers.
Au fil des pages, on comprend que ce personnage a plus subit que choisit les événements qu'il a vécus.
Un héro mal materné qui connait des problèmes affectifes. D'une femme à une autre, mais avec Iren, il a comprit qu'aucune gloire ne vaut l'harmonie familiale.
Le profil de Turembo n'obéit pas réellement aux codes qui règnent dans le monde sournoie de la boxe.
Irréfléchi, la colère lui a fait perdre l'équilibre de sa vie. Des arènes aux barreaux de la prison, Turembo a tous perdus malgré lui.
Un bon livre ! le scénario n'a rien d'exceptionnel mais le style du livre est à l'image de son titre, poetique et aussi philosophique.

L'écriture est magnifique, l'histoire est dure et émouvante. J'ai vu l'Algérie de l'époque dans sa lumière, sa beauté et toute sa cruauté ... et pourtant je n'y suis jamais allée.

Yasmina Khadra raconte l'histoire d'un homme araberbère. C'est Yasmina lui-même qui a inventé ce terme : est araberbère tout habitant de l'Afrique du Nord.
Turambo est un garçon des bidonvilles. Turambo est un jeune garçon qui a pris le nom de son village qui a subi un glissement de terrain et a disparu sous la boue, en faisant de nombreuses victimes. Il a vécu toute sa jeunesse dans différents bidonvilles, jusqu'au jour où il fut remarqué, par des français, pour ses dons de boxeur. Il avait un gauche exceptionnel !
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Je suis toujours aussi fan de Yasmina Kadra.J'aime son style, sa façon de dénoncer les choses, de raconter les histoires.Ce livre est plus dur que les précédents, plus vulgaires comme pour souligner la dureté de la vie pour une personne arabe en Algérie française dans les années 1930.Dans "Ce que le jour doit à la nuit" la vision était plus idyllique ce n'était pas la vision des Algériens, plus celles des "colons". Ce livre rend compte de la pauvreté des habitants, du racisme ambiant, de la mentalité coloniale.J'ai très vite accrochée à l'histoire de ce boxeur, à ces différentes aventures amoureuses, ces doutes.Il est sans cesse dans le questionnement, il est plein de fragilité, ne trouvant pas toujours sa place et est même parfois carrément à côté de la plaque.J'aime ces personnages écorchés vifs qui refusent la place qui leur est donné, qui cherchent toujours une réponse, qui ne s'arrêtent jamais.Ils sont l'incarnation de nos doutes, de nos envies de hurler contre un monde qu'on ne comprend pas et de nos fragilités.

J'ai beaucoup aime

L'histoire d'une vie,
une évolution du personnage très intéressante, écrite avec un grand talent. Les descriptions, notamment des combats de boxe, sont époustouflantes. Livre dans l'ensemble triste et difficile mais passionnant.

Très belle écriture, une histoire qui accroche : un homme est en prison et marche vers la guillotine dans la cour de la prison. Khadra revient en arrière pour raconter l'histoire de cet homme en Algérie, depuis qu'il a 11 ans...

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